We will rebuild

9 septembre 2016 à 19:00

Lorsque l’âme souffre tellement que le cœur semble se rassir à vue d’œil, il n’existe pas toujours de recette miracle pour trouver une forme d’apaisement. Mais il arrive parfois que, malgré tout, ce soit étonnamment simple.
Ces derniers jours je me sentais glisser vers le fond. Je manifestais tous les symptômes qui d’ordinaire m’alertent, un par un ; l’un d’entre eux se loge dans ma difficulté à regarder des séries quand je vais mal. Ou disons, non, je peux en regarder… c’est y prêter de l’attention qui m’échappe totalement. Sûrement parce qu’il est difficile de s’ouvrir aux émotions des autres quand on est à la merci des nôtres. Dans le chaos ambiant (qui m’avait conduite à préférer pendant un temps le visionnage de films, qui ne réclame aucune forme d’engagement émotionnel sur plus de 2 heures), je me suis souvenue qu’il existait peut-être une série que je n’avais pas vue mais qui pouvait répondre à mes besoins.
Voici laquelle, et voici pourquoi… avec des morceaux de spoiler dedans.

Dakara Kouya date de début 2015, et commence alors que Tomomi Morimura célèbre ses 46 ans. Quoique, le terme de « célébration » est très généreux : ce jour-là elle doit pratiquement supplier son mari et ses deux fils de sortir (le plus jeune refuse de les accompagner), c’est elle qui a dû réserver le restaurant et c’est elle qui doit les y conduire ; pire, une fois sur place, ils commencent à dîner sans elle pendant qu’elle gare la voiture, et par-dessus le marché elle se mange à longueur de repas des réflexions humiliantes ou des anecdotes moqueuses. Le visage de Tomomi perd vite toute joie pendant ce dîner qui était supposé lui être consacré ; elle a dédié toute sa vie à cette famille qui n’a que du mépris pour elle, au mieux.
Lorsque tombe la remarque passive-agressive de trop, Tomomi décide de prendre ses clics et ses claques, et quitte le restaurant. Elle monte dans sa voiture et roule sans s’arrêter.
Après avoir conduit sur plusieurs kilomètres dans une rage folle, sortant de la métropole de Tokyo, elle appelle l’une de ses plus anciennes amies, Chisako. En se confiant à elle, Tomomi réalise qu’elle n’a aucune intention de faire demi-tour, qu’elle veut explorer d’autres possibilités, qu’elle veut réorienter son existence, et qu’elle prend donc la route pour de bon. Chisako lui propose de la rejoindre à Fukuoka ; d’ailleurs puisque Tomomi se lance dans un road trip, son amie suggère de faire un passage par Nagasaki pour y rencontrer l’homme qui était son petit ami à l’époque de la fac, et passer un bon moment.

Dakara Kouya ressemble donc d’abord à l’histoire d’une épouse parfaite qui décide de faire un truc hautement imparfait : déserter son foyer et envisager une vie différente.
Mais très vite le premier épisode prend des airs de road movie, genre qui comme chacun sait ne prend de sens qu’à partir du moment où les tuiles s’accumulent. C’est bel et bien le cas : la voiture de Tomomi est volée par une jeune femme qu’elle avait prise en stop (fort heureusement le très cher sac de golf de son mari lui a été laissé…), elle découvre que le sac de golf de son mari contient le nom d’une autre femme et des préservatifs, Tomomi est contrainte de faire du stop à son tour, elle se retrouve à bord d’un poids lourd dont le conducteur est convaincu qu’elle se prostitue… rien ne va.
Finalement seule sur le bas-côté d’une route de rase campagne, sous un torrent de pluie avec un simple sac à main et un panneau en carton qu’elle a utilisé pour faire du stop, Tomomi réalise qu’elle est seule, profondément seule.

A cet exact instant, elle réalise : seule, et alors ?

