La plus grande pauvreté

14 juillet 2011 à 23:21

J’ai des dizaines de choses à faire : finir Mesudarim, regarder Koselig Med Peis (cette fois avec sous-titres), m’envoyer l’intégrale de Jack & Bobby que je me promets depuis l’été dernier, sans compter quelques pilotes que j’ai dans ma besace (j’ai toujours des pilotes dans ma besace…) et les posts que je dois écrire sur Cloudstreet, Game of Thrones
Non, je ne manque pas d’occupations.

Cependant, je suis atteinte de ce curieux mal qui m’arrive souvent après une intégrale (ou deux, comme l’an dernier avec Les Craquantes et Will & Grace) : je n’ai envie de rien.
Si, de Roseanne.
Mais bon, on a vu comment ça a tourné sur la fin, hein.


Et pourtant, que la série ait été un plaisir de chaque instant ou qu’elle ait eu ses (très) mauvais moments, il y a toujours cette période, à l’issue d’une intégrale, pendant laquelle on n’a goût à rien parce qu’il faut se déshabituer des réflexes acquis pendant quelques semaines : lancer le DVD et s’envoyer un petit épisode pendant le dîner.
D’accord, qui suis-je en train d’essayer de berner ? Deux épisodes.
Ok, ça va, trois, vous êtes de la police ou quoi ?

Toujours est-il que même en étant parfaitement consciente qu’il n’existe aucune force suffisamment puissante de par le monde pour me contraindre à regarder une nouvelle fois un épisode de la 9e saison de Roseanne, et que certains d’entre eux m’ont téléphagiquement traumatisée à jamais (je vous remets pas les liens vers les twitpics, hein, j’ai pitié, elles étaient déjà dans le post précédent et c’est un acte de barbarie suffisant), eh bien malgré tout, la série me manque.
Le processus est, j’imagine, naturel. Pour autant, même pleinement consciente en toute objectivité de l’ironie de la chose, difficile de penser à autre chose en ce moment.

Alors, même si j’aimerais qu’aujourd’hui mon post vous parle d’un pilote génial, vous rappelle une série méconnue, ou vous commente une news sur la cérémonie télévisuelle qui est la plus chère à mon coeur… aujourd’hui, mon post peut juste vous dire que Roseanne me manque.
Au juste, je ne suis pas bien sûre du pourquoi. Mais toute la journée, j’ai expérimenté le comment.

par

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2 commentaires

  1. Scarlatiine dit :

    Je comprends très bien ça. Je crois que ça m’a fait ça lors de l’arrêt d’Urgences. Et pourtant, le visionnage s’est étiré sur une quinzaine d’années, pas sur sept semaines (je ne sais pas comment tu fais, d’ailleurs, tu m’épates, t’en manges au petit-déjeuner, déjeuner, dîner ?^^)

    Après, tu as cette question : et après ? Quelle va être la nouvelle série coup de coeur à suivre à tout prix, quitte à braquer ma banque s’il le faut ? De mon côté, je ne crois pas que j’ai fait mon deuil d’Urgences, pas encore. Oh ! J’ai fait de jolies découvertes que j’ai aimées, j’ai même eu de véritables coups de coeur, mais vraiment, non, mon coeur est resté au Cook County…

  2. ladyteruki dit :

    Bah il faut dissocier les deux phénomènes, je pense : le côté affectif et le côté… massif. Ici, bien que j’ai énormément aimé Roseanne et que je pense que ce soit, au moins dans ses premières saisons, une grande série, je ne me sentirai jamais de dire que c’est une de mes séries préférées. Je pense qu’il s’agit quand même plus d’un phénomène de désaccoutumance que de vide affectif comme tu peux le ressentir pour Urgences. Après c’est clair que ça se manifeste de la même façon (mais ptet pas non plus sur la même durée). Et même s’il y aurait des tonnes de choses à regarder, j’ai pas goût à grand’chose. Si, cette nuit je me suis mise à The Yard, parce que mon cagoulage a fini et que je me suis dit que j’allais regarder une comédie avant de dormir, mais c’était à la base sans conviction. Ce qui est intéressant après, c’est de voir justement quelle série va « prendre la place » de Roseanne et devenir l’objet de toutes mes pensées téléphagiques maintenant. La lutte est ouverte et c’est pas forcément premier arrivé, premier servi.

    (attends, une série constituée d’épisodes de 20mn, ça va vite à regarder à quantité d’épisodes égale, c’est pas comme si je m’étais vraiment envoyé 9 saisons d’Urgences)

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