Jamais deux sans toi…t

6 novembre 2008 à 10:35

Toujours plus loin dans l’éducation des masses… aujourd’hui, et après suggestion d’un timide pathologique de ma connaissance… un post La preuve par trois ! Comment ça, « encore ? », mais vous n’allez quand même pas vous plaindre ! C’est dingue ça, soyez donc serviable…

Il ne vous sera pas nécessaire dans ce post de vous farcir tout un tas d’indications sur la série, puisqu’il s’agit de Three’s company et je vous en ai déjà parlé par le passé. Mais si, souvenez-vous… bon, un effort, quand même ! Donc aujourd’hui on va faire light…


Aouch ça doit faire mal ! Dés son entrée en scène, Jack irradie le studio par sa présence… il occupe tout de suite tout l’espace avec ses singeries. Et ici commence l’efficacité de Three’s company ! Pendant tout l’épisode, ce sera difficile de regarder les autres acteurs… c’est vrai aussi que c’est Jack qui a la plus belle robe de chambre, d’un autre côté.
Très vite, les trois futurs colocataires fonctionnent très bien ensemble ; ils partagent immédiatement une complicité amusante qui rend très fluide le moindre de leurs échanges. Ce sera d’ailleurs une force ensuite puisque beaucoup d’épisodes sont basés sur cette amitié qui doit absolument être à toute épreuve pour que les situations et les gags fonctionnent… sans se priver de quelques ambiguités de temps à autres, évidemment !


Aaaah, les Ropers ! Faudra que je prenne le temps de regarder leur spin-off un jour, ça doit valoir son pesant d’or ! D’une part il y a Mrs Roper, ouverte d’esprit, taquine, qui aimerait bien de temps en temps que son tendre époux le soit à son tour… et puis d’autre part, il y a Mr Roper, le grognon, le grincheux, l’empêcheur de s’amuser en rond, tellement old school que même sa femme, il ne la touche pas. Les Ropers ne se contentent pas de servir de prétexte au trio, non, ils ont aussi leurs propres petites intrigues, donnant lieu à des échanges constituées de piques que les Bundy n’auraient pas reniées, parfois même plutôt corsées ! Finalement, Al et Peg n’ont rien inventé, dix ans après !


« On devrait calculer le positif et le négatif… Il est un cuisinier génial… PLUS ! Il ferait une bonne protection pour nous à la maison… PLUS ! Il est vraiment mignon… MOINS !!! » Admirons aussi, quand même, dans cet épisode, le charme de Janet, ah Janet, la brune qui voudrait ne pas compter pour des prunes, qui craque un peu sur Jack mais a la tête sur les épaules, ett surtout un charme fou dont on se demande pourquoi il ne captive pas Jack au premier regard. Pfff, tout ça parce que Chrissy est blonde, quelle misère.
Trois configurations se sont succédées sur le pilote de Three’s company, avant que ces trois acteurs ne soient réunis, et la série achetée. Et il est vrai que les deux filles sont, bon, certes légèrement stéréotypées, avec d’une part la jolie blonde un peu gourdasse, et d’autre part la brune maligne un peu girl next door, mais elles restent quand même très réalistes. C’est souvent que dans un sitcom, les personnages s’avèrent trop démesurés, mais ici ce n’est pas le cas, et ça ajoute encore plus au charme de ce pilote, lui permettant, avec ses gags très visuels, de ne pas être trop « gros », mais juste léger et divertissant.

Vais-je devoir le répéter ? Three’s company, c’est bon, mangez-en ! La série n’a pas vieilli ! Bon, à part pour le papier peint marronnasse, je vous l’accorde. Mais pour le reste, ses personnages restent crédibles de bout en bout, et en nappant tout cela de scènes hilarantes qu’on ne peut pas ne pas apprécier. Sauf si on est Mr Roper, évidemment. Mais personne ne veut être Mr Roper, n’est-ce pas ?

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