Le Dr Spock peut se rhabiller

14 novembre 2011 à 20:52

J’ai ptet des siècles de retard quand je le fais, mais je tiens toujours mes promesses. Et en l’occurrence j’avais promis sur Twitter que si vous trouviez le titre de la vieille comédie que je m’envoie en ce moment, je vous posterais le pilote, et bah voilà, 12 épisodes plus tard je concrétise.
En l’occurrence, cette comédie, c’est le Cosby Show, l’une des comédies que vous avez forcément vues si vous êtes un enfant des années 80 et que vous aussi vous avez biberonné du M6 soir et matin, ou, pour être plus exacte, soir et midi, ce qui était mon cas dés que je parvenais à atteindre la télévision.
Alors hop ! Retour des posts La preuve par trois avec le pilote en question !


Le pilote commençait pourtant bien mal. Je ne pense pas avoir déjà vu le pilote (mais quand on est encore une téléphage haute comme trois pommes, on enregistre moins bien ce genre de choses) mais je gardais de la série, globalement, un plutôt bon souvenir. Et là, après une scènes entre Clair et les enfants, on voit débarquer Cosby qui se met à danser, et si vous êtes un enfant des années 80 vous savez combien regarder Cosby en train de danser est une expérience particulière, et la scène s’arrête à ça. On ignore pour quelle raison on entend des rires à cet instant. Et ça fait presque 3 minutes qu’on est là. Et je suis consciente qu’en vous disant ça, je ne vous donne pas envie de cliquer sur le petit icône en bas de post. Mais après, ça s’arrange, fort heureusement. Libéré du besoin de faire le clown, Cosby se retrouve face au mari d’une patiente, et là, il est véritablement drôle. La morale de cette histoire, c’est qu’il faut impérativement empêcher Cosby de faire de la comédie physique, au profit d’anecdotes parce que dés qu’il raconte des anecdotes, on reconnait son style, son humour, et ça fonctionne à fond. Cette note étant prise, on peut poursuivre.


Pour moi qui suis en ce moment Reed between the Lines, c’est à la fois un plaisir et un choc que de retrouver Malcolm Jamal Warner dans cet EXCELLENTISSIME tête-à-tête avec Cosby. Essayer de donner à Theo un embryon de sens des réalités a toujours fait partie de mes meilleurs souvenirs de la série (la vérité c’est que j’essaye désespérément de me rappeler dans quel épisode il rêve que Cliff et Clair lui font payer un loyer et le traitent comme un étranger, parce que quand je l’avais vu cet épisode m’avait beaucoup marquée), et là j’étais vraiment à la fête. Cliff est le type de paternel qui, tout en étant sympa et marrant, va toujours essayer d’avoir raison pour pouvoir parvenir à ses fins éducatives. On le voit bien avec l’affaire du salaire : Theo pense que plus tard, son salaire sera de 3000$ par semaine, Cliff ne bronche pas et poursuit sa démonstration avec brio quand même.


Rassurez-vous, il n’y en aura pas que pour Theo. Ce pilote est l’occasion de retrouver les 3 autres enfants Huxtable (dans ce pilote, il n’y a en effet que 4 enfants, et Clair est une femme au foyer ; ce sera rectifié dés le 2e épisode), à savoir la délicieuse Rudy dont le rire enfantin est des plus adorables, la sassy Vanessa, dont l’accent en VO lui donne une personnalité à la fois plus chiante et plus impressionnante, et enfin Denise, l’adolescente un peu délurée (toutes proportions gardées), qui auront chacune, à leur façon, l’occasion de briller un instant ou un peu plus, notamment en faisant tourner leur père en bourrique chacune son tour alors qu’il tente déjà de gérer le cas Theo.

Il se dégage de ce pilote une énorme bouffée de nostalgie. Peu de séries arrivent si bien à nous replonger dans les années 80, et personnellement je ne saurais que trop recommander le visionnage de ce pilote à ceux qui ne les ont pas connues. Pourtant, en-dehors de la scène d’introduction, on s’apercevra bien vite que la série n’a pas vieilli sur le plan de l’humour, et qu’elle possède toujours cette malice qui lui permet d’être regardée à la fois par les parents et par les enfants. Une qualité devenue bien rare pour la plupart des comédies du moment, comme j’ai déjà pu vous le dire, et personnellement je me régale de chacun des épisodes que j’ai pu regarder depuis, à la faveur d’un trou téléphagique dans mon planning.
Je ne sais pas encore si j’irai jusqu’au bout des 200 épisodes du Cosby Show, pour cette fois je ne me suis pas lancée avec l’idée d’aller au bout de l’intégrale et j’attends de voir venir, mais en attendant que je me décide, je prends énormément de bon temps. Je vous en souhaite tout autant devant ce pilote.

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3 commentaires

  1. Mosca dit :

    Rhaaa, que de souvenirs (j’ai même offert les deux premiers coffrets dvds à mes parents). J’aimais beaucoup le générique. Après, j’ai vu tout ça toute petite donc je ne m’en rappelle pas bien. Il faudrait que je m’y remette… un jour.

  2. Scarlatiine dit :

    Ah, la scène entre Cliff et Theo, je m’en souviens ! J’adore la chute ^^

    Comme je te l’ai dit sur Twitter, je ne sais pas si Bill Cosby me fera autant rire en VO qu’en VF (et Dieu sait qu’il m’a fait mourir de rire à l’époque M6 ), mais bien entendu, je vais tenter le coup, eh !

  3. Eclair dit :

    Allez, je peux bien le confesser maintenant, j’ai suivi la famille Huxtable avec bonheur pendant mon adolescence. Je me rappelle encore, je me dépêchais de manger pour filer regarder la série (et ça a posé des problèmes avec mes parents qui ne comprenaient pas ce comportement). J’étais accroc, j’adorais voir la série évoluer, et surtout les génériques. Je me souviens des différents génériques présentant la famille…

    C’était aussi l’époque où on se mettait à idéaliser ses rapports envers sa famille avec ce qu’on voyait à l’écran. Je me disais : moi je veux une famille comme ça plus tard…

    Si ma mémoire est bonne, dans les premiers épisodes on a l' »enterrement » du poisson rouge. J’ai bon ?
    Bill Cosby avait un don pour la comédie gestuelle également, je me rappelle ses mimiques, ses yeux écarquillés.
    Cosby Show c’était une vraie comédie familiale, comme tu le soulignes, et ça on n’en fait plus. Trop ringard sans doute pour les cyniques.

    A l’époque de son édition en DVD je m’étais interrogé sur un éventuel achat, mais je crois que j’avais surtout peur de ne plus rire aux éclats comme à l’époque. La nostalgie a tendance à embellir les choses.

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