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L’aspect road trip prend fin avec le second épisode, alors que Tomomi monte à bord d’une fourgonnette où se trouvent deux hommes : Shougo Kameda, un jeune homme affable, et Koukichi Yamaoka, un vieillard qui a survécu au bombardement de Nagasaki et qui parcourt le pays pour raconter son histoire. Tous les trois se lient d’amitié pendant le trajet vers Nagasaki. Les compagnons de voyage déjeunent dans un petit resto local, passent une nuit dans une auberge… avant qu’au petit matin il n’apparaisse que Shougo est parti prestement, abandonnant Monsieur Yamaoka aux bons soins de Tomomi. Embêtée pendant un court instant, celle-ci décide de conduire Monsieur Yamaoka jusque chez lui à Nagasaki, au volant de la petite fourgonnette, puis de reprendre le cours de son voyage comme elle l’avait prévu la veille.

Après avoir laissé le vieil homme chez lui, avec son numéro de portable au cas où il aurait besoin d’aide, Tomomi retourne donc à son planning, et retrouve pour déjeuner son premier amour, aujourd’hui marié et à la tête d’une fabrique de porcelaine traditionnelle. A sa grande surprise, Tomomi n’est pas vraiment là pour parler du bon vieux temps : son ex l’invite essentiellement à déjeuner pour lui pitcher sa formidable porcelaine traditionnelle, dont elle pourrait parler à ses amis à Tokyo peut-être ? Une déconvenue de plus.
Même avec son amie Chisako, les retrouvailles sont douces-amères : les deux femmes ont un parcours différent (Chisako n’est pas mariée, n’a pas d’enfant, et sort d’une rupture fraîche qui ne l’aide pas à comprendre les problèmes de Tomomi, bien qu’elle essaie) et la petite sortie entre amies tourne à la conclusion douloureuse que Tomomi et Chisako sont d’accord pour ne pas être d’accord.
En outre rien n’est vraiment réglé ; Tomomi a pris la route, mais elle s’inquiète pour sa famille, en particulier son jeune fils Yuuta qui ne sort plus de la maison. Ce n’est pas que sa présence auprès de lui ait beaucoup aidé, soit ; d’ailleurs Yuuta se montrait verbalement très violent avec elle quand elle était encore à Tokyo… mais ça ne guérit pas Tomomi de son sentiment de culpabilité pour autant.
Et puis, maintenant, que faire ? Elle ne veut toujours pas rentrer, même communiquer avec son mari lui semble physiquement impossible par texto, alors…

Mais lentement, un peu malgré elle, Tomomi commence à faire des choix. Libérée, au moins en partie, de la pression d’être une épouse et mère parfaite, elle prend des décisions pour aller mieux. Parfois à son insu, d’ailleurs, comme lorsqu’elle s’est instinctivement présentée auprès de Shougo Kameda et Monsieur Yamaoka sous le nom de « Tomomi Oono », son nom de jeune fille.
Elle commence par chercher un endroit où dormir à Nagasaki (alors qu’elle vit sur l’argent liquide tiré de la vente du sac de golf de son mari), puis se cherche un travail (alors qu’elle n’a plus travaillé depuis le début de son mariage)… Quand en plus les plans d’aller vivre à Fukuoka avec Chisako tombent à l’eau (le petit ami de cette dernière refait une apparition surprise), il est évident que la nouvelle vie de Tomomi s’établira dans cette ville où elle est arrivée un peu par hasard.
C’est à ce moment-là qu’un inconnu l’appelle sur son portable pour lui signaler que Monsieur Yamaoka, auquel elle avait laissé ses coordonnées, a fait une chute. Personne d’autre ne semblant disponible, Tomomi se précipite à ses côtés.

