[#Ozmarathon] 3×04, criminal minds

5 janvier 2012 à 23:37

Sans compter parmi les meilleurs épisodes de la série (vu le niveau de certains épisodes, ça semble difficile), le Ozmarathon reprend des couleurs avec ce nouvel opus. On est résolument dans la phase ascendante de la saison, après un démarrage lent voire parfois inquiétant. Certes, j’ai encore quelques soucis avec les laïus d’Augustus Hill (et je trouve, pour la 3e fois consécutive, révoltant de le voir se lever), mais globalement ça s’arrange.
Ne trainons donc pas, et réjouissons-nous de toutes les émotions de ce nouvel épisode.

Pourquoi cet épisode était une partie de plaisir ?

Eh bien d’abord… il ne l’a pas été tout du long. Je ne suis pas sur le point de me plaindre de la qualité de l’épisode, mais bien de sa tournure : oui, même après plusieurs visionnages (celui-ci fait partie des premiers que j’ai eus en VHS), j’ai toujours le secret espoir que Richie Hanlon reste en vie. C’est vraiment idiot de s’attacher à des personnages secondaires dont on sait qu’ils ne sont que de passage, mais voilà, Richie je l’ai à la bonne, je le trouvais classe, quelque part, j’adorais son couple avec Shirley Bellinger, bref, non, pas Hanlon, pourquoi Hanlon, prenez-moi plutôt !
Je m’égare. En tous cas la scène est vraiment terrible parce que Hanlon est euphorique du fait que la condamnation à mort ait été révoquée, et là vlan, cette enflure de Stanislofsky lui tombe sur le râble (en lui disant qu’il a menti, alors qu’en réalité ce n’est jamais à lui qu’il a raconté qu’il détestait Vogler… à mon avis, Niko, faut arrêter la vodka). C’est nul, voilà. Je boude.

Enfin pas trop longtemps. Parce qu’il faut le dire, cet épisode est un festival de coups machiavéliques, et rien que pour ça, c’est quand même bien jouissif. Par où commencer ?

Ryan O’Reily, bien-sûr, celui qui a inventé le coup foireux à Em City, et lui a donné ses lettres de noblesses. Il continue ses magouilles pour pouvoir gagner des sommes indécentes en pariant sur les matches de boxe, et poursuit son entreprise d’empoisonnement de masse. C’est bien vu même si c’est un peu moins discret que d’autres fois.
C’était d’ailleurs fort sympathique de le voir pousser Cyril à se lever, s’entrainer, etc… presque comme une relation « saine », ou disons, « normale », entre un grand frère et un petit frère. On en oublierait presque qu’il s’agit de prison quand ces deux-là ont leurs échanges, ils sont totalement dans leur bulle fraternelle, ça fonctione extrêmement bien. Le fait que les frères O’Reily soient interprétés par de véritables frangins aide, d’ailleurs.

Le soucis, quand on a des personnages préférés, c’est que tout se passe bien jusqu’à ce que le bonheur de l’un fasse le malheur d’un autre. Ici, c’est Alvarez qui se retrouve à biberonner sans le savoir des médicaments volés, et je suis obligée de reconnaître que je me suis inquiétée. Evidemment, avec les choses qui s’arrangent pour Miguel, notamment avec la confrontation face à Rivera, qui se précise, on est en droit d’espérer qu’il va quand même essayer de passer deux ou trois épisodes à Em City sans être envoyé en isolement ou à l’hôpital, mais avec Oz, on n’est jamais sûrs de rien. Mais bon, au final tout va bien, seule la fierté du puppy a été touchée.
C’est d’ailleurs intéressant de le voir, enfin ! Tenir tête aux autres Latinos, comme il le fait dans les douches lorsque les autres viennent lui chercher des noises. On sent bien que finalement, ces enflures n’ont jamais eu l’intention de l’intégrer, il s’agissait de se débarrasser de lui d’une façon ou d’une autre ; Miguel aurait fort à gagner de se rapprocher des Outsiders, les Latinos ne le considèreront probablement jamais comme l’un des leurs.

Les Outsiders, justement, en sont arrivés à un stade assez fascinant de scission, avec d’un côté, les vieux Rebadow et Busmalis, avec Hill, qui accueillent Satislofsky, et de l’autre (oui, le temps du « 4 représentants par groupe » est oublié), Beecher et Keller qui, on ne sait trop par quel miracle, sont entièrement synchro maintenant, et qui complottent avec cette anguille d’O’Reily pour faire un coup tordu à Schillinger, qui ne l’a pas volé (d’autant qu’avec la mort de Hanlon, pas sûr qu’il soit jugé pour la mort de Vogler). Comme prévu, c’est via son fils que la vengeance va se dérouler, et c’est d’ailleurs très finement observé de la part de Beecher que d’y aller en traitre, exactement comme lui l’a vécu, entre parenthèses, avec d’un côté O’Reily et Keller qui affichent clairement leur agressivité, et de l’autre Beecher qui fait ami-ami avec le petit con afin de le conduire à sa perte. Même McManus n’y voit que du feu. Il devrait pourtant croire en son instinct.

Mais McManus a l’esprit encombré par d’autres problèmes. Car dans le genre génie du crime, cette pétasse de Claire se pose là. Je vous le disais dans l’épisode précédent, McManus aurait dû immédiatement entamer des sanctions contre elle après leur altercation (la première), il ne l’a pas fait non plus à la seconde, eh bien devinez quoi, elle y a pensé pour lui. Elle l’accuse de harcèlement sexuel, allez zou ! Impossible pour lui de tenir sa défense, on s’aperçoit que la femme a d’emblée le bénéfice du doute dans l’affaire (il faut dire que, implicitement, la relation passée de McManus avec Diane joue contre lui aussi), et voilà qu’au final, Claire est réintégrée quasiment avec des excuses. Et elle trouve le moyen de menacer McManus dés son retour… Eh bah ça promet.

