Double standard

10 août 2010 à 6:47

Depuis que j’ai commencé à m’intéresser à la culture nippone, pleinement consciente que j’étais déjà largement imprégnée de culture américaine, j’ai toujours pensé que ces deux passions, l’une en Amérique et l’autre en Asie, reflétaient deux parties de ma personnalité qui avaient besoin à part égale de s’exprimer et se divertir. Il y a eu de nombreuses phases de ma vie en déséquilibre entre les deux, mais je pense que quoi qu’il arrive, même quand j’opère une bascule, je reviens toujours à ce besoin d’avoir un peu de chaque monde.

Mais non seulement ces deux parties de ma personnalité ont des envies différentes, notamment en termes de fiction puisque je vais me borner à ce sujet dans ces colonnes, mais elles ont aussi des échelles de valeur différentes.

Du coup, même si c’est bien involontaire, je me retrouve à ne pas traiter de la même façon une série japonaise d’une série américaine, pour reprendre les deux nationalités que je côtoie le plus souvent. Alors, pour illustrer cette schizophrénie téléphagique, voici donc un petit comparatif des réactions variables que je peux avoir devant des évènements pourtant similaires sur le papier. Un post dans lequel, à n’en pas douter, vous serez au moins, ohlà, trois, ou peut-être quatre à vous reconnaître… cette dichotomie n’existant certainement pas dans les mêmes proportions quand on se contente de séries américaines et britanniques, par exemple.

Au Japon, c’est en ce moment la période des projets (période redoutable s’il en est, où je crains toujours de faire des news sur SL de peur qu’elles soient fusillées sur place), et en Corée, la période des projets, c’est pour ainsi dire toute l’année. Alors des annonces de castings, c’est tous les quatre matins, en gros. Je disais récemment que les actrices japonaises m’indiffèrent souvent, et ce n’est pas différent pour leurs homologues masculins, ou pour le même population de l’autre côté de la Mer du Japon. En gros, en-dehors de Yuuki Amami (GOLD), Miki Maya (actuellement dans Mioka), Michiko Kichise (Mousou Shimai, que peut-être certains d’entre vous ont vu… l’appel est lancé) et, oh, yen a peut-être une quatrième mais là j’ai pas de nom en tête, je me bats l’œil de façon mortelle de savoir qui a décroché un rôle ici ou là. On peut bien caster qui on veut, ça ne fait pas grande différence pour moi en amont. Attention, je ne dis pas que les acteurs japonais se valent, ni qu’ils sont interchangeables, ou quoi que ce soit. Simplement en général, je juge plutôt sur pièce. Je ne me réjouis pas à l’avance. Savoir qu’untel a décroché un rôle, bon, ça ne provoque pas chez moi un torrent de pensée, même pas un « nan, mais elle est nulle, pourquoi elle ? ». En Corée, je suis bien obligée d’avouer que c’est pire, parce que non seulement je ne retiens pas leurs noms mais je dépense beaucoup d’énergie à oublier les visages aussi (le passage quasi-systématique au scalpel aidant). Je fais un bloquage total sur les noms coréens de toute façon, et j’ai décidé de ne pas livrer cette bataille, je triche : je vais voir les fiches à chaque fois pour savoir qui a joué dans quoi. Vraiment, les castings des séries asiatiques peuvent difficilement m’être plus indifférents. A contrario, j’ai presque toujours une opinion sur tel ou tel acteur qui est annoncé dans une série (bien que les news casting pour une simple apparition en guest aient tendance à m’agacer), parce que je me souviens de leur parcours probablement. Mais bon, ça s’explique peut-être aussi par une question d’ancienneté, 15 ans dans la fiction américaine contre un peu moins de 5 dans la fiction asiatique, on en reparle dans quelques années, ça aura peut-être évolué.

