False prophets

22 septembre 2019 à 13:20

Nous avons tous besoin de croire en quelque chose. C’est humain.
Le problème, c’est que pour continuer de croire en ces choses, nous avons souvent besoin d’une personnification, parmi nos semblables, qui confirme que nos croyances sont justifiées. C’est la personne religieuse qui ressent une foi renforcée en assistant à la guérison miraculeuse d’autrui lors d’un pèlerinage. C’est la personne ayant survécu à des violences qui puise sa force en voyant d’autres survivants se reconstruire. C’est la personne à la vie terriblement quelconque que le parcours d’une célébrité partie de rien inspire. A quelque degré que ce soit, nous voulons croire en des choses positives ; mais parce qu’il est terriblement difficile de croire de façon purement abstraite (et que nous sommes des animaux sociaux), nous avons besoin que d’autres confirment que non, ce n’est pas en vain.
Or que se passe-t-il quand nous avons porté nos espoirs sur les mauvaises personnes ? Lorsque ces incarnations de nos croyances… s’avèrent être en réalité contraires à celles-ci ?

Je ne pensais pas apprécier The Boys. Son pitch ne m’attirait pas spécialement, et j’avais un peu entendu parler de sa violence, dont je suis peu friande en règle générale. Initialement je voulais simplement jeter un coup d’œil au premier épisode et m’envoler vers de nouvelles aventures téléphagiques sans me retourner.
Et puis finalement, j’ai regardé toute la première saison d’une traite ! C’est donc le sujet du jour : la première saison de The Boys.

Pourtant, à l’heure où environ 712 fictions par an (films et séries confondus, certes) sortent pour nous parler de superhéros sur tous les tons, il n’est pas très surprenant que certaines tentent une approche un peu différente, y compris iconoclaste. Des séries comme PowersPowerless, The Umbrella Academy et maintenant The Boys se sont ainsi montrées moins intéressées par les aventures épiques de personnages dotés de superpouvoirs, que par ceux qui doivent co-exister dans le même monde qu’eux. Un changement d’angle qui s’accompagne généralement d’une vision bieeen moins optimiste de l’existence de superhéros…
The Boys a l’originalité de présenter d’emblée ses superhéros comme des superméchants, et de le faire, de surcroît, en incluant une critique plus large de notre obsession culturelle pour ces êtres à part. Que se passe-t-il quand notre envie de croire que le monde peut être sauvé se reporte sur des personnes profondément toxiques ?

Au départ Hughie Campbell est comme vous et moi : il n’a jamais vraiment approché de superhéros mais il vit dans un monde fasciné par eux. Sa vie n’a rien d’extraordinaire, et quand bien même elle est encore imparfaite (et qu’il n’a pas vraiment le tempérament adéquat pour prendre le taureau par les cornes afin de l’améliorer), les choses ne sont pas si mal ! Il vit une belle relation avec sa petite amie Robin, il a un boulot stable bien que sous-payé, et il cohabite avec son père, avec lequel, d’ailleurs, il s’entend plutôt bien, à plus forte raison parce qu’ils ont le même tempérament.

Les superhéros ou « Supes », il les voit à la télé (d’autant plus qu’il travaille dans un magasin d’électronique), de loin, mais il les connaît forcément. Après tout, tout le monde les connaît : ils sauvent le monde, aident la police ou les pompiers, tournent dans des films, et vendent des tonnes de produits dérivés. Tout le monde aime les Supes ! Et c’est normal : ils accomplissent des actes héroïques, et ils le font devant les cameras en plus, soit là où tout le monde peut les voir symboliser ce que l’humanité a de meilleur. Ils sont très nombreux, et sont affectés à diverses villes des USA pour y assurer le maintien de l’ordre ; du coup chaque ville a son role model.
Les superstars des Supes, ce sont les Seven : les 7 personnalités les plus populaires et lucratives qui œuvrent à New York. Black Noir, Queen Maeve, A-Train, The Deep, Lamplighter, Translucent et leur leader Homelander sont adulés à chacune de leurs apparitions publiques. Lesquelles sont méticuleusement organisées par la compagnie Vought International, qui détient un monopole absolu sur les activités publiques des superhéros.

