The Telephsage Experiment : la peur du vide

9 octobre 2010 à 23:54

Le problème, c’est que, si j’ai fait des provisions, il y a dans le lot une bonne partie de ces gigas qui correspondent à des intégrales de séries que j’ai déjà vues et qui se refusent à sortir en DVD. En d’autres termes, mes amis, l’heure est grave : je commence à manquer de munitions.

C’était à prévoir, sous un certain angle, mais je m’en croyais démunie du moment que le défi « stop à la cagoule » ne durerait qu’une semaine. Mais déjà, la nuit dernière, les ennuis ont commencé quand j’ai dû me résoudre à regarder le premier épisode de la pitoyablement banale Undercover. Sauf que je n’avais pas encore touché le fond : aujourd’hui, je me suis retrouvée devant un écran vide, désespérément vide.
Résistant à la tentation d’aller trouver sur le Mal de quoi me sustenter, j’ai essayé de le prendre avec philosophie. Je ne vous cache pas que les résultats sont mitigés : j’ai fini par me refaire deux vieux épisodes des Craquantes, à me refaire le troisième épisode de Raising Hope que je ne connais pas encore par cœur, ce genre de choses, et force est de constater que, lorsqu’on sait qu’il existe des inédits de séries qu’on suit, quelque part dans la nature, et qu’on ne les verra pas (ou, du moins, pas dans l’immédiat), la philosophie passe allègrement par la fenêtre.

Alors j’écume mes pelotes de laine, l’air pas convaincue, j’ai l’impression d’avoir déjà tout vu cent fois (ce qui, vu mon âge et la durée de chaque épisode, me semble mathématiquement impossible), rien ne me fait envie, je n’ai en tête que les inédits, et côté inédits c’est le néant. Et c’est ça qui fait peur (à l’échelle téléphagique, naturellement) : mon cerveau est tellement obsédé par ces nouveautés qui sont disponibles sur les sites de cagoulage, que j’en suis arrivée au stade où je ne me rappelle même pas de ce qui existe en-dehors de ces séries-là. Alors que, comme tout téléphage le sait, même dans ce qu’on a à la maison, on n’a jamais vraiment TOUT regardé, soyons honnêtes. Ça, c’est un truc de télambda, et encore.
Il va vraisemblablement falloir s’habituer à cette sensation de vide, j’en ai peur… le défi dure encore quelques jours et ce serait trop bête de lâcher.

Pour l’instant, je n’arrive même pas à aller jeter un œil sur mes sites de cagoulage préféré pour voir ce que je loupe. Je ne m’en sens pas la force. Mais surtout, je commence à me dire qu’une semaine, c’est plus long que prévu. Épuiser ses ressources en trois jours, ce n’est vraiment pas bon signe.

Mais bon, ce n’est qu’une expérience d’une semaine, après tout, ça va aller, hein ?

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2 commentaires

  1. Nakayomi dit :

    C’est toujours ce qu’on peut pas avoir qui obsède, c’est quand même bizarre… (Alors que oui, je confirme, on n’a jamais toujours tout vu dans ce qu’on possède… Ou alors je suis le deuxième cas exceptionnel, mais je me refuse d’y croire ! )

    Sans vouloir être démoralisateur, c’était pas encore vraiment la moitié du défi qui était passé en plus ! Tu n’as quand même pas bien étudié ton planning pour tenir le coup…
    Allez hop, on se motive pour voir des trucs que tu as et qui ne te disaient rien jusqu’à maintenant… C’est l’occasion ou jamais…

    (J’ai ton prochain défi pour l’année prochaine : ne te contenter pendant une semaine que de ce qui passe à la télé ! A mon avis, ce sera encore bien plus cruel !! )

  2. Nephthys dit :

    C’est tjs ce que l’on ne peut pas avoir qui nous donne envie… C’est dans la nature humaine je crois !

    Cela dit, je comprends ce sentiment… Des fois j’ai tellement de trucs à regarder que je ne sais plus où donner de la tête et les inédits l’emportent haut la main !

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