C’est pas la taille qui compte, c’est le temps pendant lequel on peut s’en servir. Mais il s’avère que le nombre d’une saison, pour une série américaine, me semble souvent devoir tendre vers le maximum. En fait, je considère qu’au-delà d’une dizaine de saisons, une chaîne doit à une série de continuer à la renouveler quoi qu’il arrive (sauf dans le cas des Experts Buenos Aires, mais on reparle de ça dans un post ultérieur). A partir d’une certaine durée, le renouvellement d’une institution sonne comme une évidence, ça ne devrait même pas se discuter. A l’inverse, une série asiatique qui joue les prolongations, c’est toujours un peu suspect, même si ce n’est que pour quelques épisodes. Concrètement, demain on m’annonce une saison 2 pour Aishiteru ~Kaiyou~, je pense que je fais salement la tronche. Fort heureusement, les séries asiatiques que je préfère se prêtent peu aux renouvellements. Exception faite du cas IRIS et Athena, je jugerai devant l’écran, on verra bien…

Si d’une façon générale, et comme je le disais hier, les séries policières m’insupportent au plus haut point, de sorte que je vomis tout ce qui porte un badge de près ou de loin (et avec le temps, cette overdose s’applique également aux marshalls et autres agents du FBI), en revanche, en Asie, je parviens quand même à regarder quelques séries sans trop sourciller. Comparativement, ça me demande 3 fois moins de volonté de me mettre devant le pilote d’Unubore Deka que devant celui de The Good Guys. Je passe peut-être à côté de quelque chose mais ça me semble tellement plus vite gavant en Occident. C’est peut-être parce que, si la proportion de flicaille est élevée dans les deux camps, elle reste cependant stable en Asie où on n’en fait pas des orgies, alors qu’en Occident, si CBS s’écoutait, je suis sûre qu’il y en aurait encore plus chaque saison alors qu’on ne parvient même pas à se débarrasser de celles qui sont à l’antenne ; il y a un vrai problème de contrôle de la population de volaille sur les écrans américains. Mais pour être honnête, je n’ai même pas encore vu de série policière coréenne. C’est pour tout ça que j’accueille les séries policières asiatiques avec plus de clémence. Même si ça ne veut pas dire que je me les tape toutes, évidemment (toujours pas vu Hanchou par exemple).

Une série japonaise fait un générique ? Je suis contente. Je le découpe. Parfois j’en tombe amoureuse (récemment, celui de Joker, suivez l’tag, m’a beaucoup plu, par exemple). Mais s’il n’y en a pas, je ne vais pas me rendre malade pour si peu. En revanche, qu’une série américaine daigne proposer un truc de 10 secondes, et la foudre va s’abattre sur elle. Mes voisins m’entendent régulièrement m’écrier avec colère « et le générique ? non, il est en option le générique ? » et autres récriminations rageuses. Une série asiatique avec un générique, c’est bien, une série américaine avec un générique, c’est indispensable.
Deux poids, deux mesures.

Il y en a probablement d’autres, que j’oublie ou que je n’ai pas expérimentés. Et vous, amis amateurs de séries asiatiques, expérimentez-vous ce genre de réaction à double vitesse, et dans quels cas ?

par

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6 commentaires

  1. Eclair dit :

    Ce que tu dis est très juste. On a pas du tout la même tolérance selon que loin regarde une série asiatique ou américaine.

    J’en rajouterai :

    – du côté américain, je ne supporte pas les longueurs (HBO style).

    – alors que du côté coréen, j’aime parfois quand la série prend son temps et permet aux personnages de « mûrir dans ma tête » .

    En ce qui concerne la reconnaissance des acteurs américains et asiatiques, ça dépend en effet de l’investissement que l’on fait. Plus tu en vois, plus tu en reconnais. D’ailleurs très souvent dans les séries coréennes, les rôles de père et mère sont tenus par le même groupe d’acteurs. J’ai plus de mal avec les jeunots a fortiori s’ils viennent du monde de la kpop.
    Et si tu regardes quelques films coréens, tu verras vite les grands noms (la plupart des acteurs coréens jouent au cinéma et à la télé). J’en ai fait une petite liste sur mon blog, que je compte étoffer d’ailleurs. (Mais pas trop sinon ça ne serait plus utile).

