Tomodachi no Uta

4 décembre 2008 à 10:29

Je consulte sur Copains d’avant le profil d’une copine de lycée. Ses loisirs d’aujourd’hui ne me surprennent pas. En un peu moins de 10 ans, ils ont évolué de façon plutôt logique.

Ce qui m’amuse, c’est que les Artistes qu’elle écoute… j’ai fondé un site qui en parle. Je me plais à imaginer qu’elle est peut-être déjà venue sur mon site, peut-être même de façon régulière, et qu’elle ne sait pas que je me cache derrière ce pseudo, et l’idée m’amuse beaucoup de me dire qu’en fait nous sommes plus proches qu’elle ne l’imagine (et qu’elle ne m’a jamais laissé l’être, elle qui se protégeait tant).

Je me fais sans doute tout un film, mais la communauté de Jfans francophones n’est pas non plus si étendue.

Ça se trouve elle me lit, et elle ignore qu’à côté de moi, dans l’armoire, il y a encore quelques uns de ses dessins. Et on se croise probablement, comme ça, sur internet, depuis plusieurs années, et je trouve l’idée vraiment amusante. Ça se trouve ça fait même des années qu’elle fait partie des commentateurs réguliers ! C’est amusant comme idée, non ?
Peut-être un peu triste aussi, mais surtout amusante.

Cette simple idée la rapproche de moi, sans que je n’aie à la contacter pour renouer de quelque façon que ce soit. Quelque part, elle écoute infection ou SLAP THAT NAUGHTY BODY.

Combien y a-t-il de chances pour qu’elle s’imagine un jour que j’en fais autant de mon côté ? (enfin, plutôt infection, à choisir, mais bon)

Je n’ai aucune envie de renouer avec la plupart des mes connaissances passées. J’aime voir où ces amis d’il y a 10 ans en sont, ce qu’ils ont fait de leur vie, s’ils ont beaucoup changé… mais je ne vois pas l’intérêt de revenir, justement après tout ce qui s’est passé dans la vie de chacun, et après tous les changements qui se sont produits.
De la même façon que jamais je ne pourrais reprendre le contact avec Rel (même si maintenant ça m’est moins douloureux à envisager qu’il y a quelques années), je préfère laisser toutes ces amitiés passées où elles sont, m’en tenir là, ne pas chercher à raviver quelque chose qui de toutes façons n’existera plus.

Mais quand j’écoute infection, j’y pense quand même un peu, maintenant.

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