The fear of being alone

20 septembre 2008 à 0:34

Nous y voilà.
Nous avons passé ensemble des semaines de complicité, de rires et de tendresse. On se connaissait bien. Ça marchait du tonnerre ! Mais nous sommes arrivés au bout de la route.

Je me rappelle notre rencontre, il y a 20 mois de ça. Au premier regard je n’ai pas été conquise, soyons honnêtes. J’ai préféré qu’on s’apprivoise mutuellement tout doucement. Et progressivement je n’ai plus su me passer de toi.
Mais si je veux être tout-à-fait sincère, même si j’ai tout fait pour prolonger la sensation que ça durerait toujours, je savais très bien que notre histoire aurait une fin.

Combien de fois ai-je parlé de toi dans mon entourage ! Je crois que j’ai seriné pas mal de monde avec notre histoire. Mais c’est toujours comme ça, en fait, quand on vit une belle histoire, on a envie de la partager avec le monde entier. Quitte à le faire copieusement chier.

C’était beau, le temps que ça a duré, toi et moi.

Je me rappelle de ces nuits passées ensemble, parfois au détriment de ma santé ou de la décence, je me rappelle des quelques fois où j’ai préféré finir ce qu’on faisait plutôt que d’être à l’heure à mes rendez-vous ! C’était vraiment l’amour fou, toi et moi.

Et en fait, je n’avais plus ressenti ça depuis des années. Cette fièvre dévorante, cette obsession constante ! La dernière comédie à m’avoir inspiré cela était celle de Fran !

Aujourd’hui je regarde en arrière, je vois tous les bons moments que nous avons passés ensemble… et force est de constater que ce temps-là est révolu. Tu n’as plus rien à m’offrir. Dans le cas contraire, d’ailleurs, je t’aurais peut-être suivi encore quelques mois, mais pas beaucoup plus, ça se trouve. C’est mieux que ça s’arrête ainsi, en fait. Que ça s’arrête tant que c’est encore beau.

Je chérirai ces mois passés à t’attendre, à te regarder avancer progressivement, te voir arriver chez moi, petit à petit, pour enfin te découvrir, par délicieuses tranches de 20 minutes !

Un grand sentiment de vide m’envahit. Serai-je jamais capable de te remplacer ? Trouverai-je quelqu’un qui me fasse rire à nouveau ? Soudain j’ai un doute. Et puis, entamer une nouvelle relation, je ne sais pas, c’est compliqué, comment faire confiance à nouveau, s’engager sur plusieurs saisons, tout ça, non je ne suis pas à l’aise.

Merci pour ces six saisons, Reba. Et à très bientôt.


Knock knock ! Who’s there ? Bloopers, that’s who’s there !

PS : juste avant que nous ne nous séparions, et parce que je veux être totalement honnête, il faut que je te dise que depuis quelques jours, je te trompe avec Roseanne, The Big Bang Theory, et Miss/Guided. Mais c’est juste parce que je me cherche une nouvelle comédie, ils ne représentent strictement rien pour moi, je le jure !!!

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2 commentaires

  1. Nakayomi dit :

    Si ça c’est pas une belle déclaration d’amour… De rupture… Enfin…

    Tiens, sinon, c’est marrant, parce que je regardais (encore) un épisode de Greek (le 1×15 peut-être) et ils parlaient justement de Reba (ils en étaient à la 5ème saison)…

    (Bon, sinon, les franchouillards ne semblent pas au point sur la série, pas de VF et pas de vostf non plus… La question cruciale étant de savoir si je regarde Victor sans savoir ce qu’il raconte -mais on est bien d’accord, ça a pas d’importance, hein ! -)

  2. Un timide. dit :

    Au secours, j’ai fini la saison 1 !

    Au secours !

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