Inside Out revient, 9 ans plus tard, avec une histoire très similaire, et bien-sûr le même concept. Cela donne un film qui n’a vraiment rien inventé, mais qui continue de décrire des choses relativement complexes sur le fait de grandir, cette fois à l’adolescence. Il y a, bien-sûr, beaucoup de choses dans ce film qui fonctionnent : c’est normal, c’est strictement la même recette, avec simplement des émotions en plus (dont la scène post-crédits tente d’expliquer plus ou moins élégamment pourquoi on n’en avait pas entendu parler plus tôt). Malgré l’effet de redite, l’impression de vulnérabilité persiste, et permet de confronter les jeunes spectatrices à non seulement leurs émotions, mais aussi à leur image de soi, ce qui est plutôt bien joué. En outre, le fait que la romance n’ait pas été le dilemme choisi par le film pour illustrer le passage à l’adolescence est tout à son honneur. Ce n’est pas une claque, mais franchement ça se regarde sans dégoût (et de toute façon j’aime pas le vert).