Dans le même genre, je suis ravie d’avoir assisté aux scènes entre la soeur de Ross et Kareem Saïd (je savais bien qu’on n’en avait pas fini avec eux !). Plutôt que de montrer le désaccord des Muslims de la prison, cette fois c’est à titre non pas de musulman mais de Black que Kareem est confronté à ses sentiments par le truchement de sa soeur qui vient lui faire la morale. Et c’est justement là que Kareem a une révélation pas tellement religieuse : il va assumer ses sentiments.
Et alors là c’est la porte ouverte à tout, c’est incroyablement libérateur pour ce personnage qui s’est si longtemps enfermé dans un cercle extrêmement étroit de vertu extrême. Que lui prenne la décision de lâcher du leste, c’est absolument magique. La suite ! La suite !
Une intrigue qui ne manque d’ailleurs pas d’esprits machiavéliques, car dans le fond, la soeur de Scott Ross est quand même pas mal dans son genre : ah, Kareem (ou devrais-je dire Goodson) ne veut pas lui répondre ? Elle va carrément aller relancer sa soeur ! Cette femme n’est pas du genre à se laisser distancer, good girl !

Quelqu’un qui pour une fois ne s’en tire pas mal en termes de préméditation vicelarde, c’est Kenny Wangler. C’est émouvant de se dire que notre Homeboy a 18 ans maintenant ! On se souvient encore lorsqu’il est arrivé et qu’il servait de laquais à Adebisi… aujourd’hui il se prend pour un caïd, s’affuble d’un pseudo ridicule (Bricks), et passe son temps à repousser les affrontements pour continuer à se la jouer. Du coup on ne l’a jamais pris au sérieux, et pourtant, touchez à son gamin, et Kenny devient diablement efficace. Commanditer le meurtre du mec avec lequel sa nana s’envoie en l’air, bon… mais le sang-froid avec lequel il ajoute que sa gonzesse aussi peut y passer dans la foulée, terrible. Finalement il sait être un homme d’action plutôt organisé, quand il a une bonne raison, même si on se risque à un pincement de coeur en le voyant expliquer au téléphone à sa mère qu’elle doit aller récupérer le petit sans poser de question.
Sans le savoir, il vient en effet de faire de son fils un orphelin…

…Car évidemment, l’esprit le plus machiavélique du jour, c’est Adebisi. Il est futé, ce mec, l’air de rien, et pourtant pendant 2 saisons, il nous l’avait diablement caché ! Après s’être débarrassé de Nappa (ce dernier aura d’ailleurs droit à une très touchante scène avec le père Mukada), le suivant sur sa liste pour se venger du meurtre de son mentor, c’est évidemment Kenny Wangler. Encore une fois, c’est par la flatterie et une humilité feinte qu’Adebisi va obtenir le feu vert pour buter ce petit connard, en allant lécher les bottes de Pancamo (devenu Nappa à la place de Nappa ; depuis le temps qu’il jouait les seconds couteaux, nul doute que ça doit bien lui faire plaisir), puis même aller chercher la bénédiction des Latinos, histoire d’être vraiment protégé de tous les côtés.
Moi, à ce stade, j’attends une confrontation entre O’Reily et Adebisi. Ryan s’est désengagé du devant de la scène mais quand les combats de boxe seront finis, il pourrait bien vouloir revenir aux affaires et y trouver un Adebisi autrement moins manipulable que par le passé. C’est vraiment un clash qui pourrait donner de belles choses en termes de perversion fourbe.

Eh oui, il faut le dire, Oz, c’est vraiment bon quand tout le monde est mauvais !

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Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

1 commentaire

  1. LL dit :

    En vrac et super en retard désolée –‘ :

    Ce que je retiens surtout chez Abedisi d’évolution notable ça a été sa façon de se débarrasser de Nappa. Tout en subtilité, en intelligence, vicieux et personne ne le soupçonne oO J’en reste quand même comme deux ronds de flan qu’on expédie si vite la Nappa, j’espère qu’il va revenir.

    Pour vous dire à quel point, j’ai perdu mes illusions, j’arrête pas de me dire que Beecher va faire son Vernon et le plus terrible, c’est que j’ai bien peur de lui pardonner aussi sec (certes, Shillinger Jr est un crétin mais quand même, il a une espèce de bouille de crétin innocent). Mais y a pas à dire, je suis amoureuse du trio dit infernal entre Keller, Beecher et O’Reilly.

    O’Reilly que je n’approuve point d’ailleurs : yes il est revenu dans les affaires mais toute sa relation avec son frère ne passe pas, tout bonnement parce que les présentations qu’on nous en avait fait en S2 ne laissait pas envisager qu’il le pousserait à se faire démolir la tronche sur le ring (okkkkk c’est truqué mais quand même !)…

    Miguel, il a vraiment un karma de merde, disons le.

    Wangler, il a drôlement bien évolué disons-le.

    Claire est plus bitchasse que le rammassis de taulard tout entier de Oz. Je la hais alors que j’avais pas de soucis avec Diane, pourtant pas irréprochable.

    Rebadow, Bustomalis et Hill, toujours là pour être mon air frais !

    Beau billet, see you tonight peut-être ?

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