[#Ozmarathon] 1×01, plongée en Enfer

13 décembre 2011 à 23:09

Première étape de notre marathon : le pilote, évidemment. Outre le fait que c’est le lancement d’un défi de 56 épisodes, c’est évidemment, pour la pilotovore que je suis, un passage déterminant de notre périple.
Si vous avez envie de rejoindre notre marathon, il est d’ailleurs encore temps de vous y mettre et, comme Whisper qui est SBF (sans blog fixe), de commenter les posts de la rubrique Plus on est de fous au fur et à mesure de leur publication, pour participer à notre voyage au bout de l’Enfer. Ce sera sans doute moins douloureux si on emprunte le chemin à plusieurs et au même rythme !

Oz. On a beau avoir déjà vu des épisodes de la série (un bon paquet dans mon cas, à vrai dire, mais hélas pas tous, pas encore), on a beau connaître la « légende », l’aura incroyable qui entoure la série, on a beau avoir conservé le souvenir de son excellence… on oublie à quel point la série est incroyable tout de même.
Je me souvenais de ce pilote, que j’ai déjà vu une demi-douzaine de fois, certes pas depuis deux ou peut-être trois ans mais tout de même, et pourtant je l’ai redécouvert dans le cadre de notre marathon, et ça a été une claque.
Je ressors de ce visionnage avec une sensation d’étouffement que j’avais oubliée, au point que pour un peu j’aurais envie de me recroqueviller dans un coin de la pièce et me balancer lentement en attendant que ça passe. Parce qu’outre l’excellence, certaine, dés ce premier épisode, de la série, je me réhabitue lentement à son ambiance, à respirer l’air vicié qui tourne en circuit fermé dans ses cellules, et j’avais oublié la sensation qui en résulte.
En 53 minutes, le pilote d’Oz vous rappelle ce qu’est l’humilité. Parce que l’écriture est intense, et couvre en une heure à peine une variété incroyable non seulement de personnages mais aussi de situations, et donc autant de thèmes. Parce que la musique, ou plutôt l’accompagnement sonore, avec ces cuivres qui s’étranglent et ce râle étouffé, sortent totalement des sentiers battus. Parce que les performances sont instantanément pétrifiantes. Comment j’ai pu ressortir indemne de mes visionnages précédents de la série, au point de serrer les mâchoires et les poings comme aujourd’hui ?

Le pilote n’est pourtant pas exempt de défauts, comme tous les pilotes, et même celui d’Oz ne pouvait faire exception : certains passages semblent presque chorégraphiés tant ils manquent de naturel, par exemple, et à l’occasion, un dialogue ou deux a l’air un peu artificiel. Cela donne un aspect parfois irréel à l’épisode, presque comme dans un comic book. Mais globalement, tous les ingrédients sont présents pour réjouir le téléphage exigeant ; après tout, on peut parvenir à l’excellence sans atteindre la perfection.

La structure des épisodes d’Oz m’a toujours fascinée. Ca va paraitre ridicule, mais elle m’a toujours rappelé celle des Simpsons : on part de quelque chose, un sujet, un personnage, on pense qu’on va explorer ce sujet ou ce personnage pendant l’épisode, mais non. C’était une sorte de prétexte introductif, le reste n’aura rien à voir, va partir dans quelque chose de totalement différent. Avec l’arrivée de Beecher à Em City et ses premiers malheurs, on pouvait penser que le pilote reprendrait la construction si familière de tant de pilotes qui insèrent un nouveau personnage pour aider le spectateur à se plonger dans l’univers nouveau de la série. Oz donne un temps dans ce registre ; un temps seulement, et abandonne rapidement Tobias Beecher pour Dino Ortolani. Et d’un personnage qui tente d’échapper à sa perte de liberté, on passe à un autre qui tente d’échapper à sa perte d’humanité. Les deux échouent, sans vouloir vous spoiler…
C’est une plongée bien plus cruelle que ne l’aurait été celle, plus introductive et donc plus soft, de Beecher, si elle avait duré une heure.