Ces deux mondes, celui de Hughie et celui des Seven, ne s’étaient jamais rencontrés. Mais lorsque, en se déplaçant à la vitesse de la lumière dans une rue, A-Train percute Robin de plein fouet, et la tue accidentellement sous les yeux de Hughie, celui-ci est changé à jamais. Alors qu’il a toutes les peines du monde à faire son deuil, d’autant que Vought International semble prendre l’affaire plutôt à la légère, le jeune homme est repéré par Billy Butcher, un ancien agent de la CIA qui l’embarque dans sa tentative de faire sanctionner les agissements des Supes.
L’Amérique vit en pensant que la bonté, l’exemplarité, la force, c’est-à-dire les trois piliers de l’héroïsme, ça existe vraiment…  la preuve, puisqu’il y a des Supes ! Hughie, lui, est en quelque sorte tiré hors de cette matrice, et il découvre que c’est tout le contraire, à plus forte raison quand il apparaît que Billy Butcher lui-même n’est pas celui qu’il pensait ou espérait.

En prenant pour point de départ l’histoire tragique de Hughie (et feue Robin), The Boys joue cartes sur table d’entrée de jeu : le ton de la série est sombre (bien que ponctué d’humour extrêmement noir) et la violence y est extrême. Pourtant, contrairement à d’autres séries qu’on ne citera pas, rien n’y apparaît comme totalement gratuit. La noirceur de son discours comme de ses scènes les plus gore se renforcent mutuellement en permanence. En fait, chaque fois que quelque chose d’atroce se produit à l’écran, ou simplement d’extrême, l’intention est le plus souvent de souligner à quel point les Seven manifestent des personnalités proches de la sociopathie. C’est une question de contraste entre leurs motivations et l’apparence qu’ils se donnent en public. Les Supes se soucient uniquement de sembler héroïques, d’utiliser leur célébrité à leur avantage, et de leur propre plaisir, et n’ont aucune considération pour les victimes ou les victimes collatérales. Leur cynisme sordide s’exprime donc quasiment à chaque fois qu’une scène sanglante se produit à l’écran.
The Boys utilise sa violence pour souligner combien la société idéalise ces personnes pour ce qu’elles représentent, et non pour ce qu’elles sont.

C’est d’autant plus criant qu’un grand axe de cette première saison de The Boys repose sur les agissements non seulement des Seven eux-mêmes, mais surtout de leur employeur, la compagnie Vought. Si elle emploie de nombreux Supes, il y a aussi au moins autant d’employés travaillant en coulisses pour définir les meilleures stratégies de communication, définir pour eux les actions que les superhéros accompliront devant les cameras, concevoir leur costume, ou encore gérer leurs apparitions promotionnelles. Les Supes n’ont, en somme, qu’à suivre ces instructions puis récolter les lauriers de la gloire, ce qui ne fait rien pour dégonfler leur ego…
Madelyn Stillwell, la vice-présidente de Vought, personnifie à merveille tout ce travail qui, en coulisses, encourage ce phénomène. Chacune de ses apparitions dans la série souligne combien aucune décision n’est laissée aux superhéros, à quel point leur image est savamment créée et affinée par des hordes de consultants en communication, de managers, de scénaristes. Chaque fois que Stillwell apparaît, pour camoufler les méfaits parfaitement assumés voire volontaires de ses 7 protégés, ou au contraire pour promouvoir des comportements positifs construits de façon totalement artificielle, elle révèle, plus que tout autre personnage dans The Boys, combien nos espoirs ne portent pas sur les bonnes personnes. C’est une chose que les Seven soient des ordures immorales ; c’en est une autre quand le capitalisme promeut ces personnalités par tous les moyens possibles en sachant pertinemment (contrairement au grand public) quelles sont les conséquences réelles de leurs agissements. Voire en provoquant certain de ces comportements néfastes juste pour pouvoir générer encore plus de profit…
Il n’y a pas pire drogue que l’espoir et Vought est le dealer d’une société qui se shoote au quotidien.

