Victim blaming, you’re doing it right

25 septembre 2013 à 1:08

On a comme ça parfois des lubies téléphagiques. En tous cas, ça m’arrive, vous me direz si c’est pareil pour vous : on lit un résumé d’une série, et on se dit qu’il faut absolument qu’on mette la main dessus, pour se faire une opinion soi-même. Mais voilà : impossible de concrétiser.
Dans le cas de séries étrangères, en particulier non-anglophones, ça se produit sûrement plus souvent : la disponibilité d’une série hors de son pays peut être aléatoire. Par exemple je peux vous citer une bonne demi-douzaine de séries sud-africaines dont le pitch me fait baver de convoitise, mais voilà : les TVrips, en Afrique du Sud, c’est pas trop ça. Et les DVD non plus. Ajoutez encore à cela la barrière de la langue, et la frustration a tendance à être récurrente. Alors il m’arrive à intervalles réguliers de piocher dans ma liste mentale de séries que j’ai très envie de regarder un jour, et pas en VOSTM parce que je veux vraiment les comprendre parfaitement, et de me lancer dans une ou deux heures de recherches frénétiques. Ca peut durer des années avant que je ne réussisse… si je réussis.

Dans le cas de la série turque Fatmagül’ün Suçu Ne?, ça m’aura pris pas loin de deux ans et demi.

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Pourquoi cette lubie sur Fatmagül’ün Suçu Ne?, vous demandez-vous ? Parce qu’au moins autant que son histoire, je voulais vraiment savoir comment elle allait être traitée à la lumière d’une culture différente. C’est quand même l’un des intérêts premiers de regarder des séries venues d’autres pays que celles dont j’ai été abreuvée depuis toujours ! Par contre, j’aime autant vous prévenir, le sujet de Fatmagül’ün Suçu Ne? n’est pas facile, aussi je vous adresse un très important message d’avertissement :

Trigger warning : viol, violences, maltraitance.

Ceci étant posé, et le suspense étant, on peut le dire, derrière nous, voici en détails l’histoire de Fatmagül’ün Suçu Ne?.

Dans un petit village au bord de la mer Egée, les pauvres vivent à longueur d’année du travail de la terre ou de la mer, tandis que les riches profitent l’été des des résidences somptueuses de la côte, font quelques excès, puis retournent à leurs vies en métropole. Dans ce contexte, Fatmagül est une jeune femme pauvre, orpheline de ses deux parents, qui vit avec son frère Rahmi, un homme qu’on va pudiquement qualifier de gentil voire brave, et sa belle-soeur, Mukaddes, qui ne la porte pas dans son cœur et lui rend la vie impossible. Puisqu’elle vit avec eux, Fatmagül est plutôt corvéable à merci, sa belle-sœur tentant par tous les moyens de la rendre aussi misérable que possible, comme le font les belles-sœurs. Ce qui rend le cœur de Fatmagül plus léger, c’est d’une part que Rahmi est un homme adorable qui ne cesse jamais de sourire, et qui lui permet parfois d’échapper aux mesquineries de Mukaddes, mais surtout, que Fatmagül est fiancée à l’amour de sa vie, le beau Mustafa.
Mustafa, qui est pêcheur, prend régulièrement le large pour gagner sa vie, et plus régulièrement encore depuis qu’il veut gagner suffisamment d’argent pour achever la construction de la maison qu’il veut offrir à Fatmagül pour leurs noces. Le couple est enamouré au possible malgré ces séparations et le travail incessant, et Fatmagül, qui est un être adorable et innocent au possible, ne rêve que d’une chose : commencer cette nouvelle vie et arrêter de devoir subir au quotidien les attaques de sa belle-soeur. Encore quelques semaines, et avant la fin de l’été, son rêve d’arrêter de travailler à la laiterie de Rahmi et Mukaddes, et de devenir l’épouse attentionnée de Mustafa, pourra enfin commencer.
Jusque là tout est absolument charmant, vous en conviendrez.

