La franchise-dans-la-franchise continue d’explorer le ton qui est devenu le sien, en particulier après un effort visible dans le volet précédent, qui consiste à mêler action bourrine et intrigue feelgood voire larmoyante. C’est un peu longuet par moments, mais il faut bien ça quand on a décidé d’interrompre l’histoire toutes les 7 minutes pour imposer un retournement de situation ou un cliffhanger tarabiscoté. On fait plier les règles de l’univers, et même parfois la nature des personnages, pour obtenir le résultat voulu parce que dans le fond, qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse.
Le problème dans tout ça, ce n’est même pas le deus ex machina à tous bouts de champs ou l’impression d’avoir affaire à un film qui pense que ses propres spectateurs ne sont pas capables d’attention soutenue pendant plus d’une poignée de videos sur TikTok, mais plutôt sur le fond, le film ne croit même pas à ce qu’il raconte. Derrière la vague condamnation de pratiques scientifiques eugénistes, on trouve au final une vision très sélective de qui doit survivre et qui n’a pas droit à autant d’égards, chose d’ailleurs soulignée même dans la scène de toute fin. Toute vie mérite d’être protégée mais en même temps pas toute vie, quoi. Si vous êtes trop moches ou pas assez indépendante de vos instincts (ou d’un maître ayant tout pouvoir sur vous), alors dans le fond, les Guardians ne vont pas plus vous épargner qu’avant. Tout le monde n’a le droit à une seconde chance que s’il se distingue, finalement, par un aspect auquel on peut s’identifier ; les autres clamseront dans la douleur. Ça fait de la peine mais enfin, il faut bien que les personnes qui ont de la valeur à nos yeux survivent. Mais à part ça, l’eugénisme c’est mal, évidemment.
Parfois ce serait juste bien pour toutes les personnes impliquées que ce genre de film se limite à des sujets simples.
Le problème dans tout ça, ce n’est même pas le deus ex machina à tous bouts de champs ou l’impression d’avoir affaire à un film qui pense que ses propres spectateurs ne sont pas capables d’attention soutenue pendant plus d’une poignée de videos sur TikTok, mais plutôt sur le fond, le film ne croit même pas à ce qu’il raconte. Derrière la vague condamnation de pratiques scientifiques eugénistes, on trouve au final une vision très sélective de qui doit survivre et qui n’a pas droit à autant d’égards, chose d’ailleurs soulignée même dans la scène de toute fin. Toute vie mérite d’être protégée mais en même temps pas toute vie, quoi. Si vous êtes trop moches ou pas assez indépendante de vos instincts (ou d’un maître ayant tout pouvoir sur vous), alors dans le fond, les Guardians ne vont pas plus vous épargner qu’avant. Tout le monde n’a le droit à une seconde chance que s’il se distingue, finalement, par un aspect auquel on peut s’identifier ; les autres clamseront dans la douleur. Ça fait de la peine mais enfin, il faut bien que les personnes qui ont de la valeur à nos yeux survivent. Mais à part ça, l’eugénisme c’est mal, évidemment.
Parfois ce serait juste bien pour toutes les personnes impliquées que ce genre de film se limite à des sujets simples.
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