Il y a de bonnes intentions derrière ce film qui s’échine à apporter du style et un peu (juste un peu) de subversion à ce qui n’est pourtant qu’un objet promotionnel… d’un autre objet. En soi, c’est louable ; d’autres réalisatrices auraient fourni la moitié de ces efforts, empoché le cash, et n’y auraient plus jamais pensé. Et même dans mon infini cynisme, je dois admettre que Margot Robbie se démène pour apporter un peu d’âme à l’ensemble, envers et contre tout.
C’est juste que par moments, Barbie semble à la fois en faire too much et vraiment pas assez. Le film s’assure également de n’apporter de réflexion que sur ce qui se passe à Barbieland, et se garde bien d’apporter, notamment, une conclusion qui réfléchisse au rôle de la poupée ou de Mattel dans le vrai monde ; faut pas pousser, c’est un blockbuster, pas l’agenda du conseil d’administration. Du coup, ce film n’engagera que celles qui l’écoutent (et visiblement, c’était beaucoup de monde), et le pire c’est que déjà ce strict minimum, en 2023, expose à de la controverse. C’est dire si on n’a pas le cul en plastique sauvé des ronces.
C’est juste que par moments, Barbie semble à la fois en faire too much et vraiment pas assez. Le film s’assure également de n’apporter de réflexion que sur ce qui se passe à Barbieland, et se garde bien d’apporter, notamment, une conclusion qui réfléchisse au rôle de la poupée ou de Mattel dans le vrai monde ; faut pas pousser, c’est un blockbuster, pas l’agenda du conseil d’administration. Du coup, ce film n’engagera que celles qui l’écoutent (et visiblement, c’était beaucoup de monde), et le pire c’est que déjà ce strict minimum, en 2023, expose à de la controverse. C’est dire si on n’a pas le cul en plastique sauvé des ronces.
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