En fait j’avais oublié à quel point, derrière les textes solides et les idées incroyables, Oz pouvait aussi être un drama éreintant. On vous dit que c’est une excellente série, et vous le savez, mais quand vous revoyez les épisodes, vous avez beau les connaître par coeur, vous trinquez quand même pas mal.
A présent ils sont tous là, au garde à vous, attendant de surgir dans les épisodes : Beecher, Schillinger, Saïd, Adebisi, O’Reily, McManus, Sister Pete et tous les autres. « Et maintenant que vous les connaissez tous, ils vont pouvoir vous jouer leur histoire », pourrait déclamer le coryphée Augustus Hill dans sa boîte, comme au début d’une tragédie grecque.
J’ai hâte, et j’ai peur. Ce ne sera pas un marathon de tout repos… mais il promet d’être passionnant.

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Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

8 commentaires

  1. Louis3000 dit :

    Arf, Oz fait partie de mes regrets. J’ai commencé à la regarder et j’aimais beaucoup mais c’est trop éprouvant pour moi, j’ai préféré arrêté.
    Je t’envie un peu mais je ne me sens toujours pas la force. Peut-être un jour, avec quelqu’un pour compagnie… En attendant, bon visionnage et courage, je suis sûr que ça en vaut la peine.

  2. whisperintherain dit :

    Pour une introduction…

    … c’est une introduction ! Je parle aussi bien de celle de la série que de la tienne ! J’avoue sans honte qu’il n’est pas chose aisée pour moi, petit téléphage SBF de mon état, de passer après toi mais c’est un challenge que je relève avec plaisir.

    Avant de revenir sur l’épisode que nous avons visionné ce jour chacun de notre côté, je profite de l’occasion pour te remercier de m’avoir proposé ce marathon au détour d’une conversation sur Twitter le mois dernier. Le hasard a bien fait les choses en me permettant de me procurer l’intégrale de la série à bon prix, et dès lors qu’il ne nous resta plus qu’à accorder nos calendriers pour nous lancer, je sus que ce serait un vrai plaisir de participer à cette expérience téléphagique que je n’avais encore jamais faite.

    Mais sans plus attendre, revenons-en à ce qui nous préoccupe ce soir, à savoir l’épisode pilote.

    Si ma connaissance de la série est bien moins étendue que la tienne jusqu’à présent, j’avais toutefois déjà vu la première saison (et peut-être la seconde, j’avoue ne plus me souvenir exactement) lors de sa première diffusion sur M6 il y a des lustres. En VF et coupée par la publicité, bien entendu, en ces temps ancestraux précédant l’avènement du vénérable support DVD.

    Ce qui m’avait déjà marqué à l’époque est ce qui m’a de nouveau sauté aux yeux au cours de ce nouveau visionnage. Le titre de ton article le résume d’ailleurs parfaitement bien, l’introduction de la série est réellement pour le téléspectateur une plongée au coeur de l’Enfer au cours de laquelle on va d’ailleurs se positionner tour à tour dans les rôles de plusieurs des intervenants.

    De façon très efficace, nous sommes ainsi dans un premier temps amenés à nous identifier à Beecher (pour ma part, même la description physique est grossièrement similaire ; entendre par là que je suis blond et porte des lunettes), celui qui a atterri là à la suite d’un terrible coup du sort et qui va apprendre à ses dépens que la moindre action au sein du pénitencier est porteuse de conséquences.

    Par l’intermédiaire de ce narrateur omniscient qu’incarne Harold Perrineau, nous sommes ensuite amenés à considérer les préoccupations du personnel de la prison, aussi bien des administrateurs de celle-ci, formidablement campés par Ernie Hudson et Terry Kinney que des quelques personnages féminins que compte la série, de la gardienne au médecin en passant par la religieuse qui remplit si je ne m’abuse plus ou moins un rôle d’assistante sociale.

