L’estampe

19 octobre 2009 à 22:05

Ah, mes amis, quels weekend téléphagique ! Il faut que je vous raconte !
Non, attendez, je vais faire mieux que ça : je vais vous proposer de découvrir les différentes séries que j’ai explorées ce weekend, un post à la fois.

Depuis mon dimanche aux 8 pilotes, je prends goût aux weekends de découverte, je l’avoue. Et plus encore lorsque je tombe sur une série comme Mousou Shimai, dont vous trouverez à toutes fins utiles un résumé ici.
Mais les faits, bon, ce n’est pas le principal. Mousou Shimai recèle bien des trésors, et c’est d’eux dont je vais parler.

D’abord, la présence de Michiko Kichise y est, mon Dieu, il n’y a simplement pas de mot : à chacune de ses apparitions, on se demande s’il y a jamais eu femme plus belle de par le monde. Cheveux courts, cheveux longs, look passe-partout ou style ancien, tout lui va et c’est un ravissement sans nom. Et comme un épisode sur trois lui est consacré, le délice est d’une volupté sans fin. Je pourrais devenir lesbienne pour une femme telle que Michiko. Dans BOSS, elle était jolie, mais dans Mousou Shimai, elle est sublime. C’est à cause d’elle qu’on tombe amoureux de la série au premier regard.

Mais Mousou Shimai ne s’arrête pas à la beauté de cette actrice (et au charme plus relatif de ses deux compagnes), ou plutôt ne s’en contente pas, mettant en images une des séries les plus élégantes que j’aie jamais vu le Japon nous offrir. Couleurs, éclairages, angles… il y a une vraie recherche. Une vraie beauté irradie de la plupart des scènes, tout en restant apaisant. Il ne s’agit pas de nous en mettre plein les yeux, seulement de nous charmer avec simplicité et raffinement.

Sans compter la trame-même de la série : écrite comme un thriller parfois oppressant, toujours intrigant, et tournée comme un film érotique, la série jongle avec les genres avec brio. Ce qui est magnifique, en fait, c’est qu’il n’y a pas la moindre gratuité. Certes, le secret du père est un peu le prétexte qui donne à découvrir une collection d’histoires sensuelles (pas nécessairement sexuelles d’ailleurs), mais aucune d’entre elle n’est artificiellement plaquée. Si l’histoire d’un épisode, ou son personnage, ne s’y prête pas, alors il n’y aura qu’un peu de désir frustré, un baiser qui ne va pas plus loin, une épaule nue plein de promesses que le corps ne tiendra jamais, et ça suffit amplement à explorer les passions féminines de nos sœurs, et de toutes les femmes qui s’incarnent en elles.

Et puis, il ressort de Mousou Shimai un autre charme, plus discret, un bruissement, à peine, quelque chose de très rarement une série parvient à insuffler : l’amour de la littérature. Certaines séries de talent parviennent à avoir la beauté magnétique de tableaux peints délicatement, mais Mousou Shimai a choisi de faire plus fou encore, nous (re)donner le goût de la lecture, des vieux textes, des présents qui se sont écrits dans le passé. On regarde Mousou Shimai, et on a envie, nous aussi, d’ouvrir un ouvrage lourd, de le sentir peser sur ses genoux, de caresser le grain du papier en tournant les pages, de s’imprégner de l’odeur des mots qui attendent d’être lus depuis des années, et qui surgissent soudain de la page pour prendre vie. Oui, en plus d’être l’une des séries les plus lascives qu’il m’ait été donné de voir, Mousou Shimai donne envie de lire, de découvrir des histoires et de s’y reconnaître, de faire parler les lettres d’avant pour révéler ce que l’on a en soi.

Une série qui à la fois trouble les sens et ravit le téléphage gourmand ? Avouez qu’il y a de quoi tomber amoureux…

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Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

3 commentaires

  1. tokay dit :

    gourmandise

    le teasing est tellement bien fait, qu’on a presque peur d’être déçu par la réalité.

    chapeau ! Lady.

  2. Livia dit :

    Effectivement, pour du teasing, c’est du teasing !

    J’en annulerais presque ma soirée programmée ce soir pour pouvoir rester à la maison et découvrir ce joyau ! Mais tokay a bien raison : après avir lu de telles louanges, j’ose à peine y jeter un oeil tant la magie de la critique paraît sublimer le drama sous ta plume !

  3. mabo dit :

    Ouh sympa ça m’intrigue!

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