Adieux larmoyants…

26 août 2008 à 17:38

Cette fois, c’est la quille.

Mon contrat a été renouvelé jusqu’à la fin août, mais il n’y aura pas d’autre prolongation.
Je quitte ce ministère.

Ma vie de fonctionnaire est finie… vive ma vie de fonctionnaire !
En effet, comme je m’en serais voulue de vous planter là, je me suis arrangée pour réussir un concours dans un autre ministère, et cette fois point n’est question de contrat : je vais vraiment devenir une des leurs. Enfin pas trop, j’espère.
Dans un an, si j’ai ma titularisation, vous pourrez me sortir toutes vos blagues sur ces feignasses de fonctionnaires !

Donc ladymnistration, c’est pas fini… ce n’étaient que des mois de mise en bouche ! A partir du 1er septembre, j’intègre un nouveau ministère, dans une entité encore plus importante (je ne sais pas encore précisément quel sera mon poste mais je vous tiens au courant).

Et normalement yaura pas de DOM THOM de remplacement, mais… vous savez ce qu’on dit ! « On sait ce qu’on quitte, on ne sait pas vers quoi on va ». Donc je garde mon radar à feignasses allumé, et je me réjouis d’avance de tout vous raconter.

En attendant, je vis mes derniers jours ici (ça fait un peu condamné à mort). Les « ah je te reverrai pas, alors », se succèdent. Je fais silencieusement mes adieux aux lieux où j’ai passé 9 mois de ma vie (là, ça fait condamné à vivre).

Adieu Monsieur Patron, Dame Pintade, Monsieur D., et tous les autres ! Je m’en vais et cette fois c’est sûr, je ne reviens pas.
Adieu mon cher badge avec ma photo toute moche et surexposée.
Adieu mon bureau avec vue sur la terrasse du ministre.
Adieu mon bureau de 40m² pour moi toute seule, surtout !
Adieu les sandwiches jambon crudité achetés à la dame qui a toujours le mot gentil.
Adieu le gentil garde à l’entrée qui situe mal mes yeux quand je porte un décolleté mais qui plaisante avec moi.
Adieu l’huissier qui me dit bonjour avec l’un des plus grands sourires que j’aie jamais vu.
Adieu les couloirs tortueux du ministère.
Adieu.
(surtout, penser à la carte de cantine, sinon les terroristes vont s’en emparer)

Je me dis que tout est à recommencer, ailleurs. Retour à la case départ. Recommencer avec de nouvelles personnes à apprivoiser et dont se faire apprécier. Quand je me promènerai dans les couloirs, il n’y aura pas des dizaines de gens à saluer. Il n’y aura pas de collègue auprès de qui s’enquérir « alors, comment ça a évolué, le service, depuis que je suis partie ? ».
Il n’y aura plus toutes ces joies qui me faisaient me lever le matin.

…Pas tout de suite.

 

P*tain, ça fait ch**r… j’ai vraiment envie de pleurer maintenant ! Heureusement, je ne pars que vendredi soir, j’ai encore le temps de m’habituer à l’idée.

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1 commentaire

  1. Cult! dit :

    Ministère amer donc…

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