A l’exclusion de toutes les autres

19 octobre 2019 à 9:07

Pour mon prochain tour de magie, je vais avoir besoin de l’aide de l’assistance. Oui, vous, là. Détendez-vous, tout va bien se passer ! Mon numéro de prestidigitation commence par une question simple : quelles sont vos séries préférées ? Faites-moi une liste de vos… 10 favorites, mettons, sans ordre particulier, sans réfléchir : juste les 10 premières qui vous viennent à l’esprit, même si je sais que vous en aimez bien plus que 10. Gardez-la dans un coin de tête, je n’ai pas besoin de la voir.
Maintenant laissez-moi deviner : grâce à mes pouvoirs psychiques, je peux vous dire dans votre liste, il n’y a pas de séries pour enfants. Il n’y a pas de soaps quotidiens. Il n’y a pas de séries lancées avant votre naissance, et probablement même pas de séries lancées avant votre adolescence. Il n’y a pas de séries dites internationales antérieures à 2000, peut-être même pas 2010… si tant est qu’il y figure des séries internationales tout court.

Votre liste n’est pas tenue d’inclure un ou plusieurs de ces profils. Vous n’êtes pas non plus tenu de regarder ces séries. Par contre, le soucis, c’est que ça ne vous a probablement même pas traversé l’esprit. Quand quelqu’un prononce le mot « série », en réalité, il devient implicitement évident que c’est d’un certain sous-groupe de séries dont on parle, à l’exclusion de… euh, bah, pas mal d’autres, en fait.
Je prends mon plus beau clavier aujourd’hui pour discuter un peu de cet état de fait.

Plus tôt cette semaine, sur Twitter, quelqu’un avait besoin de recommandations de séries répondant à un besoin spécifique, et je me suis proposée.
J’aime bien essayer de trouver des séries susceptibles de plaire à d’autres. C’est un peu un casse-tête sur le moment, qui demande de prendre du recul pour repenser à des séries vues il y a plus de 3 mois en arrière (on se sait, hein), d’exercer son empathie (pour ne pas uniquement conseiller des séries qu’on a aimées), et d’essayer de donner goût pour l’inconnu à quelqu’un d’autre (mais bon, ça vous saviez que c’était plutôt mon truc). Cependant rien ne vaut la gratification qu’on reçoit parfois, plus tard, quand la personne vous dit avoir regardé au moins l’une de ces séries, et l’avoir dévorée. Aaaah, oui, encore ! Alors certes le sexe c’est bien, mais avez-vous déjà essayé de trouver la bonne série pour la bonne personne ?
Bref, donc j’étais en train de lister mentalement des trucs et des machins, quand soudain je me suis dit : « beh, un truc tout con : parmi les séries pour la jeunesse ! ». Et sur le coup je me suis sentie stupide de ne pas y avoir pensé avant. Donc j’ai sorti ces exemples-là, et ça a tout de suite grandement élargi la liste des possibilités.

En fait, c’est normal. Parce que les séries pour la jeunesse ne sont pas vraiment des séries.
La preuve : quand vous allez là où vous allez pour suivre les news sur les séries, combien de fois lisez-vous quelque chose sur une série pour enfants ? Lorsque l’une d’entre elles est acquise par une chaîne française, vous le repérez facilement ?
D’ailleurs les soaps non plus. Sur les sites d’information sur les séries, ou dans votre timeline Twitter, qui parle de soaps quotidiens (qu’ils soient de daytime ou d’access primetime) ? A quelle fréquence lisez-vous des spoilers sur ces séries, comparativement aux spoilers sur les autres séries ? Et les communiqués de presse news de casting, régulièrement ou pas ? C’était quand la dernière fois que vous avez assisté à une couverture médiatique des Daytime Emmy Awards ?
La plupart des sites d’information téléphagique traitent de l’actualité essentiellement américaine, française bon bah par obligation cocorico (généralement sur un ton très défaitiste d’ailleurs), et un peu britannique parce que ça commence un peu à se voir qu’il y a de la bonne série là-bas. Vous êtes capable de citer des sites qui en font autant pour l’actualité d’autres pays ? Les audiences des plus populaires de ces séries ? A l’occasion, la presse spécialisée suit l’actu d’UNE série venue d’ailleurs, parce qu’elle est déjà populaire par exemple ; mais le fait-elle pour l’industrie de tout son pays ? A une époque je le faisais, j’admets que j’ai arrêté, j’ai pas le temps ni les finances pour maintenir une section de newsmaking régulière en même temps que des articles de fond ; on n’a pas quatre bras, hélas. Mais alors ces séries « étrangères » (rien que ce que sous-entend ce terme, déjà…), si on n’en entend jamais parler, existent-elles ? Si une série néerlandaise tombe dans la forêt et que personne ne l’entend, etc. ?