    Pour moi, clairement, le casting joue beaucoup dans une série coréenne. J’en ai fait les frais avec Dal Ja’s Spring, dernièrement (j’arrive pas à m’attacher à l’actrice Chae Rim, alors que la série est pourtant agréable à suivre, du coup j’ai abandonné).

    Pour les séries japonaises, bien que j’en regarde aussi, bizarrement j’ai plus de mal. Bien sûr je reconnais quelques noms évidemment (Watabe Atsuro, Eita, Abe Hiroshi, Ueno Juri, Ueto Aya , Ayase Haruka, …). Mais faut pas trop m’en demander non plus sans l’aide de Google.

  2. Livia dit :

    Je me retrouve dans bien des caractéristiques que tu décris. C’est vrai que l’on aura tendance à ne pas avoir la même grille de lecture suivant les pays. D’une part parce que la culture rend la fiction, son « cahier des charges » différents ; d’autre part aussi, parce que cela fait plus ou moins de temps qu’on explore tel ou tel pays, l’expérience télévisuelle est différente, les réflexes aussi… Nos attentes sont différentes, on s’ajuste sans même en avoir vraiment conscience. Au-delà du côté un brin schizophrène, j’ai l’impression que ça vivifie aussi la téléphagie, cela permet de redistribuer les cartes, d’opérer des ruptures dans nos programmes. Bref, c’est une richesse qui, en plus, ouvre un peu notre esprit à d’autres standards.

    Dans les caractéristiques de ma schizophrénie personnelle, un des éléments qui change radicalement suivant les pays, c’est mon rapport aux romances.

    J’ai toujours -de tous temps- eu en horreur les séries « romantiques », les histoires amoureuses que l’on nous glissait en principal, ou en secondaire. Jamais je ne regardais une série pour cela ; et j’ai toujours été d’une insensibilité froide, n’ayant jamais trop compris le phénomène « shippers ». En général, tout cela me paraissait « nian-nian »/ennuyeux.

    Et puis, un jour, je me suis installée devant la télévision coréenne. Et là, contre toute attente scientifique, j’ai découvert que j’avais un coeur ; et même un côté fleur bleu auquel n’avaient jamais parlé les séries occidentales en une décennie de téléphagie. Il y a une innocence émotionnelle étrange et diffuse dans les séries coréennes, qui sait me toucher comme aucune autre.
    C’est ainsi que des scènes qui me paraîtraient longues/ridicules/niaises dans les séries occidentales me semblent intenses/authentiques/touchantes dans les séries coréennes. Schizophrènie téléphagique.

    Sinon, en ce qui concerne le casting, par rapport à toi, j’avoue que je me fidélise plus facilement aux coréens qu’aux japonais (peut-être dû à la fibre émotionnelle touchée ci-dessus expliquée). Je repère et coche certains noms d’acteurs(-rices) que je vais suivre avec plus d’attention… Je remonte et explore les filmographies. Bref j’en suis à la genèse de me former un petit réseau (dans quelques années sans doute). Donc il n’y a pas de différence, ce sont des réflexes qui s’étendent à toutes les nationalités ; je crois que j’en ai besoin pour me créer une certaine familiarité avec les productions de ce pays (là où c’est le plus poussé, pour moi, c’est l’Angleterre, sans doute parce que l’échelle est plus petite ; mais c’est aussi ce que j’adore, cet aspect « microcosme » avec l’impression que les acteurs font vraiment partie du paysage téléphagique en apportant leur personnalité, leur jeu -il faut dire que j’ai beaucoup d’affinité avec leur façon de jouer, les accents, etc. Ce sont les seuls à réellement savoir me marquer.).

    En Asie, pour les noms, c’est une catastrophe en Corée comme au Japon. Mais il faut bien savoir qu’à l’origine, même en Occident, je retiens rarement visage+nom ; donc, en Asie, c’est juste pire et c’est un travail de longue haleine. D’autant que le caractère bref d’un drama a certes ses avantages ; mais la conséquence, c’est que c’est plus que rare que je retienne la tête d’un acteur secondaire (le duo/trio/voire quatuor central, généralement oui, mais ça ira rarement plus loin, du moins lors du premier contact). La seule série coréenne dont je repère désormais des membres du casting jusqu’au plus petit rôle secondaire, dans tous les autres kdramas que je visionne, c’est… Jumong… because : ses 81 épisodes.
    Mais je pense que c’est le facteur temps qui demeure le plus important dans cet aspect-là.