Dans le même coin, pas nécessairement le même patelin, mais genre, dans la baie d’à côté, vit Kerim, un grand gaillard sympa, travailleur, et serviable. Il a grandi ici, éduqué par sa tante Meryem, une guérisseuse surnommée Ebe Nine (« Mammie Ebe ») par toute la région, et n’a jamais quitté son patelin. Il travaille comme apprenti forgeron auprès d’un maître bienveillant qui lui prodigue plus de conseils d’ordre privés que professionnels, et grosso-modo, Kerim est le gendre parfait, sauf que, las, il ne semble pas intéressé par le mariage et n’a personne dans sa vie.
Plus jeune, Kerim a grandi avec quelques amis d’une toute autre condition sociale que lui : Vural, Erdoğan et Selim appartiennent à un même clan de gens riches, puissants, et forcément un peu vains, la famille étendue des Yaşaran. Désormais, les quatre garçons ne se retrouvent tous ensemble que l’été, quand les trois citadins viennent passer quelques jours sur la côte, retrouvant ainsi leur vieux pote Kerim avec lequel ils peuvent déconner, draguer les filles sur la plage, vider des bouteilles de vodka, et tout le tremblement, mais qu’ils méprisent quand même un peu aussi, eut égard à son statut social largement inférieur.
Et jusque là, bon allez, dans les grandes lignes, ça va, encore.

Cet été, les festivités battent d’autant plus leur plein que Selim est sur le point de se fiancer à Meltem, une jeune femme dont la beauté n’a d’égale que la fortune de son père, un sénateur. Avec une pointe de cynisme de circonstances, tous s’apprêtent à célébrer dans la joie, l’allégresse et l’indécence, cet évènement qui fera, à coup sûr, les gros titres de la presse people en ville. Les Yaşaran, dont le patriarche est un entrepreneur ambitieux, organisent les épousailles histoire de se faire bien voir auprès du sénateur, et de, peut-être, parvenir à le convaincre de changer la législation de façon à les laisser arnaquer les habitants de la région. Les Yaşaran espèrent en effet confisquer leurs terres les mieux situées, et construire un complexe hôtelier à la place. Il faut admettre que laisser de si belles baies avec vu sur la mer Égée à des paysans, ça fait mal au cœur, hein Sénateur ?
C’est pendant la soirée de fiançailles officielle que les choses vont prendre un tour tragique. La famille de Fatmagül a réussi à vendre quelques produits aux Yaşaran, et travaille aux côtés du traiteur en assurant le service lors de la réception. Evidemment, Mukaddes n’a pas laissé perdre une occasion de mettre Fatmagül à contribution, et celle-ci, qui il faut le dire, est d’une délicate beauté, est bientôt repérée par Kerim, Vural, Erdoğan et Selim, lesquels sont très enthousiastes ce soir-là sur la consommation d’alcool et même de drogues dures.

Quelques heures plus tard, en pleine nuit, Fatmagül s’esquive hors de la maison familiale pour aller dire au revoir à Mustafa, qui repart en mer. En chemin, elle tombe sur nos quatre éphèbes bien imbibés et drogués, sous l’emprise des multiples substances qu’ils ont ingérées. Elle est alors violée par Vural, Erdoğan et Selim, tandis que Kerim, abasourdi, assiste à la scène à quelques pas de là, incapable de comprendre rapidement ce qui se passe, puis de l’interrompre.

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Voilà ce que je ne vous ai pas encore dit sur Fatmagül’ün Suçu Ne? : son titre signifie « qu’a fait de mal Fatmagül ? ». Et on peut en effet se poser la question du victim blaming (le fait de reprocher à une victime son viol) étant donné différents facteurs.

D’abord, si mon résumé vous semble long, c’est que l’exposition de ce pilote l’est également ! D’un autre côté, ce premier épisode dure pas moins d’une heure quarante deux (1h42, count ’em !). Mais les longueurs sont légitimées par le fait que, d’une part, il y a vraiment beaucoup de personnages, et surtout, parce qu’il s’agit de dépendre avant le drame les différentes dynamiques, car ensuite, elles deviendront la cause des réactions de différents personnages, et il sera l’heure d’explorer plutôt les conséquences.

Ainsi, l’accent va être fortement mis sur deux personnages, l’un qui a de nombreuses interactions avec Fatmagül, l’autre pas encore.

