La chair est faible… mais abondante

27 août 2009 à 9:21

Ah mes côtes, ah j’ai mal. Oh non, il faut vraiment que je partage ce fou rire, c’est pas possible. Ohlala, j’ai des crampes, c’est atroce ! Allez lady, on se reprend. C’est pas le tout, mais j’ai une mission cette semaine, faire connaître les séries japonaises, et il me faut l’accomplir sans me laisser distraire ! Cela dit, aujourd’hui, je vais vous parler de Shimokita GLORY DAYS, et je pense que je vais avoir toute l’attention du lectorat masculin. Pour cela, nul n’est besoin de vous expliquer le pitch, ou de vous parler de la réalisation, non, je vais aller droit au but : les captures.

Rapidité, efficacité, rentabilité.

Un mot quand même pour ceux qui parviennent à détacher leurs yeux des captures disposées ci-dessus. Les filles et les gays, je suppose.

Depuis bientôt 5 ans que je fais tourner Teruki Paradise, j’ai fiché des centaines (ou peut-même même quelques milliers, mais je n’étais pas seule donc…) de videos que je représente par trois captures, dont il est de notoriété publique que je les choisis soigneusement, voire même tendancieusement, de façon à appuyer ma critique, à souligner mon propos, à donner une vision la moins objective possible du résultat final.
Eh bien sachez que ce n’est absolument pas le cas avec les captures ci-dessus. Shimokita GLORY DAYS est vraiment une série pleine de nichons rebondis et de petites culottes. Dans le genre comédie coquine, ça se pose là, et j’avoue ne jamais avoir vu d’équivalent occidental à ce qui me semble être une spécificité, sinon japonaise, au moins asiatique : être capable de rire (grassement, certes) tout en affriolant vaguement le spectateur. Il est vrai que devant Dante’s Cove on rit aussi, mais c’est pas voulu, et surtout c’est pas assumé puisque fait sous couvert du fantastique…

Pour que les moins lubriques d’entre vous aient un peu de nourriture pour l’esprit, sachez que les jeunes donzelles qu’on voit dans cette série sont moins des comédiennes que des jolis popotins sur pattes.
Au Japon, on appelle ça une gravure idol. Petit cours de civilisation japonaise : la gravure idol pose dans des tenues courtes, son uniforme de prédilection étant le bikini, et son choix d’orientation de carrière va de la pose-mignonne-coquine à complètement-à-poil-en-page-centrale. Les gravure idols sont partout, et surtout dans les magazines, mais aussi dans des photobooks, soit des albums de photos où se succèdent poses lascives et poses de carrément mauvais goût, selon les orientations professionnelles toujours. La gravure idol s’élève en batterie, il y en a plus que les mains ne peuvent toucher ne peuvent compter, aussi est-il normal qu’elles s’essayent à la diversification. De toutes façons, au Japon, on se diversifie presque toujours, les chanteuses sont mannequins à l’occasion, les mannequins sont actrices, les actrices sortent des albums, les gravure idols jouent dans des fictions de seconde zone, les jeunes chanteuses font des photobooks, les actrices de porno sortent des singles, c’est le bordel, tout va bien. Donc ici, le cast est rempli de gravure idols plus ou moins fréquentables (j’adore la fiche de D-addicts qui stipule « merci de ne lister que les films qui ne sont pas pour adultes » XD ), qui sont donc tout-à-fait dans leurs attributions, non, aucun talent pour la comédie n’a été malmené pendant ce tournage. Vous voici éduqués.

Outre ses nymphettes en chaleur qui se tripotent les unes les autres, et qui se pavanent quasi à poil devant le premier venu pour voir à quel point il est salace (zavez de la chance d’être tombées sur un JD-like, mesdemoiselles, complètement empoté et avec des lèvres toutes aussi improbables, d’ailleurs), on trouve dans Shimokita GLORY DAYS ce qu’il faut de musiques bidons, d’effets sonores complètement à la ramasse (miaulements de chattes, soupirs lascifs…), d’intrigues indigentes (j’ai même honte d’appeler ça des intrigues), et alors, le top du top : les filles ont à la fin de l’épisode un « corner » (une rubrique, quoi) où elles présentent une œuvre de littérature tout en se déshabillant devant la caméra. Grandiose.

Désormais, quand on me dira que les séries japonaises, c’est pour les gonzesses, je pourrai brandir Shimokita GLORY DAYS
comme parfait contre-exemple. Pas sûr que ça réhabilitera la réputation de la fiction nippone, mais qu’on ne me dise pas que les dorama c’est rien que des histoires pour faire pleurer dans les chaumières !!! Vous comprenez bien que vraiment, je ne pouvais pas m’empêcher de mentionner un truc pareil ! Évidemment, ça n’est pas la série qui va captiver le public téléphage de nos latitudes, m’enfin admettez que si vous n’aviez pas connu cette série, vous auriez un peu moins souri aujourd’hui !

PS : gloire aux Japonais ! Ce sont les seuls au monde qui, quand ils se glissent dans une maison par effraction, pensent à ôter leurs chaussures avant d’entrer ! C’est vrai, c’est pas parce qu’on veut molester des jeunes filles qu’il faut saloper le plancher…

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Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

3 commentaires

  1. Mikael dit :

    La chute est vraiment comique…

  2. Maxx dit :

    tu peux oser, y a des déjà des fiches sur des séries comme forbidden science ou un drama érotique black dont j’ai oublié le nom

  3. Nakayomi dit :

    Bon, j’ai failli partir en courant à la première image venue… Mais j’ai résisté… J’ai bien fait, je me suis bien marré en fait. D’ailleurs, ça vaut plus pour le petit cours de civilisation japonaise que pour la promotion du drama !
    J’aime le petit PS… Extraordinaire ! ^_^;

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