Les familles sans histoire n’existent pas

18 avril 2012 à 22:12

Avant que le Black March ne vienne nous interrompre, j’avais eu l’occasion de vous dire tout le bien que je pensais d’Apparences (si vous pensez avoir loupé ça, direction les tags au bas de ce post pour réparer votre oubli). Avec la projection des premiers épisodes à Séries Mania, pas plus tard que demain, c’est l’opportunité de vous reparler de la série…

Mais comme maintenant j’ai fini de regarder l’intégralité de la série, je dois vous mettre en garde contre la présence plus que probable de spoilers dans le post ci-dessous. Si vous voulez éviter lesdits spoilers (ce que je conçois d’autant plus qu’on parle d’un thriller), alors regardez le joli logo ci-dessus à l’effigie de la série et courez à Séries Mania regarder les deux premiers épisodes, je peux pas vous dire mieux. Sinon ça se passe après cette photo.

Alors voilà, on est partis.

Apparences commence donc alors que Manon Bérubé, soeur de la célèbre actrice Nathalie Bérubé, disparait mystérieusement la nuit de ses 40 ans. Sa jumelle Nathalie va donc tenter de découvrir la vérité avec obstination, tandis que le reste de la famille Bérubé essaye de faire face à la disparition brutale de cette femme si douce à qui personne ne pourrait vouloir du mal.
Outre les deux soeurs, les Bérubés comptent deux autres enfants : Benoît, sportif et entrepreneur d’un naturel relativement peu jovial voire même carrément psycho-rigide, et Gaétan, alcoolique qui n’a jamais réussi à faire quelque chose correct de sa vie. Tous ont un point de ralliement : la maison de leur mère Fernande, une veuve qui a tout de Mamie Nova.

Une grande partie des premiers épisodes consiste donc à montrer comment la tribu Bérubé accuse le choc.
L’idée est de montrer cette famille à la fois comme un noeud de personnes plutôt proches (en-dehors de Nathalie, ils habitent tous la même ville et se voient relativement fréquemment), que de montrer une famille où chacun a un petit quelque chose de pas franc qu’il dissimule aux autres. Ces épisodes vont donc nous rendre l’ambiance de cette famille très ambivalente ; ce qui est parfait parce que vu que l’enquête piétine un peu, rapport au fait que rien ne semble avoir du sens dans les premiers éléments qu’on a, le spectateur tourne naturellement ses soupçons vers les membres de la famille, bien aidé en cela par le mensonge de l’un ou l’interrogatoire soutenu de l’autre.
Plus encore, outre la question directe que pose la disparition de Manon, l’atmosphère familiale, construite par les comportements des uns et des autres, renvoie une impression d’étouffement qui ne date pas d’aujourd’hui, qui est inhérente au fonctionnement-même de la famille. Pour paraphraser Sartre : l’Enfer, c’est les Bérubé.

Le travail alors entrepris est énorme. Ce qu’Apparences va construire à ce moment-là, c’est une galerie de personnages incroyablement nuancés, complexes et captivants. Et c’est le plus impressionnant à propos de cette série : bien que basée sur le principe d’un thriller, elle est essentiellement dramatique. Je crois qu’aucune autre série n’a autant mérité le badge de « thriller psychologique » que celle-ci, en fait. De toute évidence, les personnages sont parfaitement maîtrisés, le moindre détail sur leur personnalité est là pour leur apporter de la profondeur, de la force, de l’impact. Et c’est primordial pour la résolution de cette histoire, d’être capables d’entrer dans leurs têtes ; le côté dramatique est fondateur de l’aspect thriller.
Mais, pris dans le jeu de la méfiance mutuelle entretenue par l’aspect thriller de la série, par les jeux de regards et par les silences lourds, le spectateur ne va se lier à aucun d’entre eux, restant sur le qui-vive, passant au contraire une bonne partie de son temps à essayer de deviner le degré de responsabilité de chacun. Le plus surprenant, c’est que l’attachement ne se profuit pas même avec Nathalie, dont on aurait pu croire qu’elle serait l’héroïne. Sa quête de vérité prend un tour obsessionnel, malsain, et la progression de l’enquête va à plusieurs reprises nous inciter à douter d’elle ou de sa santé mentale (j’ai même essayé de réfléchir à un moment si elle n’avait pas inventé Manon, quand même), comme on doutera d’à peu près tous les autres. Oui, même le gentil petit copain de Nathalie qui avait l’air tellement jeûnot et extérieur à tout ça, nos soupçons se porteront même sur lui… personne n’est à l’abri !