D’une part il y a la belle-doche Mukkades. Ce n’est pas nécessairement une mégère (il lui arrivera même de partager une plaisanterie avec Fatmagül pendant la réception), mais elle est foncièrement convaincue que la petite sœur de son mari est une mauvaise fille. Elle va donc, à de nombreuses reprises, vertement faire savoir à Fatmagül qu’elle n’est rien qu’une petite trainée. Ton fiancé t’a pris la main ? Trainée. Tu lis un SMS de ce même fiancé ? Trainée. Je t’ai envoyée chercher des moutons égarés dans la baie et tu reviens avec une robe trempée ? Trainée. Ouais j’ai pas compris non plus. Mais trainée quand même.
Mukkades n’est pas une vieille femme coincée, évitant le stéréotype qui aurait été facile à placer dans ces circonstances ; au contraire, c’est une trentenaire qui aime se sentir sexy, et qui, dans une magnifique scène de double standards, n’hésitera pas à s’envoyer bruyamment Rahmi pendant que Fatmagül joue à la nourrice dans la pièce d’à côté.

L’autre personnage qu’on pressent être majeur dans le drame que s’apprête à vivre Fatmagül, c’est cette sacrée Ebe Nine. Un personnage très sympathique dont les apparitions, bien que pour le moment indépendantes du destin de notre héroïne, vont émailler cet épisode inaugural. Ebe Nine est une femme intelligente, à la fois franche et subtile, très fine observatrice, et par-dessus le marché, dotée d’un grand talent d’empathie ce qui, je vous l’accorde, tient beaucoup à sa profession de guérisseuse. Elle a élevé Karim seule, et il vit encore avec elle aujourd’hui ; on a droit à plusieurs scènes entre ces deux-là et on sent vraiment qu’Ebe Nine est une force vive, positive et sensée. Ce sera sûrement la personnalité opposée à celle de Mukkades, dont Fatmagül aura besoin après son viol.

Entre ces deux extrêmes d’un même spectre, on pressent déjà ce à quoi Fatmagül va être confrontée une fois le drame découvert.

D’autres personnages, évidemment, se placent déjà à l’intérieur de ce spectre. Ainsi, Mustafa, qui en début d’épisode semble être le petit fiancé parfait, dont les yeux clairs dévorent sa belle, et dont le cœur bat la chamade rien qu’à prononcer le nom de se bien-aimée, va progressivement dévoiler des facettes plus brusques de sa personnalité. On peut le dire, sa jalousie fait franchement peur, et il y a plusieurs scènes où j’ai franchement arrondi les yeux devant sa colère, même passagère. Je n’ai pas encore vu assez de séries turques pour dire si c’est culturel que ce type soit à ce point misogyne, mais euh, wow, ça pique les yeux.

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Ce paragraphe va vous spoiler : l’une des conséquences du viol, c’est que Fatmagül va devoir épouser son violeur. Charmante petite tradition locale qui me donne envie de passer en mode Rosario Tijeras (on va voir ceux qui suivent, et/ou ont repéré où étaient les tags sur la nouvelle version du site). Sauf que, rongé par la culpabilité, c’est Kerim qui va endosser la responsabilité du crime, et on en arrive alors à ce que je trouve de plus contestable dans la démarche de Fatmagül’ün Suçu Ne?, à savoir que deux personnages innocents vont être victimes des autres, vont être forcés de se rapprocher par leur entourage et la coutume,  et vont finir par découvrir qu’il sont faits l’un pour l’autre. Car, oui, Fatmagül’ün Suçu Ne?, c’est une romance, ou en tous cas un drame qui finit par dévoiler une romance. C’est d’ailleurs très perturbant, quand on regarde ce pilote, et notamment la scène de viol, de se dire qu’en bout de course, le message de Fatmagül’ün Suçu Ne?, c’est que son héroïne va trouver l’amour. Pas malgré le viol, mais… GRÂCE A LUI ! Sans ce viol, Fatmagül et Kerim ne se seraient sûrement jamais mariés, et finalement ils vont se trouver. Ça me met franchement mal à l’aise.
Voilà, les spoilers sont finis. Dommage que le goût amer, lui, ne passe pas.

Si vous vous demandez encore à quel point c’est une bonne idée que de jeter un oeil à Fatmagül’ün Suçu Ne?, laissez-moi vous éclairer sur quelques points qui vont peut-être vous décider, dans un sens ou dans l’autre.