    Mais là où ce pilote fait selon moi le plus fort, c’est qu’il parvient à nous rendre moins antipathique le personnage peu reluisant d’Ortolani, notamment en l’humanisant dans la scène du parloir ou celle de l’euthanasie, si bien qu’au choc que l’on ressent à la fin de l’épisode s’ajoute le sentiment d’une perte pour le téléspectateur avec la disparition de ce personnage qu’on a pourtant à peine eu le temps de découvrir. C’est à peine si je ne me suis pas senti coupable d’éprouver une tristesse passagère à la fin de l’épisode.

    Pour moi, la vraie force de ce pilote est là, il sait aller à l’essentiel pour capter l’intérêt du public et le convaincre de venir retrouver sa galerie de personnages peu recommandables certes, mais assurément complexes et « attachants » (désolé, le terme est maladroit) dans une certaine mesure. Ta conclusion résume très bien ce que j’ai ressenti devant ce pilote : éreintant et passionnant à la fois, c’est exactement ça. Pour le coup, on en viendrait presque à se demander s’il n’y a pas quelque part une forme de masochisme à s’envoyer toute la série : Réponse à la fin du marathon !

  3. ladyteruki dit :

    Le plaisir est partagé, crois-le bien ^_^

    C’est une drôle d’aventure dans laquelle nous nous sommes engagés !

    Elle est terrible cette scène d’euthanasie, parce que totalement incomprise par les membres de l’équipe pénitentiaire. On ne peut pas, évidemment, leur reprocher de ne pas avoir été capables de voir ce qui se passe dans la tête de Dino (bien que le surveillant qui partage une clope avec O’Reily a bien senti qu’il était sur la voie de l’autodestruction, il a donc dû quand même bien l’étudier), mais ils l’interprètent tous, absolument tous, comme un meurtre, l’acte dépourvu de compassion d’un criminel irrécupérable. Y compris McManus, qui ainsi démontre bien qu’il ne croit pas plus en ses pensionnaires que les autres, en fin de compte, même s’il s’en défendrait sûrement ; il protège Dino des coups des gardiens uniquement parce que la violence du système le répugne, mais pas parce qu’il croit que Dino puisse avoir accompli là quelque chose d’humain.

    La quête de spiritualité d’Ortolani était très belle d’ailleurs, parce que même s’il était victime de ses démons, comme le montre sa pulsion de violence à l’égard de ce cher O’Reily, il était aussi très conscient de sa fascination pour ce que prêchait Kareem Saïd (terrible réplique qu’il lui lance, d’ailleurs, qui indique que c’est l’ordre social de la prison qui décide de sa destinée et plus du tout ses propres aspirations). On sent ce pincement à la fin du pilote non pas parce qu’il est mort, lui-même était conscient qu’il allait mourir en prison, mais parce qu’il aurait pu sauver son âme. Et le pilote nous dit très clairement que l’âme, à Oz, est quantité si négligeable, qu’il ne sert plus à rien de la sauver. La réplique de notre narrateur Hill est terrible à ce sujet : « What we were don’t matter. What we are don’t matter. What we become don’t matter ». C’est un constat fataliste qui nous fait bien comprendre les enjeux de la première saison, et sa conclusion logique, qui est d’ailleurs, à plusieurs reprises, prophétisée dans le pilote. Des fois que tes souvenirs de ladite fin de saison soient flous, je n’en dis pas plus, on aura, c’est certain, l’occasion d’en discuter.

  4. Aurore dit :

    Je me joins avec un peu de retard à ce marathon.

    Pour situer un peu, j’ai vu que la première saison en VF il y a bien 5 ans. Je ne me souviens de pas grand chose et n’avait pas continué la série par manque de temps.

    Après visionnage du pilot, je suis bien plus emballée que la première fois. C’est vrai que les personnages très éclectiques y sont pour quelque chose. On sent que la série a des choses à dire, et ça ne peut que nous encourager à continuer.