  3. Nakayomi dit :

    Dans les grandes largeurs, je suis effectivement d’accord avec ce qui est dit. Mais comme le souligne Livia, ça paraît normal (de la même manière que je n’attends pas la même chose d’une série française qu’américaine par exemple, même si le côté schizo est peut-être moins creusé).

    Concernant les génériques chez nos amis japonais, ils compensent parfois avec le générique de fin (bon, pas toujours, hein, mais après tout, c’est mieux que rien). C’est vrai que je râlerai plus facilement sur l’absence de véritable générique pour les séries US qu’asiatiques.

    Point de vue nom, j’ai aussi un peu de mal à tout retenir (mais déjà aussi pour les acteurs américains…). Le cast n’est pas un point essentiel pour moi au Japon non plus. Ca va plus être le pitch, l’histoire. Après, il y a quelques exceptions (comme euh… attend… Bah Tetsuji Tamayama ! Je crois que c’est le seul dont je regarde régulièrement la filmo pour voir si je peux trouver une oeuvre avec lui… Pour le reste, même ceux que j’aime bien comme Miki Maya, c’est plus « oh tiens, elle joue dedans ? Tant mieux »).

    De manière générale, j’suis pas très fan des suites aux séries asiatiques non plus (j’aime leur côté éphémère et définitif pour le coup). Je pense aussi qu’il y a certaines choses qui passent mieux au Japon qu’aux USA (certains traitement totalement loufoques qu’on fustigerait sûrement et qui passent par, on ne sait quel miracle, très bien avec nos amis Japonais).

  4. Eclair dit :

    « Et puis, un jour, je me suis installée devant la télévision coréenne. Et là, contre toute attente scientifique, j’ai découvert que j’avais un coeur ; et même un côté fleur bleu auquel n’avaient jamais parlé les séries occidentales en une décennie de téléphagie. Il y a une innocence émotionnelle étrange et diffuse dans les séries coréennes, qui sait me toucher comme aucune autre. »

    Ça c’est une déclaration d’amour !

  5. Wax dit :

    Je n’ai pas énormément de points de comparaison possibles avec, on va dire, les séries occidentales mais je sais que je ne réagis pas ou que je n’ai pas forcément les mêmes attentes/mêmes réactions si la série est taïwanaise, coréenne, japonaise ou chinoise.

    Par exemple, j’accepte certains effets visuels ou audio utilisés par les taïwanais (pas dans toutes les séries, le plus souvent dans les séries pour ado ou les wuxia modernisés) comme les pleurs façon personnage de dessin animé ou les éclairs alors que je n’aimerais sûrement pas ça dans une série coréenne.

    Après, il y a les adaptations que je regarde d’un oeil… sceptique. Quand je lis que « It started with a kiss » va être adaptée par Group Eight qui a déjà produit Hana Yori Dango ( Boys over flowers ), j’ai l’impression qu’il y a une tendance au recyclage facile. Un jour, ils finiront bien par faire une version coréenne de Hana Kimi. Enfin il y a des choses comme ça qui me laissent perplexe. Je trouve ça risqué de la part des sociétés de production (même si c’est surement très rentable). Je sais que lors d’un visionnage, je serais plus sévère avec telle ou telle version. Je vais me retrouver enthousiasmée par une adaptation alors que j’aurai été incapable de finir l’autre.

    Quant aux suites, à part 3 exceptions, j’évite de regarder. J’espère toujours une évolution psychologique qui n’arrive pas ou alors quand la S2 arrive à sa fin, ce qui est terriblement frustrant. Mais les séries trop/très longues me font le même effet. À ce niveau-là, je réagis pareil, peu importe le pays d’origine de la série.