Au niveau du ton, Fatmagül’ün Suçu Ne?, c’est pendant environ 1h30 une jolie petite chronique qui sent bon l’iode et le lait caillé. L’épisode se déroule quasi-intégralement sur fond de musique traditionnelle (la mer Égée, c’est aussi la Grèce… eh bien ça se sent qu’on est dans le voisinage), avec de jolies vues sur le relief de la côte de la mer Égée, et des petits villages humbles, en alternance avec les décors classiques de grandes demeures outrancièrement cossues. Le résultat n’est pas forcément d’une grande finesse esthétique, mais en tous cas on est bien plongés dans l’ambiance, et on ressent bien l’aspect « petit patelin » des scènes du quotidien de Fatmagül et Kerim. Cela donne au spectateur, en outre, un sens assez général de l’état d’esprit des locaux, de leur façon de vivre et de percevoir ce que devraient être le comportement ou les relations (notamment hommes-femmes) dans leur milieu. Cette ambiance riche contribue énormément à l’histoire, parce qu’on devine que ce contexte va jouer son rôle dans la tragédie.

A plusieurs reprises pendant l’épisode, j’ai pensé aux séries de type telenovela, non parce que le doublage est mauvais (et pour cause) ou parce que les acteurs surjouent (franchement ça se tient, au contraire), mais plutôt à certains clichés que ces dernières emploient régulièrement (l’héroïne pure et innocente blâmée en dépit du bon sens, notamment, alors qu’elle est si adorable et bien intentionnée cette petite) et à la façon de miser également sur les différences sociales. Dans ces séries, les pauvres ne sont pas toujours gentils, mais les riches sont toujours méchants ; Fatmagül’ün Suçu Ne? ne fait pas exception. Tout l’angle de l’ambition des Yaşaran manque d’ailleurs désespérément d’originalité dans ce premier épisode. Il peut y avoir de bons développements par la suite, notamment grâce à cette bonne Ebe Nine qui ne va pas se laisser confisquer des terres comme ça, mais pour le moment c’est très plat.

Quant au nerf de la guerre, la scène de viol… bon, on ne va pas se mentir, hein. Elle est difficile. C’est un peu fait pour, ai-je envie de dire non sans une touche de cynisme.
Elle accomplit cependant le tour de force d’être très pudique dans sa façon de mettre en scène les corps, et d’être tout de même extrêmement dure à regarder, en particulier si vous avez passé une heure et demie à sympathiser avec l’adorable Fatmagül. Émotionnellement, c’est franchement atroce. Je vous accorde que je ne pense pas sincèrement qu’une scène de viol puisse ne pas être atroce, j’ai encore des cauchemars à base du pilote de Bates Motel (et par pour les raisons que j’anticipais) par exemple, mais certaines sont pires que d’autres, et sincèrement, celle-ci fait partie des pires.
Et ce, alors que l’élément de surprise était totalement absent, vu que je savais avant même de le lancer, en fait depuis près de deux ans et demi, qu’il y aurait un viol. Que l’absence d’effet de surprise ne diminue pas l’impact est assez parlant sur la force de cette scène.
Cependant, entre autres de par les critères de la télévision turque, je le répète, elle n’a rien de très graphique.

Globalement, à la vue de ce premier épisode, je comprends plutôt bien que Fatmagül’ün Suçu Ne? ait été un énorme succès pendant ses deux saisons. Sans s’échiner à faire une fiction stylisée ou pointue, on a ici un drama grand public qui exploite parfaitement ses ingrédients tout en restant accessible. Les personnages ne sont pas d’une grande complexité, non, mais ils ne sont pas forcément unidimensionnels ; et surtout leur nombre compense et permet d’avoir une palette large de personnalités, de réactions, d’interactions.
Concrètement, je n’aime pas les soaps, mais en dépit du fait que Fatmagül’ün Suçu Ne? emploie certains codes propres aux soaps, je comprends tout-à-fait qu’on puisse vouloir suivre la série. Même si sa conclusion me chagrine…

