Quand le chat n’est pas là

11 janvier 2008 à 15:29

Ya qu’une souris qui danse. Monsieur Patron est parti à 14h42. A 14h43 montre en main, DOM THOM amorçait une approche de son manteau, tout en me parlant de son fils qui voulait s’acheter une voiture mais y avoir renoncé parce que trop cher (je suppose que ça m’intéresse pour qu’elle me tienne au courant de l’avancement du devis de la GMF… non ?).

La progression est lente, mais visible. Un pas. GMF n’arrête pas de me relancer pour le devis auto de mon fils. Un autre pas. Il fait trop froid pour aller bosser à pieds. Un autre pas. Il est fâché avec son père qui lui avait offert une voiture mais l’a reprise. Enfilage du manteau. Ils ne se parlent plus depuis un an à cause de ça. Boutonnage du manteau. Alors il veut s’acheter une voiture pour prouver à son père qu’il n’a pas besoin de lui.

Hop, un pas de côté et ça y est, elle est dans le couloir. Respect, c’était finement joué.

A noter que 10mn plus tard elle m’a appelé en ricanant bêtement, depuis son portable, pour que j’appelle l’une de ses collègues qui est dans l’annuaire interne, pour lui dire que « Mozart est là » et qu’elle descende prendre un café vite fait. Ou une clope. Enfin n’importe quoi pourvu qu’elles puissent ensemble, comme des collégiennes, rire en matant un collègue afublé d’un surnom ridicule certainement dû, si mes souvenirs de collégienne sont exacts, à un certain goût pour la musique classique ou, plus probablement, une tenue trop formelle, voire même rien du tout en commun avec le petit prodige autrichien.

Maintenant je passe donc des coups de fil persos à sa place. On est en progrès constant à mesure que la journée avance.

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