    Je me souviens que le narrateur ne m’avait pas convaincue, en revoyant ce pilot je trouve qu’il fait parti d’une des meilleures idées. On nous introduit ce quartier de prison en nous expliquant que tous les nouveaux arrivants se voient attribuer un parrain qui explique le fonctionnement d’Emerald city. Quoi de plus normal de nous en attribuer un aussi. On se retrouve dans la même situation que Tobbias : surpris par un déchaînement de violence et recherchant une personne pour nous guider.

    J’avoue m’être fait avoir avec la fin. Je voyais en Ortolani un personnage charismatique et intéressant. Je pensais pas qu’il allait disparaître si vite. C’est un peu dommage, outre le fait qu’il est toujours sympathique d’avoir un personnage qui n’est pas trop manichéen, j’aurais trouvé ça intéressant de suivre la parcours d’une personne qui se sait condamnée à rester dans cette prison à vie.

    C’est que le pilot, il y aura d’autres occasions pour recroiser des prisonniers dans le même cas je pense ^^

    J’vais vite voir les suivants

  5. LL dit :

    Je suis donc la seule à m’être lancée totalement vierge dans le marathon xD ?

    A part les critiques dithyrambiques que j’avais entendu de part et d’autres, je n’y avais jamais jeté de coup d’oeil, me le réservant pour une exploration bien plus complète au bon moment ! Le moment est arrivé plus tôt que prévu mais ça aurait été bête de ne pas en profiter

    Du coup, agréablement surprise par le choix narratif, la structure des épisodes et aussi la galerie de personnage qu’on nous présente. J’ai eu beaucoup de mal à retenir les noms, notamment parce qu’on nous en dit que 3 ou 4 et parce que l’on voyage de l’un à l’autre grâce à leurs casiers judiciaires.

    Effectivement, chaque personnage est différent de par la nature de son délit, son caractère et sa vision de la prison comme de la justice. A un moment, j’ai même cru que le narrateur était un prisonnier décédé tellement il paraît décalé par ses apparitions…

    Et puis cet univers dur, violent, oppressant et tellement hors des codes télévisuelles qu’on a l’habitude de voir est absolument génialissime de réalisme. Au départ, j’ai vraiment cru qu’on nous filerait quelques repères moraux (je suis si innocente *o*) mais très vite, on nous destabilise via Beecher et on enfonce le clou via Dino, histoire de bien nous faire comprendre où on est et comment ça fonctionne.

    Mais même en sachant cela, je suis un peu comme Mc Manus et j’attends de voir des étincelles d’humanité comme chez Dino, parce que ce sont quand même des hommes (peut-être pas le cannibale…)…

    C’est très dur, très intense et personnellement, j’en suis ressorti lessivée mais avec une irrépréssible envie de voir la suite !

  6. ladyteruki dit :

    Bienvenue à Aurore et LL dans notre #Ozmarathon !

    J’ai vu le pilote si souvent que je ne conçois même pas qu’on imagine Dino survivre, ça doit faire un drôle d’effet, pour le coup. Sans doute que ça ajoute une forme de violence à sa mort. Mais comme tu le soulignes, Aurore, on verra d’autres condamnés à vie, et même quand ils ne le sont pas, certaines peines sont suffisamment longues et/ou terribles pour que ce soit tout comme. Pour autant le parcours vers la rédemption est, finalement, quelque chose que tous les prisonniers pourraient expérimenter, s’ils s’en donnaient la peine. La plupart ont, de toute évidence, décidé que ce n’était pas leur guerre
    C’est intéressant d’avoir ton point de vue « vierge », LL, parce que du coup il y a plein de choses qu’effectivement je tenais pour acquises. Moi qui ai souvent besoin de trois ou quatre épisodes pour me souvenir des noms des personnages dans la plupart des séries que je regarde, j’avoue que par exemple cette question d’identification des personnages n’est plus un problème depuis de nombreuses années dans Oz. Mais ce que tu dis est entièrement vrai, l’aspect chorale est ici poussé à son maximum, peu de séries ont autant de personnages d’entée de jeu ; ça rejoint d’ailleurs un peu ce que je disais sur le nombre de choses qui parviennent à être traitées en une heure, c’est que ces personnages sont nombreux ET font l’objet de beaucoup d’attention et d’exploration. Et ça empire avec les épisodes qui passent leur temps à ajouter de nouveaux personnages, de nouveaux backgrounds, de nouveaux enjeux. Oz est véritablement foisonnante, c’est sa force, mais ça peut effectivement impressionner au départ. Contente que pour autant, ça ne t’ait pas refroidie.