Comme j’ai pu l’expliquer il y a quelques semaines, Apparences nous fait même douter de la victime. C’est une bonne partie de sa mission après le pilote, en fait. A la lecture du journal que Manon écrivait en se mettant à la place de Nathalie, le profil psychologique qui s’établit progressivement a de quoi retourner l’estomac. Manon, que tout le monde croyait si parfaite, innocente et inoffensive, apparait soudain comme une perverse qui a réussi à cacher son jeu à tout le monde, y compris sa jumelle dont elle était pourtant si proche. Sans doute un peu trop.

C’est en fait là que se cache l’autre versant du brio d’Apparences : le talent pour les fausses pistes. La plupart des thrillers sont incapables de faire des fausses pistes efficaces, on a toujours l’impression de tout voir venir, bien-sûr, tel personnage a fait une petite grimace ou a planqué un indice, c’était certain qu’il serait responsable, mais on ne le saura qu’à la toute fin. Pas ici. Les fausses pistes, on ne les voit pas venir. Et même au bout de une, deux, trois fausses pistes, on n’est toujours pas capables de voir où la série veut en venir, c’est vraiment efficace. C’est un aspect vraiment propre au thriller et pour moi qui ne suis pas friande du genre, je me sens soudain réconciliée !
Et pourtant Apparences va continuer de tisser les liens entre le suspense et le drame en nous proposant, et vraiment je vais vraiment commencer à y aller fort sur les spoilers à partir de maintenant, de résoudre l’enquête à mi-parcours : non, Manon n’a pas disparu. Elle est morte.

On en est au cinquième épisode et soudain la donne change du tout au tout. Le doute subsistait jusque là : peut-être que Manon, malade comme elle est, s’est enfuie pour toujours (genre pour se réinventer une vie ailleurs), ou va réapparaitre (pour s’en prendre à sa soeur), ou pire ! Elle semble tellement imprévisible. Qui sait ce qui peut bien se passer dans sa tête ?! Eh bien là, la plus grosse surprise, c’est que depuis le début, elle était morte. Et le thriller s’efface alors temporairement au profit du drame alors qu’Apparences nous parle de deuil.

Mais loin de se contenter d’arpenter les clichés du deuil de façon scolaire et expéditive, la série va prendre le temps de vraiment nous faire vivre ce deuil presque comme s’il était le nôtre. En fait, c’est grâce à son incroyable faculté à nous faire entrer dans l’intimité de cette famille, qu’Apparences a réussi jusque là à nous intéresser à eux sans jamais nous y fier : même quand ils nous privent de l’accès direct à leurs secrets, leurs émotions et les raisons de leur méfiance, les Bérubé se livrent à nous. C’était visible avant, mais la période du deuil marque probablement l’apogée de cette caractéristique de la famille.
Cela passe par plein de petits détails. Des petites scènes, parfois silencieuses, parfois bavardes mais remplies de « small talk », truffent les deux épisodes consacrés à la mort de Manon. C’est bien simple, toute famille ayant connu un deuil reconnaîtra instantanément ce par quoi passent les Bérubé : l’hébétude générale, la façon dont il faut bien gérer les obsèques elles-mêmes, ou encore les réactions des gens de l’entourage. Tout y est.

