Fun fact du jeudi 15 mars 2018

15 mars 2018 à 20:00

FunFact-650

Le saviez-vous ? Dans les années 90, la fiction indienne est encore jeune, et en-dehors des soaps et des comédies qui sont très populaires, les chaînes explorent aussi toutes sortes d’autres genres (à vrai dire plus qu’aujourd’hui). C’est ainsi que les séries fantastiques, en particulier d’horreur, deviennent l’une des plus importantes tendances de la décennie. C’est Zee TV qui ouvre le bal en 1993 avec Zee Horror Show, une série anthologique créée par les frères Ramsay, qui se sont initialement fait une réputation à Bollywood dans les années 70 pour leur amour du gore et de la production à bas prix. L’anthologie propose des histoires s’étendant sur 4 à 5 épisodes (soit une semaine de diffusion), inspirées par des mythes, des romans et/ou des films célèbres. C’est souvent un peu ridicule, mais ça marche, parce que l’épouvante n’est pas forcément un genre qui se prend au sérieux de toute façon !
A la suite de Zee Horror Show, débarquent donc des tonnes d’autres séries surfant sur le même courant. Une bonne partie voient le jour sur Zee TV, qui s’est alors trouvé un genre de prédilection : l’anthologie Saturday Suspense (où chaque épisode est le fait d’une société de production différente !), Woh (adaptation très libre d’It de Stephen King), X-Zone (dont on ne saurait imaginer qu’elle tient son inspiration des X-Files)… Le genre trouve aussi du succès sur d’autres chaînes, comme Aahat sur SET (qui a décroché depuis un record de longévité), ou Kohra sur Star Plus. Le phénomène se prolonge jusqu’au début des années 2000, avant de progressivement s’essouffler. Aujourd’hui le genre n’a pas disparu des écrans indiens, mais les séries d’horreur sont plus rares, et surtout, plus mineures en termes d’impact sur le public.


par

, , , , , , , ,

Pin It

Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.