Dakara Kouya possède vraiment une lente exposition (l’intrigue « commence » au milieu du 3e épisode), bien plus longue que pour la plupart des séries nippones, surtout quand on sait qu’elle est un peu plus brève que la plupart d’entre elles (8 épisodes).
Car Tomomi Oono va désormais vivre avec Monsieur Yamaoka, dans sa maison, tout en travaillant comme serveuse dans un petit resto de Nagasaki. C’est là que vraiment la série démarre, en montrant comment Tomomi change de vie, et pourtant ne change pas qui elle est fondamentalement : elle continue de faire tourner une maison, et conduit Monsieur Yamaoka tous les jours à l’exposition sur le bombardement de Nagasaki installée dans une école ; mais cette fois elle le fait tout en travaillant, et ses efforts sont appréciés au lieu d’être tenus pour acquis, invisibles, voire méprisés. Il apparaît que ce n’est pas tellement ce que Tomomi fait qui pose question, mais comment elle est perçue par d’autres et par elle-même. L’image qui lui est renvoyée d’elle (d’abord par Monsieur Yamaoka, puis par un employeur) semble de plus en plus positive.

Tomomi va réaliser que seule, elle vaut bien plus qu’elle ne le pensait, quand bien même elle a des problèmes d’argent ou de lourdes responsabilités, et quand bien même elle se sent si détruite.

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Mais là où Dakara Kouya fait vraiment fort, c’est que l’histoire de Tomomi n’est pas l’unique sujet de la série, loin de là.

L’autre grande thématique émane du personnage de Monsieur Yamaoka, un survivant du bombardement au plutonium de Nagasaki qui, lorsqu’il ne voyage pas à travers le pays, se rend tous les jours à une exposition organisée dans sa ville et y attend les visiteurs sur un petit tabouret, afin de leur raconter son histoire. Il a pris sa retraite pour se consacrer entièrement à cette mission, en dépit du fait que l’exposition soit presque toujours vide et que même quand il s’y présente quelqu’un, son « rabâchage » n’inspire pas vraiment les jeunes générations.
Et pourtant, comme imperméable à ces échecs répétés, inlassablement, Monsieur Yamaoka répète son expérience terrible. Comment il avait été évacué de Nagasaki quelques jours plus tôt, mais rentrait chez lui en train ce jour-là. Comment il a marché dans un désert de ruines avant de réaliser qu’il était à Nagasaki. Comment il a découvert les cadavres calcinés de ses deux parents. Comment il a réalisé que les flocons blancs qui tombaient du ciel en plein mois d’août étaient en fait des os pulvérisés par l’explosion.
Le récit de Monsieur Yamaoka est douloureux. Sa reconstitution répétée sous les yeux des spectateurs n’est pas là simplement pour émouvoir, cependant : elle démontre l’engagement du vieil homme, son besoin irrepressible de dire aux jeunes Japonais combien ce qu’il a vécu ne doit jamais se reproduire. C’est sa raison de vivre désormais, son existence entière tourne autour de cet engagement. Et, en fait, c’est contagieux : à sa façon Tomomi aussi va s’engager dans ces questions, réalisant en outre que Monsieur Yamaoka, qui vit dans le « vieux quartier » de Nagasaki, sur les hauteurs d’une colline, est comme beaucoup de personnes âgées (et donc de survivants) isolé de tout. Pas de commerce, pas de restaurant même pas sur le pouce, pas de possibilité de se déplacer vu le nombre d’escaliers qui les séparent du centre-ville. Petit-à-petit elle commence à imaginer un service de livraison de plats à domicile.
Plus tard dans la série, son fils Yuuta fugue de Tokyo et vient la chercher à Nagasaki, où il est vite frappé par le discours de Monsieur Yamaoka. Il décide finalement d’intégrer un club dans lequel des jeunes gens se dédient à apprendre puis faire passer les histoires des survivants du bombardement (lesquels sont de moins en moins nombreux pour le faire eux-mêmes).