Bien-sûr, dit comme ça, c’est faux. Ce sont, bien-sûr, des séries.
Pour certaines, il s’agit de formes sérielles qui n’ont pas forcément notre préférence (quoiqu’il doive bien y avoir un public pour les soaps quotidiens quelque part, non ?), ou par lesquelles nous ne nous sentons pas particulièrement visés (c’est dommage, il y a beaucoup de séries pour la jeunesse qui valent la peine d’être vues par des adultes). Pour d’autres, on rappellera que l’accès reste relatif, compliqué, et dépend encore beaucoup du bon vouloir des chaînes ou plateformes de SVOD. Soit.
Mais le problème, c’est qu’à force d’exclure des séries de notre simple champ de vision, du flux de nos informations, sans même parler de les regarder… on oublie qu’elles existent. Et on oublie leur légitimité à être incluses dans notre compréhension de la forme sérielle.

Mardi, je me suis un peu (hahaha, euphémisme) agacée de la façon dont le classement des séries de Télérama était introduit. Bon, en préambule full disclosure : je n’aime pas les classements, de base. On oublie toujours des trucs et des machins, ça se base beaucoup sur des facteurs invisibles (l’âge de la série, par exemple), et au final ça ne fait que faire ce que les articles de type « 10 séries de septembre que vous DEVEZ avoir vues » font le reste du temps, c’est-à-dire créer des impératifs et du peer pressure, et ça m’agace. Bref, je ne suis pas le public de ces classements.
Et la plupart du temps vous ne me voyez d’ailleurs pas moufter à leur sujet, je garde mon agacement pour moi. On va pas refaire le monde. Les gens aiment les classements, les publications aiment les classements, les pageviews aiment les classements, et pas moi : c’est comme ça.

Sauf que mardi ça m’a un peu chatouillée de voir que Télérama proposait un top de 50 séries (sélectionnées parmi les 284 que la rédac avait brainstormé), et que ces 50 séries, c’est sûr, étaient :

De tous les temps, mais pas de tous les genres. Combien de soaps dans cette liste ? Combien de séries pour la jeunesse ?
De tous les temps, mais pas de tous les continents, non plus. Dés l’introduction, on nous prévient : par la force des choses, que voulez-vous on n’y peut rien c’est comme ça, ce classement est essentiellement américain. Ya quelques anomalies statistiques (DEUX françaises quand même), mais dans l’ensemble on est là pour causer séries US (et un peu UK). C’est l’jeu ma pov’Lucette : les séries américaines sont juste les plus meilleures de tout l’univers entier.

