Snowpiercer (13 Novembre 2014)

13 novembre 2014 à 23:31

Snowpiercer

Il était fait pour me plaire, ce film ! Les thématiques d’auto-destruction de l’humanité étaient épatantes, la découverte progressive des wagons promettait de garder l’effet de surprise intact jusqu’au bout, et puis, bien-sûr, comment un tel film peut-il bien finir ? Tout pour me plaire.
Et pourtant je ne saurais pas expliquer pourquoi, mais impossible, totalement impossible, d’établir une connexion avec les personnages. Rien. Mais alors, au point d’à peine cligner des yeux quand il y a des morts (spoiler : beaucoup de morts). Alors certes mon attention a toujours tendance à retomber pendant les scènes d’action (spoiler : beaucoup de scènes d’action), mais d’habitude il y a toujours moyen de s’investir quand même un peu. Là, rien à péter, franchement. Et je suis la première déçue parce que bon sang, il y a vraiment de bonnes raisons de s’intéresser à ce qui se dit. Mais aux personnages ? Pas un instant. Et le problème c’est que je crois que le film s’y intéresse à peine plus, trop occupé qu’il est à ses scènes d’action et ses révélations sur quelles façons plus ou moins raffinées l’humanité a de se détruire elle-même. Entre le plan large sur la nature humaine et le plan serré sur le sang qui gicle, il manque quelque chose.
La leçon de tout ça, c’est que même quand un film est efficace en diable sur la forme, et engagé sur le fond, il y a quand même moyen de rester… froid. J’étais obligée.

RetourauSecretDiaryofaCinephile-650

par

Pin It

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.