Ta maladie, tu la gardes pour toi

12 février 2007 à 23:52

Cette fois j’espère bien que c’est dans l’autre sens que ce n’est pas contagieux…

Mon homme a un vice, un pêché mignon, un guilty pleasure bien à lui : plus c’est nul, plus il a envie de regarder. C’est tout-à-fait le genre de mec qui serait capable de se taper une saison complète de Whoopie s’il en avait l’occasion, et vous obliger à l’accompagner. Le gars qui, si on ne le surveille pas, pourrait carrément regarder La Femme Nikita pour une autre raison que Peta Wilson, et apprendre les dialogues par coeur. Le danger public prêt à s’enfiler tous les épisodes des Feux de l’Amour qu’il pourrait voir, et à vous hurler dessus si jamais il vous arrivait de changer de chaîne.
L’une de ces phrases est du vécu, je n’ose vous dire laquelle…

Bref, je le savais depuis le début, la tâche était rude et yavait du boulot. Mais là… là !
C’est ma faute, aussi. Depuis que j’ai décrété qu’il y avait embargo sur les DVD de Battlestar Galactica et A la Maison Blanche, on sent que la famine fait rage dans les rangs. J’ai voulu tester sa volonté mais de toute évidence, le petit scarabée n’est pas encore prêt. Il s’est rabattu…
Nan, je peux pas le dire.

Il s’est rabattu sur Mutant X.
C’est la honte ! C’est comme un Jean-Claude Convenant avec un fils cultivé, c’est la fin de tout ! Tout est à refaire ! Je peux pas laisser faire ça, je peux pas le supporter !

Il a voulu regarder le pilote. C’est ma faute, j’ai pas été capable d’en dire du bien. J’ai tenté de retenir derrière mes dents ce que j’en pensais mais au dernier moment, j’ai laissé échapper « enfin, c’est n’importe quoi, en fait ». Malheur à moi. Mais vous avez raison, je l’ai cherché. Et puis après tout, à bien y réfléchir, ç’aurait aussi bien pu lui servir de point de comparaison. Ce n’est pas qu’il ne sache pas reconnaître une excellente série lorsqu’il en voit une, mais une très bien, des fois, il a encore un peu de mal. C’était à des fins pédagogique.

Ça n’a pas raté. Dés les premières scènes de combat dans la ruelle sombre, les rires gras ont fusé, il s’est tapé sur les cuisses, et entre deux gloussements, j’ai distinctement entendu « oh non les pimpins, c’est pas vrai ! ». Et ça, c’est le signal, le signal que c’est foutu, que je suis foutue, que je n’ai qu’à appeler les secours, à me faire rapatrier, à sauter par la fenêtre (au 5e étage, oui-oui) pour échapper au pire. Mais j’étais faite comme un rat. Il en a regardé un second. C’était encore plus nul. Il a voulu regarder le 3e… Il s’est même tapé la visite du studio avec John Shea !

Le problème, c’est que cette série est plus tarte à chaque épisode, et qu’il le sait, en plus, l’animal. C’est bien pour ça qu’il continue. Et chaque seconde de plus qui s’affiche sur le compteur du lecteur DVD est comme un poignard, dans mon cœur. Il fait ça parce qu’il adore regarder des merdes, c’est sa nature, mais je ne peux pas m’empêcher de me dire que c’est juste pour me faire du tort.

Courage. Je n’ai que la première partie de la première saison. Il ne devrait plus y en avoir pour longtemps. Et après, j’enchaîne sur la mini-série de V, pour essayer de stopper ce neurocide. En espérant, dans l’intervalle, ne pas être atteinte…

par

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Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

1 commentaire

  1. Nakayomi dit :

    Hum, il traîne dans le coin ? Nan parce que je voudrais juste signaler que les autres saisons sont sorties en coffret, hein… Tu te rends compte ? (Je dois dire que même moi je n’ai tenu que difficilement la première saison)… Ah là, là, c’est dur l’amour… Il faut faire avec les défauts des autres ! >_

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