Vous savez quoi ? Je n’aurais pas plus moufté mardi que les autres jours si Télérama avait juste dit « on va faire un classement des 50 meilleures séries étasuniennes », parce que ç’aurait eu le mérite de l’honnêteté. Quitte à avoir un peu de rab’ et dire « tiens, faisons un classement plus court par région », en-dessous. Mais quand j’ai vu ce top qui faisait semblant d’être international, parfois par ce qui ressemble à des quotas ou de la pure bonté d’âme (« ah merde, on a une série allemande ? non ? bon allez glissons Berlin Alexsanderplatz, qui va aller vérifier qu’il n’y a pas de meilleure série allemande de toute façon ? »), là j’ai rugi. Et encore, le reste de l’Europe a eu la grâce de quelques séries, une pour Israël vite fait, oh une série océanienne Messire est trop bon… Honnêtement je suis presque plus chagrinée par cette impression de charité.
Mais en priorité, je me montre plus qu’intéressée par l’explication concernant l’absence de continents entiers, et de groupes sociaux et/ou linguistiques, aussi (quand on parle de séries américaines bizarrement ça n’inclut jamais les séries US hispanophones, jamais les séries nées sur des networks dits « Black », etc.). Aucune série asiatique ou africaine n’a même pu se hisser in extremis à la 50e place ? Vraiment ?

Basé sur quoi ? Sur la réalité critique de ces continents entiers, dont pas une seule nation n’a su produire de chef d’oeuvre télévisuel dans toute l’histoire du petit écran ?

Bien-sûr que non. Le classement de Télérama, comme absolument tous les classements, dépend des connaissances de ceux qui l’initient. C’est plutôt normal aussi !
Il y a toutes sortes de raisons expliquant potentiellement l’absence de séries de continents entiers dans ce classement émis par des spécialistes des séries :
– difficultés d’accès (ou au moins d’accès sur les chaînes de la télévision traditionnelle)
– difficultés linguistiques (ce que je comprends parfaitement sur les séries de certaines sphères linguistiques)
– difficultés « commerciales » (j’entends complètement qu’il soit un peu difficile de proposer à un rédac chef un projet de double page sur une série libanaise inconnue)
Et bien d’autres. On peut en relativiser certaines (la VOD et son sous-titrage systématique donnent quand même de sacrés contre-exemples, notamment), mais disons pour simplifier qu’elles se tiennent, dans l’ensemble.

Difficultés auxquelles il faut en ajouter une autre bien plus capitale à mon avis : celle de l’ignorance.
Il n’y a rien de honteux à admettre qu’on ne connaît que l’histoire de la télévision américaine (et française, ou parfois britannique, selon les critiques dont on parle). Cette histoire est riche et palpitante, et il y a beaucoup de savoir à emmagasiner à son sujet… le taff est énorme et globalement il est fait. Simplement, quand on n’a pas les outils historiques, industriels, théoriques et culturels pour faire de même pour la télévision d’autres pays, c’est forcément difficile de se montrer curieux, et plus difficile encore de se montrer pertinent. Donc du coup, write about what you know : les critiques qui connaissent les séries US critiquent toujours plus de séries US et donc, classent bien des séries US. C’est mécanique.

Croyez-le ou non, je n’ai pas de problème avec tout ça. Non, ce qui m’irrite plus qu’une demi-heure de télévision écrite par Chuck Lorre, c’est que Télérama ne soit pas capable de dire : « écoutez, nous, on sait pas faire, du coup on a fait sans ». Il n’y a rien de honteux à l’admettre MAIS il faut l’admettre.
C’est cette transparence qui fait toute la différence. C’est cette transparence qui démontre que la démarche critique inclut une reconnaissance de ses propres angles morts. C’est cette transparence qui fait qu’on peut faire confiance à une publication culturelle.
A mes yeux, le problème de ce classement, ce n’est pas ce qu’il y a dedans, c’est ce qui n’y est pas et surtout la façon dont c’est présenté, en faisant passer l’ignorance pour une question de goût : « haha, c’est fou hein, ya presque que des séries américaines dans notre classement des séries qu’on connaît ». Bah oui c’est assez dingue, mais non c’est pas fou-fou.

Interrogeons-nous sur les séries qui ne sont pas considérées par la critique le reste de l’année. Elles n’ont évidemment aucune chance d’être reconnues comme des séries quand vient le moment des classements divers et variés (la fin de l’année arrive, après tout).
Et interrogeons-nous sur les biais que nous introduisons implicitement auprès des lecteurs/spectateurs, ce faisant.

