Divergent [1] (21 Novembre 2014)

1h37 d’exposition, bah mon cochon, on se refuse plus rien maintenant qu’on franchise les films à tout va. Sérieux faut surtout pas vous priver pour nous, hein, prenez vos aises. Avec ses airs affichés de prologue, ce premier film de la saga Divergent ne fait aucun mystère sur ses intentions de prendre tooouuut leee teeemps qu’il faudra pour exposer en détail jusqu’aux habitudes alimentaires de ses personnages. A ce stade c’était pas un film que vous vouliez faire, mais toute une série, vous vous êtes trompés de média les mecs !
Et le film n’est pas, en soi, mauvais ; dans son genre il est, hm, bon, long c’est sûr, mais pas totalement inefficace pour autant. Mais surtout, il est par contre dénué d’originalité, et ça c’est carrément pire ! Je m’attendais à ce que l’héroïne tente chaque faction avant de se trouver, mais au contraire l’histoire tombe dans la plus absolue des facilités et nous trimbale de rite initiatique en rite initiatique en rite initiatique. Ma petite Tris, je serais toi, je me demanderais pourquoi personne dans ta faction ne semble avoir plus de 25 ans… le temps que tu fasses marcher ta caboche, je serai, moi, en train de fouiller le scénario pour lui trouver de la profondeur. On peut bien se donner rendez-vous dans 6 mois pour la sortie du prochain volet, allez, il nous faudra bien ça à toutes les deux.