C’est ce dont Starlight, alias Annie January, va faire l’expérience au cours de cette saison. Cette superhéroïne, qui travaillait auparavant depuis la cuisine de sa mère dans un Etat du Midwest, passe une audition nationale pour intégrer les Seven (suite au départ à la retraite de Lamplighter), et obtient ce poste tant convoité. Elle s’y est préparée toute sa vie !
Lorsqu’elle arrive à New York, elle déchante vite en découvrant qu’elle n’est pas vraiment là pour se porter au secours de la veuve et de l’orphelin. A vrai dire, elle n’a même aucune liberté d’action quand bien même elle le ferait sur son temps libre ! Mais surtout, elle va être la victime d’une agression sexuelle par The Deep qui va profondément altérer son estime de ceux que, jusqu’alors, elle avait pris pour modèles. Pire, elle ne trouve aucun soutien ni au sein du reste de l’équipe (la seule autre femme, Queen Maeve, étant blasée plutôt qu’autre chose), ni auprès du personnel de Vought, qui la considère comme une simplette naïve au mieux, un objet à promouvoir au pire. D’épisode en épisode, Annie tombe de plus en plus des nues, comprenant que ce qu’elle pensait être la mission de toute une vie n’est en réalité qu’une façon pour ses collègues de collectionner les passe-droits, et pour Vought d’accumuler de la richesse. Sa rencontre fortuite avec Hughie va cependant lui donner un peu d’espoir que tout dans sa nouvelle vie n’est pas pourri. Elle aussi a besoin que quelqu’un personnifie ce en quoi elle veut croire… et elle aussi, d’ailleurs, va subir des déconvenues.

Tout dans The Boys insiste sur ce besoin compulsif que nous avons de faire porter à d’autres la responsabilité de nos propres croyances. Notre terreur à l’idée que rien ne soutient, rien ne justifie, rien n’étaye notre optimisme, a été parfaitement identifiée par des compagnies peu scrupuleuses qui nous disent ce que nous avons envie d’entendre, juste pour profiter de nous.
Pendant tout ce temps, nous avons cru en de faux prophètes. Et en soi, The Boys ne veut pas remettre en question le fait que nous voulions qu’il y ait le Bien d’un côté, et le Mal de l’autre. La série ne nous reproche pas vraiment ce en quoi nous croyons ; et très franchement cette première saison est même assez légère (à ma grande surprise) sur les implications du mélange entre fiction et réalité (les Supes tournent dans leurs propres films, quand même ! ça n’a JAMAIS fait débat ?). En revanche, la série est très ferme quant aux mauvais choix qui consistent à nous fier à d’autres pour confirmer notre vision du monde. Parce que les autres, eh bien, ils ne sont pas fiables, et ceux qui s’enrichissent grâce à notre espoir le sont moins que n’importe qui d’autre.
Ce n’est pas simplement que les Supes sont en réalité imparfaits, ou même mauvais. C’est bien pire : l’objet de la critique vitriolique de The Boys, c’est que nous abandonnions notre confiance à ces personnes placées sur un piédestal, sans aucune remise en question. Juste parce qu’ils semblent nous donner de l’espoir. Nous autorisons ainsi des corporations cupides à s’en mettre plein les fouilles et étendre leur pouvoir toujours plus loin, juste pour nous rassurer. Qu’on ne se trompe pas : The Boys méprise Vought. Mais la série est aussi, très profondément, en colère contre notre passivité elle-même.