Admettons que ne connaître quasiment que les séries US, ce n’est pas une question de norme mais souvent, en termes de format, de fonctionnement de l’industrie, d’histoire télévisuelle ou encore de thèmes, une exception. Certains pays s’asseyent sur votre format de ~45min pour les séries dramatiques, semaine après semaine, depuis des décennies ; certains n’ont aussi jamais eu de sitcom.
Admettons que ne connaître quasiment que les séries US, c’est ignorer une bonne partie de l’histoire de la télévision mondiale. Comme ce truc appelé le bloc soviétique qui n’a pas consommé de séries américaines pendant des décennies capitales pour le développement du petit écran.
Admettons que ne connaitre quasiment que les séries US, ce n’est pas une question d’exigence qualitative, mais de spécialisation. Et une acceptation de certains clichés racistes, dans une certaine mesure, reconnaissons-le. J’ai encore en tête le très honorable critique de séries français qui m’a un jour balancé que « les séries japonaises, ça n’intéresse personne, si c’est pour regarder les samurais et leur épées »… parce qu’apparemment il fallait qu’il me prouve qu’il n’avait jamais vu de série japonaise, ou que comme par hasard c’était tombé sur un des rares jidaigeki.
Admettons que ne connaitre quasiment que les séries US, ce n’est pas qu’une question de qualité mais aussi énormément d’accès. Et de curiosité quant à l’existence de ces séries, avant même de vérifier quel est leur accès.
Admettons que ne connaître quasiment que les séries populaires et/ou récentes, à l’ère de la « Peak TV » ça n’est pas dénué de sens pratique, mais ça ne permet que d’avoir une vision très limitée de l’art sériel. Honnêtement quand je vois des critiques parler de l’anniversaire d’Urgences et ne pas être capables de mentionner l’existence ne serait-ce que de St. Elsewhere, je me pose des questions.
Admettons que ne connaître quasiment que les séries hebdomadaires, ce n’est pas qu’une question de goût mais également d’habitude. Ah, et souvent une question de classe sociale. Et une question hautement genrée, aussi.
Admettons que ne connaître quasiment que les séries pour jeunes adultes et adultes, ce n’est pas qu’une question de qualité mais aussi de se sentir, ou non, concerné. Ne parlons même pas des séries d’animation parce que sinon on y est encore demain.
Admettons dans la foulée, que ne connaître quasiment que les séries US, c’est ne pas comprendre comment les formats voyagent (à l’heure où ils ne l’ont jamais fait autant), c’est ne pas comprendre comment les adaptations fonctionnent (ignorer l’original c’est se priver d’une compréhension capitale d’enjeux abordés ou non par la version américaine), c’est ne pas comprendre comment certains genres ou sous-genres n’existent tout simplement pas ou plus aux Etats-Unis (pays pourtant présenté généreusement comme l’alpha et l’omega de la création télévisuelle), c’est ne pas comprendre, en fait, la richesse de toute une forme artistique que nous prétendons défendre. Du coup, ne pas pouvoir l’expliquer. Donc ne pas pouvoir la faire découvrir.

Et après avoir admis tout ça, ce qui n’invalide en rien le travail des critiques spécialistes des séries US mais le remet en perspective… eh bien, invitons les spécialistes des séries tues jusque là.
Les historiens de la télévision qui ne vont pas parler que de séries sorties ces 10 dernières années, les experts en soaps qui pourront discuter de pans entier de la fiction, les concernés par les séries dites « Black » qui pourront recontextualiser la signification et l’évolution de ces séries, les amateurs de séries pour la jeunesse qui suivent leur parcours international souvent riche, les spécialistes d’un continent ou d’un pays donné qui dans leur domaine sont aussi capables de faire des classements de 50 séries avec deux américaines comme anomalie statistique, mais qu’on n’entend nulle part dans la critique professionnelle. Et tous les autres. Ceux qui ont des codes télévisuels différents, et donc une grille de lecture différente, qui enrichit la critique de la série télévisée.