    On vous compte donc parmi nous dans ce #Ozmarathon, preuve qu’il n’est pas trop tard pour nous rejoindre !

  7. LL dit :

    Concernant les noms, je me souviens que le nom d’Augustus Hill n’est prononcé qu’au deuxième épisode par exemple (sauf erreur de ma part) alors qu’on le voit dès le départ. Mc Manus Ortolani et Beecher sont bien plus souvent à l’écran que les autres, ce qui fait qu’on repère malgré tout beaucoup de visages mais en ce qui concerne les noms… Mais à la base, je suis déjà pas très douée en ce qui concerne la mémoire donc xD

    Sinon ravie de vous rejoindre Je serais toujours un peu à la ramasse jusqu’à début Janvier, je pense, mais ensuite, délivrée de tout, je m’y lancerais corps et âmes ! Le 3 ce soir

  8. Elvire dit :

    Et une de plus !

    Tous ces tweets avec #OzMarathon dedans m’ont vite intriguée. Pour ma part, je n’avais jamais vu aucun épisodes de Oz avant il y a 2 jours ! Je pars donc avec un regard totalement neuf et vierge sur la série. J’avais bien entendu parler de Oz avec le début de Prison Break. Maintenant, je vois bien quelle insulte on a pu faire à Oz en la comparant à Prison Break. Enfin, peut-être que le personnage de T-Bag aurait pu faire un clin d’oeil mais avec les images d’Oz, il me parait bien édulcoré comme personnage.

    Enfin bref, passons au plus important: le pilote.

    Dès le début, on est pas épargné. On rentre tout de suite au coeur de l’univers carcéral. A l’évocation des règles dans Em City, je me suis sentie tout aussi oppressée que les prisonniers eux-mêmes. J’ai eu la même impression que lorsque je suis dans un manège à sensations: la pression monte durant la montée et paf, l’adrénaline arrive (surtout avec le plan où la caméra s’éloigne de Beecher quand il passe la grille). Cette sensation d’être vraiment prise dans le système s’accentue avec l’identification avec Beecher. Je pense qu’elle est quasi systématique, on pourrait tous être Beecher. Moi je suis étudiante en droit, une seule erreur (comme il le dit plus tard à la Soeur) et je peux me retrouver dans sa situation.
    Je pense n’avoir jamais ressenti un tel mal-être devant mon écran que lorsque l’on comprend les véritables intentions de Vern à l’encontre de Beecher. Plus que mentalement, j’ai ressenti un mal être physique. Et la phrase d’Augustus  » They call it the penal system but it’s more the penis system  » c’est le coup de grâce à ce mal être mais aussi à mon envie de continuer cette excellente série.

    Pour le cas d’Ortolani, je trouve que l’euthanasie de Sanchez est la chose qui le rend le plus humain dans un sens. En tout cas, elle ne n’a pas du tout choquée. Il s’est mis en danger pour aider, et sincèrement je le crois, un type qu’il détestait à la base, oui pour moi, c’est la seule fois où il y a agi en humain durant l’épisode (au risque d’en choquer certains).

    La réflexion sur l’état d’esprit des prisonniers condamnés à la perpétuité sans possibilité de conditionnelle est vraiment très intéressante. C’est une des premières chose à laquelle j’ai pensé pendant l’épisode et ça explique toute la trame de la série: pourquoi bien se comporter et suivre les règles alors que, pour certains, on a plus rien à perdre. Il ajoute que la mort c’est la liberté pour ceux là. Ca rejoint une question que je me suis toujours posée: si j’étais condamnée à vie, que ferais-je: attendre la mort ou décider de ma mort et avoir le contrôle ?

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