Par cette thématique puissante, Dakara Kouya ne veut pas simplement attirer notre attention sur le drame de Nagasaki. La série le fait, bien-sûr, et il faut noter que peu de séries japonaises en parlent (ainsi que de Hiroshima, d’ailleurs). Mais ce n’est pas son objet.
Non, Dakara Kouya veut explorer sa thématique de la dévastation intérieure : tous ses personnages importants (Tomomi bien-sûr, mais aussi Monsieur Yamaoka le survivant, Yuuta le hikikomori, et même Shougo Kameda l’orphelin, qui fera un retour plus tard dans la série) sont en état de désolation intime, et leurs efforts de reconstruction passent par une recherche de sens.
Toutes sortes de choses donnent du sens à l’existence, au moins temporairement : l’affection des autres, le dépassement de ce que l’on pense être nos limites, la confiance en soi… Mais au-delà des réalisations personnelles, ce qui compte, et que Dakara Kouya décrit, ce sont des personnages qui se renouvellent intérieurement parce qu’ils consacrent un peu de leur âme à quelque chose de plus grand qu’eux.

En reconstruisant le monde, se reconstruire soi, un peu.

Dakara Kouya ne veut pas se lancer dans une grande prêche sur le sujet ; la série veut juste nous faire ressentir tout cela. C’est ce dont les séries dramatiques « pures » sont faites : l’émotion d’une évolution intérieure, sans se reposer sur des retournements de situation ou des intrigues annexes, ici pour ainsi dire inexistants. L’exploration de l’humain pour ce qu’il est, ce qu’il peut être, ce qui l’anime, ce qui lui permet d’avancer. Les 8 épisodes de Dakara Kouya ne contiennent pas de grande révélation (en fait, une « confession » de Monsieur Yamaoka vers la fin de la série tombe même assez à plat faute d’avoir jamais essayé d’en faire un mystère), et la série, bien que se concluant de façon parfaitement sensée (comme toute série japonaise, ai-je envie de dire), ne possède même pas vraiment de conclusion, au sens où rien n’est fondamentalement résolu de la situation de Tomomi quand s’achève la série.
Pour les habitués de la fiction dramatique soapisante, j’imagine que ça ferait un choc ; moi, c’est exactement ce dont j’avais besoin (et c’est sûrement la raison pour laquelle, instinctivement, j’ai pensé à une série japonaise pour revenir à la fiction télévisée).
Ce que la série essaye d’accomplir, c’est nous questionner intimement. Sur plein de choses, à vrai dire. Sur la façon dont nous sommes appréciés, sur la façon dont nous nous apprécions, sur ce que nous sommes capables de faire, sur ce qui nous fait du bien, sur ce qui fait du bien au monde… et comment tout cela est lié.

Mais Dakara Kouya prend aussi le temps d’aborder toutes sortes de sujets corollaires, parfois bien plus frontalement.

Une large partie de l’intrigue est consacrée à montrer comment Hiromitsu, le mari de Tomomi, compose avec l’absence de son épouse. Évidemment, la maison est vite en pagaille, car il ne sait absolument rien faire et n’a même jamais essayé de s’intéresser à son foyer, pas plus qu’à ceux qui y vivaient. Ils sont d’ailleurs toujours plus nombreux à fuir : Tomomi part au début de la série, Yuuta fait une fugue un peu plus tard, et finalement il apparaît que même le fils aîné Kenta avait mis les voiles depuis un moment et vivait avec sa petite amie. Dans son égoïsme mais également engoncé dans ses principes sur ce qu’un foyer devrait être (et donc ce qu’une épouse/mère devrait faire), Hiromitsu se montre aveugle à ce qui se trame chez Tomomi et chez leurs deux fils.
Hiromitsu n’arrive pas à évoluer, et quand s’achève la série on sent bien qu’il n’a pas tout compris, probablement parce qu’il n’a pas vécu d’expérience transformatrice et a au contraire persisté à nier l’évidence pendant l’essentiel des épisodes. Il ne s’est pas vraiment saisi de l’opportunité pour s’interroger à son tour, pour se confronter à qui il est, à ce qu’il fait et pourquoi, et ce en dépit des multiples appels du pied de sa famille l’exhortant à se regarder et se remettre en question.
Par des scènes cocasses dépeignant son embarras devant la tournure de son mariage ou de sa maison, mais aussi lors d’échanges avec des membres de sa famille (y compris sa mère, qu’il finit par traiter comme il traitait son épouse, mais qui se rebiffe), Hiromitsu est à plusieurs reprises critiqué pour son obstination à vouloir tout rendre petit. Suffisamment petit pour rentrer dans un cadre bien délimité. Suffisamment petit pour rentrer dans une boîte facile à nommer. Suffisamment petit pour ne surtout jamais regarder ni en soi, ni au-delà. A travers lui c’est aussi une large part des rôles genrés dans la société japonaise que la série critique, sans vraiment prendre de gants.