Donnons-leur de la place dans les rédactions, ne serait-ce que ponctuellement, et regardons. Regardons comment la curiosité des lecteurs est nourrie, y compris depuis leur plus jeune âge (des petiots de 6 ans ne vont pas lire Télérama… mais leurs parents, oui). Regardons comment nombre de ces séries déjà accessibles par la VOD deviennent parfaitement acceptables à discuter en société quelle que soit leur origine (ça évitera de tomber de l’armoire quand La Casa de Papel trouve le succès essentiellement grâce au bouche à oreille). Regardons comment le catalogue de certaines plateformes peut encourager la curiosité ou la nostalgie pourvu d’activer l’algorithme différemment. Regardons comment les diffuseurs sont encouragés à choisir leurs imports (et les diffuser mieux, aussi), voire à préférer l’import à des remakes dont l’intérêt culturel et/ou économique laisse parfois circonspect. Regardons comment le suivi de l’actualité des séries s’étend de plus en plus souvent aux fictions de la planète entière, ou en tout cas démocratise un suivi que certaines communautés font depuis une bonne vingtaine d’années sur internet.
Regardons comment le cercle vicieux du « c’est pas connu -> donc je regarde pas -> donc je critique pas -> donc personne a les outils pour comprendre -> donc ça continue d’être mal démocratisé -> donc c’est pas connu -> donc je regarde pas » n’a rien d’inexorable. En tout cas pas quand les critiques font un boulot de recherche qui devrait tomber sous le sens. Pas besoin de reconvertir les critiques spécialistes de la télévision US : des critiques équipés pour un grand nombre de ces autres spécialités existent déjà. Ou existaient, certains ayant fermé boutique avec les années, entre autres parce que la professionnalisation leur était interdite ; j’ai des noms.

Donnons de la place à toutes les séries, et critiquons-les toutes en donnant de la place à toutes les expertises.
Toutes les séries font partie de cette forme artistique que nous trouvons noble et digne d’être étudiée. Non ? Ou alors je me suis trompée de porte et la réunion des experts de la série télévisée se tenait en fait dans la salle d’à côté, mais dites-le dans ce cas.
Ensuite on pourra envisager d’arrêter les classements… quoi, non ? Trop tôt ? Pardon, je me suis laissée emporter.

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Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

3 commentaires

  1. Mila ♥ dit :

    Wouhou !

    Bon, tu connais déjà mes pensées sur cet article, alors je n’ai pas grand-chose à rajouter (sinon que je suis coupable d’aimer les classements, même si je passe ma vie à y tricher pour juste caser le plus de trucs possibles dedans)(que veux-tu, j’aime les listes…) mais wouhou pour l’avoir publié !
    Et je trouve que l’image transmet quand même bien l’idée, donc wouhou pour ça aussi !

  2. Tiadeets dit :

    Un très bon article et je suis totalement d’accord ! Il n’y a rien de mal à admettre que l’on a des lacunes et c’est triste et rageant que ce ne soit pas plus répandu de l’admettre.
    Personnellement j’adore les listes (plus que les classements parce que je sais que j’ai toujours du mal à les faire et c’est toujours purement subjectif) donc les classements, on peut réduire, mais les listes c’est cool. 😛

  3. Céline dit :

    Merci pour cet article, pas grand-chose à ajouter car je suis d’accord avec à peu près tout. Je me rappelle avoir pensé, en voyant le tweet avec le titre de l’article de Télérama, « à tous les coups ce ne sont que des séries US », je n’ai pas été vérifier, mais apparemment j’étais pas loin de la vérité ^^
    Et sinon, un grand MERCI à toi de nous proposer des critiques de séries aussi diverses, aussi bien documentées, et pour la plupart dont personne ne parle ailleurs <3

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