C’est là que j’en arrive à ce qui a fait la force d’Apparences du point de vue dramatique. Et ce qui, en fait, m’a fait réaliser pourquoi les fictions françaises m’insupportent alors que les québécoises me charment tant, quand elles ont pourtant tellement en commun. Ce sont les dialogues. Les dialogues font tout. La façon dont ils sont écrits, et la façon dont ils sont dits. Je vous explique.
Dans Apparences, les dialogues ne sont pas écrits par un génie de la répartie fine. On n’est à aucun moment dans du dialogue écrit pour faire mouche, pour faire dans la réplique-culte, pour marquer les esprits. On ne trouvera probablement pas des masses de citations issues d’Apparences dans mon cahier vert. Ca ne servirait pas le propos. Dans Apparences, les dialogues sont écrits pour faire vrai. Cruellement vrai. Les gens s’expriment normalement, pas comme des personnages à la télévision qui ont un professionnel pour leur écrire leurs tirades ; j’aime énormément de séries dramatiques, mais dans la plupart, ça se sent que quelqu’un a réfléchi à ce que les personnages allaient dire au point de leur faire prononcer des phrases un peu trop ronflantes. Là, pour qu’un scénariste soit capable d’écrire un scénario où on ne sent pas qu’il y a un scénariste qui a décidé de la moindre virgule, il en faut, du talent, croyez-moi. Evidemment ça ne gâche rien que chacun des acteurs (même les enfants, ce qui mérite d’être signalé) ait toujours l’intonation parfaitement juste. Mais c’est forcément plus facile quand c’est écrit pour sonner vrai ! Et c’est ça qui fait toute la différence… C’est ça qui donne immédiatement le relief nécessaire aux Bérubé, qui leur donne cette faculté à partager l’intimité de leur vie familiale à la cuisine ou dans le salon ! C’est infiniment précieux pour une série qui travaille tant l’ambiguité de son intrigue à suspense, d’avoir en contrepartie ce livre ouvert sur l’intimité de cette famille. Et c’est ce qui fait que même en se méfiant tour à tour d’eux, même en prenant certains des membres de la famille en grippe, on s’attache quand même aux Bérubé. L’effet est brillant.

Mais le deuil ne sera que de courte durée car le mystère de la disparition, devenue mort, de Manon, n’est pas résolu. Tout en nous emmenant sur une nouvelle piste (ah, Enfer et damnation, je me suis encore fait avoir !), Apparences va exploiter ce qui est certainement l’un des trésors de son intrigue : le journal de Manon.

Je l’ai dit plus haut, Manon tenait un journal intime écrit du point de vue de sa célèbre frangine. Au bout de plusieurs épisodes, alors que de nombreux chapitres nous ont été lus, et parfois relus, on a commencé à prendre cet écrit pour une parole d’évangile et, plus particulièrement (et bien qu’on se méfie encore un peu d’elle), on a commencé à en adopter la lecture qu’en fait Nathalie.
Ah, l’idée fabuleuse qu’est ce journal ! C’est lui le responsable de la plupart des fausses pistes de la série que j’évoquais plus haut. Tout simplement parce que comme tout ouvrage, il dépend de l’interprétation qu’on en fait, et que jusque là on n’en a eu que l’interprétation de Nathalie, aidée il est vrai de sa psy et de l’enquêteur. Mais c’est bien tout.

Après les funérailles de Manon, c’est au tour de Benoît de découvrir l’existence du fameux carnet dans lequel Manon écrivait à la troisième personne, et de livrer sa propre lecture de ce qu’y dit sa soeur, avec laquelle il a une relation moins fusionnelle que Nathalie. Comme je vous le disais, ce qu’a fait Apparences depuis le début, c’est construire des personnages complexes dont le but est de soutenir la conclusion de la série. On n’en est pas encore à la conclusion, seulement au 7e épisode, mais déjà le fait de connaître la personnalité profonde de Benoît va nous permettre de comprendre son point de vue sur ce qu’a écrit notre victime. Il est encore plus négatif dans son diagnostic, et ça n’a rien d’étonnant maintenant qu’on le connait si bien.
Les choses pourraient-elles n’être qu’une question de point de vue ?

