Friday Night Highlights – Semaine #22

21 février 2014 à 22:00

FridayNightHighlights-Christmas-300 Le vendredi, c’est moins le jour du poisson que de Friday Night Highlights, alors célébrons ensemble, mes bien chers frères, mes bien chères sœurs, le pouvoir immense de la téléphagie qui nous habite tous.
Comment ça, j’en fais trop ? Eh, vaut mieux ça que raconter encore et toujours que la télévision pervertit nos enfants et les condamne à une vie de violence et de dépravation, comme on peut encore l’entendre de nos jours. En 2014 ! Heureusement qu’on est encore là, vous et moi, pour remettre un peu d’ordre dans tout ça.

 

IconList-25Alors, commençons par le commencement : que s’est-il passé sur vos écrans cette semaine ?
Ma nouvelle routine : films, pilotes, videos musicales… En ce moment ça me fait du bien de papillonner et de ne pas chercher à m’attacher à une série donnée, même si j’ai, paradoxalement, des envies de marathon depuis plusieurs semaines, auxquelles je ne donne pas vraiment cours.
Parmi les pilotes tentés, il y a eu, vous l’aurez compris peut-être deviné, Love Child, Les beaux malaises, (une jolie réconciliation avec les comédies québécoises, après un automne décevant, comme avec Les Pêcheurs), Mixology ou encore Star-Crossed. Dans le dernier cas, je suis obligée de reconnaître qu’il m’a été difficile de ne pas faire un parallèle entre la scène dans laquelle les aliens arrivent au lycée, et la scène presque rigoureusement identique dans le pilote d’Alien Nation. Je sais que la série est vieille et que certains d’entre vous n’étaient pas nés lorsqu’elle a commencé, mais jetez-y un oeil pour comparaison, et vous me direz ensuite si vous trouvez que Star-Crossed gère bien son analogie avec le racisme.

Sur True Detective, pilote encore intouché en ce qui me concerne, pol gornek nous disait la semaine dernière :

La première chose qui me vient à l’esprit : 6 min. 6 minutes dont on a pu entendre parlé avec une forte résonance aussi bien chez les sites critiques que les réseaux sociaux.

J’ai une allergie à la bonne réputation très sélective. On peut me dire que Orange is the new black ou Orphan Black sont des réussites, je m’y mets après quelques semaines de battage « médiatique » sur les réseaux sociaux. Et je ne regrette RIEN. A contrario, sur True Detective, rien à faire. Plus j’en entends du bien, moins j’ai envie de m’y mettre. Et je ne regrette RIEN. Peut-être parce que j’ai du mal à croire qu’une série avec le mot détective dans le titre puisse me charmer, j’en sais rien. Peut-être parce que ce que j’en entends semble purement cosmétique, surtout. Les dialogues, la réalisation… ok, mais outre ça ? Je n’arrive pas à ressentir l’émotion à travers les qualificatifs élogieux. Ca me retient plus que tout, et je sais que j’ai peut-être tort, mais impossible de m’y mettre.

 

IconList-25Assez regardé derrière notre épaule : que projetez-vous de faire dans les deux jours à venir ?
Ne surtout pas voir la suite de Boku no Ita Jikan, ce remake de 1 Rittoru no Namida sur fond de recherche d’emploi et surtout de romance (comment résister !). Quoique, je crois que c’est la seule opportunité que j’ai jamais eue dans la vie de voir un recruteur tendre une brochure à des étudiants en disant : « s’il-vous-plaît, postulez pour notre compagnie ».
Nan, ce weekend, je vais surtout finir la mini-série australienne INXS ; sinon j’ai aussi le pilote de SHARK qui m’attend. J’ai entendu aussi pas mal de choses de Transparent

 

Voilà, j’ai dit ce que j’avais à dire, c’est à votre tour : et vous, comment ça va, téléphagiquement ?

par

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Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

2 commentaires

  1. pol gornek dit :

    Je comprends ce que tu peux ressentir devant un consensus. J’essaie, autant que faire se peut, de ne pas me placer en réaction de. Parce que cela modifie notre perception et l’on perd ce regard neutre que l’on devrait revêtir à chaque découverte (ou seulement teinté du fruit de notre passé culturel et nos affection).

    Malheureusement aujourd’hui, je vais encore mentionner True Detective. Cette série devient une petite obsession parce qu’elle possède un incroyable pouvoir d’absorption. Je suis aspiré par les épisodes, en état d’une transe consciente et agréable. Elle affûte mon sens critique, je suis à la fois aux aguets parce que je veux la décoder et en même temps totalement à la merci de la narration, l’atmosphère et l’interprétation.

    C’est un peu le seul fait marquant de la semaine (il faut dire que j’ai regardé un autre programme sérielle, sorte de formula show feuilletonnant : la league des champions).

    Et je terminerai ce maigre commentaire sur ces mots parce que écrire à une main, ce n’est pas facile (peste soit ma maladresse et un poignet foulé).

  2. Pour cette vingt-deuxième semaine de Friday Night Highlights, je n’ai pas été plus loin que le programme restreint qui a composé l’essentiel de mon début d’année : toujours le même tiercé.

    J’ai fini la deuxième saison des aventures de The Nanny et je dois dire que j’avais complètement oublié le backdoor pilot dont l’action se déroule dans le salon de beauté The Chatterbox. Pas vraiment surpris que ça n’ait pas donné de série car les personnages n’étaient pas particulièrement attachants à mon humble avis mais le temps d’un épisode, ça ne mange pas de pain.

    J’ai également terminé la troisième saison de Dallas, juste à temps pour le lancement de la troisième saison de la version 2012. L’épisode mythique dans lequel J.R. se fait tirer dessus m’a fait son petit effet, mais contrairement au monde entier en 1980, je n’aurai pas à attendre tout un été pour découvrir l’identité de son assaillant (de toute façon, je sais déjà qui a fait le coup, vu que je n’en suis pas à mon premier visionnage).

    Enfin, j’ai entamé la troisième saison d’ER avec son lot de nouveaux personnages, certains que j’aime beaucoup (Abby Keaton et Dennis Gant) et d’autres que je n’ai jamais pu encadrer (Maggie Doyle et surtout l’insupportable Donald Anspaugh). Je me faisais la réflexion l’autre jour que cette série est vraiment intemporelle, j’avais peine à croire que ces épisodes vont avoir 18 ans cette année. Certaines séries accusent plutôt mal le nombre des années, ici, à part un gloussement occasionnel quand un personnage sort un téléphone portable mastodontesque, tout ça tient encore très bien la route sans paraître désuet une seconde.

    Pour ce qui est des pilotes que tu mentionnes, je n’ai pour l’instant rien vu de tout ça, mais de toute façon, les nouveautés de cette saison ne m’ont pas franchement transcendé, je ne fais donc pas une priorité de leurs rattrapages. Jamais vu Alien Nation sur laquelle je m’étais pourtant renseigné au moment où je découvrais Babylon 5, il faudrait que je me repenche sur son cas car ça m’avait l’air plutôt intéressant.

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