J’ai été surprise par The Boys, parce que je ne m’attendais pas à ce que son propos soit si ouvertement agressif envers le phénomène-même qui, en fin de compte, lui permet justement d’exister. Après tout, il n’y a pas vraiment besoin de critiquer les super-anti-héros dans un monde qui n’est pas submergé par eux ! En revanche notre époque, qui affecte une certaine dose de cynisme tout en se fascinant pour des êtres hors du commun se chargeant de nous sauver (au moins d’essayer, ce qui est presque le plus important), a précisément besoin de fictions comme The Boys.
Tout dans l’univers de la série s’emploie à faire bien plus que raconter les aventures de Hughie et l’équipe montée par Billy Butcher (les fameux « boys« , bien que je ne crois pas avoir entendu cette appellation être réellement utilisée pendant la série), ou la déception graduelle de Starlight. Ce qui se raconte pendant The Boys a pour but de discuter de problèmes bien plus tangibles, volontairement ancrés dans notre réalité…

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les références à la popculture dans The Boys n’ont rien de gratuit… l’exact opposé du name-dropping superficiel pratiqué pendant une douzaine d’années dans The Big Bang Theory, par exemple. Lorsque la série présente une convention annuelle ; décrit l’omniprésence des Supes dans la vie culturelle, économique et politique du pays ; ou simplement glisse dans un plan une figure en plastique ressemblant fortement à un Funko Pop… ce n’est pas un clin d’œil amusé aux amateurs de ces fictions. Ce n’est pas fédérateur, mais au contraire profondément accusateur.
Les références multiples (directes ou indirectes) à Marvel et DC, qui apparemment n’existent pas dans le monde de The Boys mais n’en sont pas moins des repères pour les spectateurs de la série, ainsi que l’empire médiatique de Vought, renvoient perpétuellement au monde du divertissement que nous connaissons aujourd’hui. Une compagnie tentaculaire comme Vought, à plus forte raison parce qu’elle a éliminé toute forme de concurrence (n’est-ce pas Disney), ça ne peut tout simplement pas exister sans une forme d’abdication du public. « N’est-ce pas ironique », semble parfois demander la série à ses spectateurs, « qui vous adoriez les mêmes idoles que tous ces gens, et qu’en même temps le monde n’ait jamais semblé se porter plus mal ? ». Et la réponse est simple : parce que nous avons d’autant plus besoin de ces faux prophètes quand tout va mal… mais nous ne faisons que les enrichir. Pendant ce temps, le monde n’est pas sauvé pour autant. C’est ça, la thèse de The Boys, et c’est difficile de résister, en tous cas pour moi, à ce secouage dans les règles, qui nous intime l’ordre d’arrêter d’attendre tout d’un groupe de sauveurs autoproclamés.
Parce que plus on avance dans la saison, plus il apparaît que les Supes ne sont pas devenus néfastes pour la société : ils ont été conçus pour être bénéfiques pour une compagnie. Et les deux ne sont pas du tout compatibles.


Dernièrement, je me faisais la réflexion que les meilleures séries modernes se déroulant dans le monde des affaires sont, en réalité, les séries les plus foncièrement anticapitalistes. Ou peut-être que ce sont mes goûts qui évoluent dans ce sens, parce que mes opinions sont en train de se décaler à gauche ?
Au juste je ne sais pas, et j’ai toujours eu du mal à poser des étiquettes sur mes positions, mon identité ou mes croyances. Tout ce que je sais, c’est qu’assister à The Boys, avec ce que la série inclut de scènes dans un univers « corporate » en particulier, ne fait que renforcer cette réflexion. Je n’accepterais plus, à l’heure actuelle (ou alors pas sans une énorme contrepartie narrative ou émotionnelle !), qu’on me parle de grandes compagnies et de personnes détenant un pouvoir immense (littéral ou abstrait) sans qu’on me dise aussi ce que leurs victoires signifient de défaites pour le reste de la société. En cela The Boys répond parfaitement à ce qui se dessine comme étant apparemment mon nouveau cahier des charges. Je ne suis pas, moi-même, totalement convaincue qu’une série devrait nécessairement refléter mes idéaux politiques, mais quand bien même je m’interroge sur le bien-fondé de cela, je n’arrive pas à m’empêcher d’en avoir fondamentalement besoin. Force est de constater (parce que je me rends bien compte de ce que je dis dans ces colonnes depuis quelques temps, au fil des reviews) que je prefère que mes séries partagent, au moins un peu, ma vision du monde.
C’est confondant parce que, eh bien d’un autre côté, je suis aussi cette téléphage qui veut toujours plus de « l’autre », dont la curiosité est nourrie par les fictions parlant d’expériences que je n’aurais jamais. C’est difficilement conciliable, en théorie, non ? Comment je peux à la fois vouloir voir des séries qui confirment ma vision du monde, et qui m’ouvrent à lui en même temps ?
Peut-être que j’apprends tout simplement à ne pas attendre que ces deux demandes, radicalement opposées, soient nourries par une seule et même série ? Au juste il me faut encore réfléchir là-dessus un moment. J’en suis pour l’instant à m’interroger sur ce grand écart étrange, en tout cas. Surtout dans le contexte de The Boys qui rend ces remises en question d’autant plus meta…