Tous ces éléments en main, avez-vous envie de découvrir la série ? Eh bien, une fois n’est pas coutume, et parce que j’ai eu un mal de chien à le trouver avec sous-titres (il était bien planqué, le fourbe, accessible uniquement par liens et pas du tout indexé !), voici ce fameux pilote de Fatmagül’ün Suçu Ne?. Maintenant, c’est à vous de voir…

Ah et pour la petite histoire, depuis l’arrêt de Fatmagül’ün Suçu Ne? après sa saison 2, l’actrice qui interprète la jolie Fatmagül est devenue… l’héroïne d’Intikam, le remake turc de Revenge. Visiblement, elle a une dent contre les riches…

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Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

5 commentaires

  1. enak dit :

    Merci pour ce post. Je viens de voir le pilote et j’ai été très bluffé.

    C’est absolument bouleversant, très bien maitrisé et réalisé. La scène du viol était effectivement très dur, l’une des plus durs avec une autre dans sons of anarchy. L’image sur la larme m’a personnelement achevé.

    J’étais très septique avant de regarder mais maintenant je n’ai qu’une envie, c’est regarder la suite. Pourtant l’épisode 2 fait 1h30 aussi et j’ai pas beaucoup de temps mais c’est un véritable coup de coeur. J’avais vraiment besoin de ça après avoir regardé la rentrée américaine qui fait de la peine.

    Merci lady, je peux toujours te faire confiance pour trouver des bijoux que je ne trouverai jamais tout seul. J’adore ton nouveau site, continue comme ça.

    Tu regardes la suite ? Apparement la saison 2 se concentre sur un autre sujet, tu sais c’est quoi ?

    PS : la fonction recherche ne marche pas « erreur serveur », j’aurais voulu savoir si tu avais déjà parler de « Aski Memnu » car un nami turque me conseillait celle-là aussi

  2. Arakasi dit :

    Je ne m’attendais pas tellement à apprécier mais tu as bien défendu le pilot alors je suis allée y jeter un œil, et finalement je l’ai regardé en entier. J’ai beaucoup aimé l’ambiance générale, la série prend son temps pour poser ses personnages et son intrigue, mais j’ai accroché à la lenteur de l’épisode. Tant la musique traditionnelle que les paysages superbes font ressortir une espèce de tranquillité et de calme qui fait qu’on est un peu happé par ce pilot. Et puis les personnages principaux sont vraiment cool. Fatmagül est adorable et très mignonne, elle dégage une douceur absolue qui est assez rafraichissante, et son fiancé est une gravure de mode. (Je l’ai dévoré des yeux pendant tout l’épisode)
    Le Kerim m’a l’air gentil, mais pas très malin, et sa mère adoptive est géniale d’intelligence et de bienveillance. La belle sœur de Fatmagül, qui tient plutôt de la marâtre à ce stade là, est évidemment à claquer, et c’est assez dommage d’ailleurs que le personnage soit aussi cliché, c’est le seul aspect qui m’a dérangée dans l’épisode. Après je n’ai pas vu la suite, mais je doute fortement que le personnage évolue beaucoup avec la suite de la série…
    Donc voilà, merci pour la découverte, première fois que je voie une série turque ! C’était cool ! 🙂

  3. Forai Sofia dit :

    Bonjour je viens de trouver tout à fait par hasard votre post assez ancien sur la série FATMAGUL et étant une fan inconditionnelle d’ENGIN AKYUREK je recherche désespérément cette série en sous titrage français, car dans la version doublée il manque de très nombreux extraits. Vous serait-ce possible de m’indiquer comment procéder pour la trouver en vostfr. Je sais que votre publication est ancienne, mais on ne sait jamais, peut-être me lirez vous. Merci d’avance.

    • ladyteruki dit :

      Malheureusement je n’ai pas regardé la série avec des sous-titres français, je ne sais pas si ça existe mais si c’est le cas, je ne sais pas où ça peut se trouver.
      La version que j’avais regardée avait des sous-titres anglais. Elle est liée dans l’article et comme vous pouvez le voir, elle a été passée en privé depuis le moment de cette publication. En revanche il semble que les épisodes en vosta soient encore disponibles sur Turkish123, une EXCELLENTE référence pour trouver des séries turques sous-titrées en général si vous parlez anglais.

  4. Forai Sofia dit :

    Merci beaucoup de votre réponse

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