On va en avoir la confirmation quand le huitième épisode va démarrer. Cette fois, ni point de vue des frères, des soeurs, de la mère ou des amis. Seulement, ou presque seulement, de Manon elle-même. C’est d’autant plus ambitieux qu’on a encore deux épisodes après celui-là et que si cela explique tout, alors que restera-t-il pour après ?
Mais non, valeureusement, Apparences va nous expliquer qu’en réalité Manon est très bien dans sa tête. Elle est juste telle que tout le monde l’a décrite : repliée sur elle-même, mal assurée, naïve. Et elle va se lancer dans ce qui semble la décision la plus folle et inconsidérée de toute sa vie : une liaison avec un homme marié. Juste parce qu’il l’a remarquée. Et tout ce que l’on sait de son fameux journal intime prend alors un tour totalement différent. Toute la grille de lecture vient d’en changer alors qu’on voit Manon refaire le chemin avec les mêmes mots, mais ses propres actions, et pas celles imaginées par son entourage à la lecture dudit carnet. Manon n’a jamais cherché à devenir sa soeur ; elle cherchait juste une façon de plaire à son amant et c’est celui-ci qui se réjouissait juste un peu trop de leur ressemblance.

L’emploi fait du journal intime prend un tour encore plus brillant quand par la suite, Gaétan va également le lire, et Fernande refuser d’y jeter un oeil. Plus que jamais, le titre d’Apparences prend du sens (ce qui fait qu’en réalité c’est vraiment un titre « poupées gigognes » !) : c’est vraiment, à tous les égards, une question d’apparences. La beauté est dans l’oeil de celui qui regarde, mais la laideur aussi. C’est juste une affaire de point de vue. La façon dont chacun voyait sa soeur, puis a pensé découvrir sa « vraie » personnalité, est la clé de ce thriller. Lorsque les frères et soeur comprennent cela, et comparent leur lecture du carnet, la clé de l’énigme n’est plus très loin.

Une parenthèse sur ce fameux journal intime.
Le site internet de Radio-Canada nous permet d’en consulter un fac-similé très impresionnant. En matière d’interactivité (non ce n’est pas un gros mot), les Canadiens nous battent à plate-couture, il faut bien le dire, et ça n’a rien de nouveau. Les prix remportés par plusieurs séries, notamment anglophones, dans ce domaine, sont assez parlants, comme le sont les très, très nombreuses initiatives de webséries québécoises. Mais même pour une série « classique », le site d’Apparences fait vraiment un très gros travail, et ce carnet en est la preuve, remplaçant avantageusement un guide d’épisodes classiques. L’arbre généalogique, bien qu’en définitive très simple, fait également partie des atouts précieux du site. Je vous conseille de cliquer ci-dessous pour aller consulter le journal intime de Manon sur le site de Radio-Canada, une fois que vous aurez vu la série : c’est vraiment un fantastique complément.

Alors, évidemment, le suspense est moins dense une fois que le huitième épisode est achevé, et qu’on a vécu plus d’une année avec Manon pour voir comment elle en est arrivée là. Ce n’est pas très grave parce que, rappelez-vous, le thriller n’est pas le seul atout dans la manche d’Apparences : le côté dramatique est, depuis le tout début de la série, très prononcé. C’est lui qui a permis de résoudre le mystère et c’est lui qui sous-tend tout, depuis le début. On peut se passer du suspense quand le drame lui-même est si prenant.
Une fois qu’on connait l’histoire complète de Manon, et même, une fois qu’on sait qui était son amant secret, l’histoire ne s’achève pas pour si peu, donc : Nathalie et le reste de la famille Bérubé sont encore dans l’ignorance. Le spectateur est en possession d’informations qui échappent à tous les personnages encore en vie.

Et d’autre part, on sent que l’étau se resserre autour dudit amant : il est seulement indirectement responsable de ce qui est arrivé, évidemment, puisque la mort de Manon est et reste un suicide et non un meurtre, mais on veut qu’il porte sa part du poids à porter, et on veut aussi que la famille se libère de cette énigme pour avancer. La question de la responsabilité a toujours tenu une grande part dans Apparences : ceux qui se sentaient responsables, ceux qui espéraient secrètement que ce ne soit pas un suicide pour ne pas avoir à se poser la question de la responsabilité, etc… les Bérubé s’étaient tous heurtés à la problématique. A qui la faute ? Eh bien nous, nous le savons, et il faut admettre qu’on veut que le « coupable » porte sa part afin de soulager la souffrance des « innocents ». C’est là l’enjeu des deux derniers épisodes, forts en émotion à défaut de l’être en suspense.

