Ma, à table !

20 février 2010 à 19:29

En général, quand je veux consacrer un post à une série, à plus forte raison si elle est récente, je commence à écrire après avoir vu le pilote. Mais dans le cas de Pasta, je ne sais pas ce qui s’est passé, mais comme par hasard j’ai tout de suite enfilé le deuxième épisode dans la foulée. C’est vraiment bizarre. Je me demande si ça présente un quelconque rapport avec ça :

Tiens, on dirait que je bave. Peu importe. C’est certainement une coïncidence.
La saison hivernale japonaise n’est peut-être pas des plus excitantes pour le moment (et encore, vous ne savez pas tout, j’ai voulu regarder le pilote de Majisuka Gakuen… priez pour que je ne vous en fasse jamais un post La preuve par trois. Priez très fort), mais les Coréens, eux, ne déçoivent pas. Je n’étais pas spécialement partie pour regarder cette série tout de suite, mais il s’avère que la toujours bien inspirée Livia de My Tele is Rich, en faisant mention de Pasta et sans même que je ne lise son post, a su me convaincre. Bon effectivement, il ne me fallait pas grand’chose, mais les faits sont là.

Pasta est donc une série sur la cuisine, et faisant partie des 12 personnes dans le monde qui étaient tombées amoureuses de Kitchen Confidential, on peut considérer que la partie était jouée d’avance. Pensez donc : un restaurant immense, une cuisine en constante effervescence…
Vous ne vous rendez pas bien compte, je crois : le pilote s’ouvre sur une scène de 5minutes intégralement consacrée au travail en cuisines en plein coup de feu… eh bah j’étais tout-à-fait partante pour que la totalité du pilote se déroule intégralement de la sorte. Si un jour, quelqu’un me propose tout un épisode avec juste ça, des professionnels qui œuvrent aux fourneaux sans s’adresser la parole pour autre chose que les instructions de rigueur, pendant une heure, je suis absolument partante. J’adore cette impression que donne la première scène de sentir la décharge d’adrénaline, l’exigence de qualité, le défi d’avoir presqu’une dizaine de personnes qui travaillent au coude à coude et qui font preuve d’une aisance et d’une fluidité exceptionnelles. On me propose de regarder 10 cuistots remuer des pâtes dans des poêles pendant une heure, je signe de suite. Subjuguée.

Bon alors, dans Pasta, il y a quand même des intrigues personnelles, des rebondissements et des… pfff, moi j’aurais préféré des pâtes pendant une heure. Ah non mais c’est loin d’être mauvais, hein ! C’est juste que je préfère les pâtes. J’ai pas des origines italiennes pour rien, je suppose.
L’intrigue repose sur le fait que la direction du restaurant La Sfera, où se déroule la série, a décidé de virer le chef actuel pour le remplacer par un petit connard arrogant, le type-même de bonhomme qu’on imagine réussir dans la gastronomie, même si c’est au prix de multiples dépressions parmi le personnel des restaurants où il fait carrière.

Autour de cet élément, on greffe donc une histoire de rêve qu’il faut absolument réaliser (serait-on dans une série asiatique ?), un ou deux triangles amoureux (conformément à la loi), et quelques rébellions parmi le personnel, histoire de ne pas se reposer sur ses lauriers.
Là comme ça, ça n’a pas l’air, mais tout cela est quand même bien divertissant.

Mais plus que l’histoire ou les personnages, c’est le traitement qui fait la différence. Il règne dans Pasta une ambiance électrisante mais également capable de donner une impression de proximité. Chaque personnage principal montre assez vite qu’il est plus que ce que le pitch veut laisser penser, ainsi Kyung Seo n’est-elle pas une jeune cuisinière idéaliste aux grands yeux de Bambi, mais aussi une adolescente mal dégrossie, boudeuse et obstinée, ou le nouveau chef n’est-il pas complètement antipathique, mais au contraire carrément charmant quand il s’y met (c’est juste qu’il ne s’y met pas souvent).

Esclandres et crises de nerfs, clients capricieux et personnel au tempérament explosif, Pasta promet un divertissement rythmé sur le thème de la cuisine. Une série particulièrement alléchante qui…

Qu’est-ce que je fais à écrire sur ce blog, moi ? Il est l’heure de manger !

par

, , , , , ,

Pin It

Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

1 commentaire

  1. Nephthys dit :

    J’adore tes posts audio, et ca me donne encore plus envie de me lancer dans Pasta !

    J’adore les dramas coréens, je viens de découvrir Gong Hyo Jin dans The Greatest Love, plusieurs raisons qui me donnent envie de tenter…

    Par contre, rien le titre me donne envie de manger des pâtes, effet pervers ?!!!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.