Dakara Kouya illustre aussi la question du libre arbitre et de l’auto-détermination, bien-sûr ; mais la série rappelle à travers ces thématiques qu’il n’existe pas une seule façon d’exister.
Par exemple, on peut tenir une fonction essentielle au sein du foyer (ce qui est le cas de Tomomi à mesure que de plus en plus de monde s’installe dans la maison de Monsieur Yamaoka), sans que cela ne détermine ni le bonheur ni la « valeur » de quelqu’un. En revanche ça n’a rien d’obligatoire et l’épanouissement peut parfaitement se trouver ailleurs… ou nulle part, parfois. Plusieurs échanges entre Tomomi et Chisako vont révéler que bien que leurs modes de vie soient diamétralement opposés, aucune n’est vraiment heureuse ; en fait il semble à plusieurs reprises que toutes deux jalousent plus ou moins secrètement le potentiel de la vie de l’autre.
Au-delà de la situation familiale, Dakara Kouya interpelle sur les parcours socio-professionnels, plus divers que ce que la société japonaise n’aime à laisser penser. Quand Tomomi plaque tout, elle quitte une vie socialement acceptable pour vivre de petits jobs sans lendemain avec un salaire minuscule (vite absorbé par les dépenses domestiques chez Monsieur Yamaoka). Plus tard, Yuuta abandonne l’école et consacre ses journées à contempler des figurines en plastique, avant de finalement trouver sa voie dans le club dédié à perpétuer les histoires des survivants de Nagasaki ; plusieurs fois au cours de la série ses parents s’inquièteront de son avenir. Manquer l’école ? Partir à Nagasaki ? Mais les examens d’entrée à l’université sont si proches ! Et Dakara Kouya insiste sur la façon dont des parcours en apparence erratiques, sortant de la voie toute tracée par la société, peuvent en réalité apporter beaucoup, car il n’existe pas qu’une seule façon d’exister.

Il n’existe pas qu’une seule façon d’exister.
Il n’existe pas qu’une seule façon d’exister.
Il n’existe pas qu’une seule façon d’exister.

En décrivant la quête intérieure de la plupart des personnages, leur remise en question des normes, leur découverte d’un but important auquel se consacrer, Dakara Kouya raconte comment il est possible de survivre quand on est en ruines, et mieux encore, de découvrir une façon d’exister. Ce ne sera peut-être pas en suivant les voies classiques. Ou peut-être qu’au contraire, ce sera en les suivant, mais de son plein accord et en se gardant la possibilité de remettre les choses en question régulièrement, plutôt que par réflexe (c’est le cas de Kenta en fin de série).
Chacun doit se débattre avec une forme de dévastation, et avec la solitude qui nous envahit en découvrant l’ampleur des dégâts. Dakara Kouya, par les hésitations, par les déceptions, par la souffrance, accompagne tendrement ses spectateurs sur une voie de guérison qui peut ne venir que d’eux, mais émane aussi de l’extérieur, curieusement.

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Sur la colline d’en face, une bombe a tout dévasté il y a 70 ans. Aujourd’hui, dans cette même ville, il est possible de commencer une nouvelle vie.
Peut-être qu’il y a de l’espoir, non ? Peut-être qu’on peut tout reconstruire.

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Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

2 commentaires

  1. mabo dit :

    Idem du coup pour celle-ci j’ai lu en diagonale j’ajoute sans hésiter ! Merci !

  2. Une magnifique review parsemée de prose poétique aussi belle que réconfortante. Je comprends pourquoi tu aimes cette série et cette review. Merci pour ce magnifique moment.

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