Il y aurait encore beaucoup, beaucoup à dire d’Apparences. J’ai eu la sensation, lorsque j’ai rattrapé mes épisodes du mois de mars, d’avoir une quinzaine d’épiphanies à chaque épisode, et pour être honnête même en ayant mis ce post en chantier voilà plus d’une semaine, je vois bien que je laisse plein de choses de côté, comme l’incroyable réalisation, par exemple. On ne peut jamais tout dire d’une série mais c’est encore plus vrai pour celle-ci qui m’a fascinée et épatée à chaque instant ou presque.
Et pour moi qui ne suis pas, mais alors pas du tout, friande de suspense, Apparences a su trouver le ton juste, le compromis parfait pour ne jamais me permettre ni d’en prédire les retournements de situation, ni d’avoir l’impression qu’on cherche à bâtir du suspense sur du vide, comme tant de thrillers le font. Apparences est, c’est sûr, un thriller, cela se sent dans sa construction et notamment son don incroyable pour les mini-cliffhangers, mais c’est aussi un drama qui donne toute sa matière à l’intrigue principale sans jamais brader ses personnages. Tout cela avec une impression de spontanéité et de réalisme sur la sphère familiale qui fait frémir de bonheur.

Alors que vous dire de plus ? Regardez Apparences, voilà tout.
Ce qui me ramène à ce que je disais : souffrez que je me répète et que je rappelle que les deux premiers épisodes d’Apparences seront projetés demain à 18h00 à l’occasion de Séries Mania, en présence de Serge Boucher, créateur et scénariste, et d’André Dupuy, producteur de la série. Qu’on se le dise ! Si vous pouvez vous rendre sur Paris, n’hésitez pas… ça vaut plus que le coup.

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Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

11 commentaires

  1. HarryTuttle dit :

    Tu as pas écrit un compte rendu de Séries Mania? J’y suis pas allé, mais ça m’intéresserait de savoir comment ça s’est passé. Si tu y as assisté bien sûr.

  2. HarryTuttle dit :

    Parce que j’ai pas trouvé de post en recherchant « Séries Mania » sur ton blog.

  3. ladyteruki dit :

    Non, je n’y suis pas allée non plus, c’était juste avant les élections et professionnellement c’était pas possible. J’ai juste pu rencontrer le scénariste et le producteur de la série dans un café mais je n’ai même pas posé le pied au Forum des Images !

  4. HarryTuttle dit :

    Ni les années précédentes? Je crois que ça y était l’an dernier déjà, non? Je pensais que c’était la Mecque des téléphages, et que tu étais la présidente de Séries Mania…

  5. ladyteruki dit :

    J’aimerais XD Je pourrais faire main basse sur tellement de bonnes choses si j’étais dans une telle position de pouvoir ! Mwahaha, à moi tous les DVD des productions projetées !!!

    Bref. Hm. Non, hélas. Et les années précédentes non plus. Et avec le bol que j’ai, je promets rien pour l’an prochain XD

  6. HarryTuttle dit :

    Un festival « Lady Téléphagy » alors peut-être?

  7. ladyteruki dit :

    Ah mais, j’y compte bien : encore quelques années, et c’est la Telephagic Expo à Villepinte

  8. HarryTuttle dit :

    Pourquoi pas. Et on viendrait déguisé en Cosplay?

  9. ladyteruki dit :

    Eventuellement, pourquoi pas ? Sur Twitter l’autre jour, on plaisantait sur un éventuel cosplay de la série Äkta Människor, par exemple XD

  10. HarryTuttle dit :

    inside joke… hahaha Dsl je connais pas.

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