Au-delà de ce dilemme, qui je l’avoue m’est tout personnel, je dois reconnaître que The Boys m’a intellectuellement captivée… mais que téléphagiquement c’était un peu la mer à boire par moments.

Par exemple, je sais pas comment Amazon Prime fait son compte, mais c’est la deuxième série d’eux que je regarde ce mois-ci (après Carnival Row) qui compte seulement 8 épisodes… et a quand même un ventre mou en milieu de saison. Je savais même pas que c’était possible !
Mentionnons également les personnages profondément maltraités… si tant est qu’ils soient traités. Je pense notamment à Kimiko, seule femme racisée et récurrente dans la série, mais enfermée dans un mutisme têtu… Il faudrait aussi mentionner un personnages dont il est sous-entendu qu’il est également asiatique, et qui lui non plus ne s’exprime pas une seule fois oralement : j’ai nommé Black Noir.
L’utilisation de l’agression sexuelle de Starlight (le jour de son arrivée, The Deep lui fait du chantage pour obtenir d’elle une fellation ; apparemment une séquence « épurée » par rapport à ce qui lui tombe dessus dans les comics d’origine cela dit) comme élément déclencheur du désenchantement de Starlight m’a aussi posé quelques problèmes… surtout pour humaniser The Deep en fin de saison en faisant de lui, à son tour, la tragique victime d’une agression similaire (voire plus hardcore encore… on est où ici, dans 13 Reasons Why ?!). J’apprécie certains des développements évoquant #MeToo en cours de saison, mais ils sont finalement très minces. Et puis Robin tuée pour donner une motivation à Hughie, dans le genre cliché, ça se pose là aussi.
Il y a aussi le fait que, pour tous les efforts produits par The Boys pour nous dire ce qu’il ne faudrait pas faire, la série est trop nihiliste pour proposer une alternative, au moins sur un plan éthique, et ça me frustre un peu . A force de nous répéter combien nous investissons notre foi (parfois littéralement religieuse) dans ces faux prophètes, The Boys semble parfois nihiliste. Ce sera peut-être l’affaire de la saison 2, dans le fond.
Sur un ton plus léger, est-ce que quelqu’un peut se dévouer pour dire à Amazon Prime que s’ils offrent un service dans un pays, et qu’une série proposée inclut un personnage supposé en être un ressortissant… bah, ce serait pas la pire idée au monde que de caster quelqu’un qui s’exprime sans accent à couper au couteau dans sa langue maternelle. Vee tok abaout you, Amazon Praïme, and vee laoff at you.

Cela étant posé, je suis globalement convaincue par la série, vous l’aurez compris. Sa démarche est intelligente, sa mise en oeuvre est efficace, ses méthodes violentes sont dénues de gratuité, et même son utilisation de la popculture est fine. Elle m’a donné du grain à moudre pour un bout de temps, et si je suis totalement honnête… c’est de moins en moins fréquent pour des séries proposées par les plateformes de VOD. Voilà, c’est dit.

par

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Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

1 commentaire

  1. Tiadeets dit :

    J’ai beaucoup entendu parler de la série lorsqu’elle est sortie et j’en ai vu des images, mais ce que j’avais entendu sur sa noirceur et sa violence (dis celle qui regarde Titans) ne m’avait pas convaincu de la regarder. Je me lancerai peut-être maintenant !

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