    Question casting, j’ai fini sans le faire exprès par avoir des « chouchous » que j’aime bien retrouver comme Rainie Yang, Tetsuji Tamayama, Ichihara Hayato, Lee Byung-Hun etc. Mais en les suivant, j’ai l’impression que certains rôles leur collent à la peau. Ça me fait surtout ça avec les japonais. Toutefois je me rends compte que je retiens surtout les noms par habitude et si pour les séries japonaises, certains me font de l’effet – et que j’espère une bonne surprise -, je n’ai pas la même réaction en ce qui concerne les coréennes ou taïwanaises. Je suis rarement les séries coréennes à cause du casting. Je suis moins « attachée », si je puis dire. Après pour les taïwanaises, j’ai remarqué qu’on retrouvait très souvent les mêmes visages, alors au bout d’un moment, on les suit sans le vouloir.

    Si je regarde un peu de tout, pour les chinoises, je prête encore plus attention au genre de la série. Souvent, je me dis « Encore un wuxia, wai…. ». J’aime ça mais parfois trop, c’est vraiment trop ( et puis les histoires d’amour ou les adaptations comme Prince Of Tennis, ça va un temps aussi ). En plus, ils ont des auteurs géniaux -même s’ils sont émigrés- comme Qiu Xiaolong dont ils pourraient adapter les nouvelles pour faire des séries policières extras, mais l’ombre de la censure doit être toute proche.

    Question générique, c’est rare qu’un générique coréen me marque par contre les musiques qui seront utilisées au cours de l’épisode, si. Ce sera l’inverse pour les jap et pour les autres, c’est totalement imprévisible. Et honnêtement vu la longueur de certains épisodes, l’absence de générique ne me gênerait pas plus ça.

    En fait, j’attends beaucoup de la part des coréennes et japonaises en terme qualité alors que je demande juste d’être surprise par les chinoises et les taïwanaises. Même si c’est bancal, expérimental, je m’en fiche du moment, qu’ils osent.

  6. Saru dit :

    Très bonne question ! Et je vais faire une réponse minable… J’ai l’impression que je ne suis pas concernée par la schizophrénie téléphagique. Ce n’est peut-être qu’une impression…

    – tout comme les noms des acteurs américains/britanniques, etc. j’arrive sans trop de problème à mémoriser les noms des acteurs coréens, japonais, ou même taïwanais et, c’est d’ailleurs sûrement lié, c’est souvent un acteur qui me fait regarder un projet. Partant du principe qu’un pitch de départ, ça ne vaut rien, il n’y a que la façon dont c’est traité qui vaut quelque chose… donc un acteur que j’aime bien est une façon comme une autre de choisir une série.

    – la durée. Je suis assez fan des séries courtes, à l’anglaise et à l’asiatique, mais je regarde ce qu’on me donne. Je ne pourrais que me réjouir si on donnait une suite à Prosecutor Princess, tout en craignant que ça détruise complètement la série, forcément. Mais j’ai les mêmes peurs à chaque nouvelle saison de Doctor Who ou autre…

    – les genres. Un peu comme ce que je disais à propos du pitch… je m’en fous du genre, c’est la façon dont ça sera traité qui m’intéresse.
    – ah, il y a peut-être un truc sur les génériques : habituée qu’il n’y en ait pas chez les Coréens, je suis un peu déçue quand il n’y a qu’un titrage dans une série américaine… mais je me dis « dommage » et après je me dis qu’au moins je n’aurais pas à le zapper à chaque épisode…

    Ah si, peut-être (et attention je vais faire ressortir mon côté sériephile le moins reluisant !) que chez les Asiatiques, j’ai tendance à attendre un peu plus de eye candy : c’est que par habitude, dans les séries que je regarde du moins, il y a ces éphèbes qui sortent du moule « idol » et qui sont faits pour être magnifiques alors que dans nos séries occidentales, ils sont peut-être un peu plus « normaux » niveau beauté… je sais pas… j’y re-réfléchis et je te dis ! (Il y avait l’option « je réfléchis avant de poster un commentaire » mais j’écris mieux dans la spontanéité !^^)

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